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La Commission nationale de la protection de la nature cherche ses marques à Pongara

Le ministère de l’Environnement a réuni les responsables de ce département et les représentants de la société civile engagés dans la cause environnementale pour réfléchir aux modalités de la mise en place de la Commission nationale de la protection de la nature (CNPN). Ce beau monde a tenu ces assises sur le site de Pongara, en face de Libreville, qui est une vitrine mondialement reconnue de la biodiversité au Gabon.

La mangrove de Wingombé, au cœur du parc de Pongara sur la Pointe Denis, a récemment accueilli les premiers travaux de réflexion pour la mise en place de la Commission nationale de la protection de la nature, un organe de régulation et de contrôle qui associe les responsables du ministère de tutelle avec les représentants des associations et ONG environnementales.

Le site touristique géré par l’association Gabon Environnement a reçu le ministre André-Christ Nguembet et sa suite pour un atelier de réflexion visant à coordonner les modalités de mise en œuvre de cette commission, qui sera chargée de réguler et d’harmoniser les politiques gouvernementales avec les contraintes environnementales de la préservation de la biodiversité, de la gestion durable des ressources naturelles et les défis du réchauffement climatique.

«D’inlassables efforts sont actuellement déployés en vue de renforcer notre politique de protection et d’amélioration de l’environnement par la promotion du développement durable te de la protection de la nature. L’objectif visé est d’assurer la conservation et la promotion de la diversité des espèces et des écosystèmes, ainsi que la préservation des sites naturels. (…) [cette démarche] ayant notamment pour effet d’occasionner une diversification de notre économie, en conciliant les impératifs du développement avec les contraintes de la conservation des ressources naturelles», a expliqué André-Christ Nguembet.

De ce point de vue, la commission nationale de la protection de la nature est une nécessité.
«Cette commission va travailler régulièrement pour qu’ensemble nous puissions juguler, autant que faire ce peux, tout ce qui peut entraîner une destruction à cette nature. Le Gabon est un véritable paradis, nous n’avons pas le droit de détruire ce paradis» a conclu le ministre en charge de l’Environnement.

Les différents acteurs de la société civile engagés dans la protection de la nature, ainsi que des représentants de grandes entreprises exerçant en milieu naturel, ont apporté leurs contributions aux travaux en partageant leur expertise dans leurs domaines d’action et leurs spécialités respectives.

Pour le représentant de Total Gabon, «aucune entreprise ne peut aujourd’hui faire l’impasse sur la protection de l’environnement. Au niveau de total Gabon, l’exercice des ses activités se fait dans des milieux environnementaux divers et sensibles».

Le WWF qui intervient au Gabon depuis 25 ans et dont la mission principale est la conservation de la biodiversité et la protection de la nature a annoncé toute sa disponibilité pour accompagner ce projet.

Avec l’adoption le 26 juin dernier du projet de création de l’Autorité nationale pour les Mécanismes de développement propre (AN-MDP), le gouvernement se forge avec la CNPN de nouvelles armes pour relever le défi du développement durable et de la lutte contre le réchauffement climatique, qui sont au centre des préoccupations de tous les derniers grands rassemblements de décideurs à l’échelle nationale, sous régionale, continentale et internationale.

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  1. Je suis triste de constater que nos medias,Operation l’ouango,le WWF et j’en passe,n’ont toujours rien dit au sujet de la pollution dans la zone d’OLENDE …
    On estime A plus de 20.000 barils la quantite de brut deversee dans la lagune du Fernand-vaz….il y-a de cela plus d’un mois et demi.
    C’est ce silence qui m’a prouve A suffisance que ce pays est controle,filtre…..
    Des pecheurs percoivent de l’argent A hauteur du nombre de Kilo de poisson qu’ils pechaient par semaine, avant la catastrophe ecologique…..
    Les paletuviers sont encore la pour en temoigner….
    Le Gabonais(Fernand-vaz) Accepte tout aujourd’hui (argent,eau minerale,pirogue…) sans penser A demain ….car une pollution de ce type sans traitement correcte va entrainer ineluctablement la disparition de plusieurs especes ( lamantin)
    « PERENCO » GABON
    Responsable numero 2 (le pollueur incontrole et incontrolable)
    « L’ETAT »
    Responsable numero 1 (Ne s’occupe que de la partie financiere des contrats )
    Qui s’occupe de la partie Technique? verification du materiel? Standards ? Traitement des polluants?
    LA DGH ?
    Ou est-ce qu’ils sont ?
    Ce pays part en lambeau……

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