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La force tranquille de Pierre Mamboundou

« A chaque fois que quelqu’un semble avoir le moindre talent, ce qu’il faut, c’est l’abimer, le flinguer » !!!

Pierre Mamboundou est victime de critiques injustes. En faisant bouger les lignes Opposition-Majorité, il dérange les différents bénéficiaires du fonds de commerce marchand érigé sur « Pierre Mamboundou, opposant intégriste, radical jusqu’auboutiste » ; l’opinion publique nationale et internationale attend des auteurs des ces différentes « inquisitions », qu’ ils apportent les preuves de détournement par Mamboundou de 11 milliards destinés à la ville de Ndendé, ainsi que de 5 milliards subséquents aux dernières élections municipales à Port-Gentil, destinés à la réhabilitation de la voirie de la ville.

Il et temps de sortir des ragots, des rumeurs, des amalgames de caniveau et autres ont-dits. Il y a dans ces accusations et ces attaques assassines, une volonté de nuire, voire détruire.
Fort d’une expérience forgée dans la lutte et le combat politiques pour la liberté, la démocratie, le changement, la bonne gouvernance, etc…, au service du pays et des populations sans discrimination, le député-maire de Ndendé investit aujourd’hui son charisme, son expérience dans les exécutifs locaux dans la perspective de contribuer au règlement des problèmes de vie quotidienne des gabonais dans les différentes localités pour que son discours d’opposant trouve un champ d’application dans les actions concrètes au bénéfice des populations.
Cette stratégie de proximité s’est traduite par la signature des accords de partenariat avec le PDG, parti au pouvoir, sur la base d’un cahier des charges, soumis à un protocole « d’obligations de moyens et d’obligations de résultats ».

L’impossibilité d’accéder au pouvoir, doit-elle être un prétexte récurrent, pour être insensible à la misère et à la précarité des populations ? Si oui, cette indifférence s’appelle : « Non assistance en peuple en danger » !!! Il y a encore 3 ans, candidat malheureux aux dernières élections présidentielles de 2005. L’on parlait de Pierre Mamboundou au passé, comme un « has been » !!! Depuis sa réélection à l’assemblée nationale en qualité de député de Ndendé, pour rebondir dans la durée, le président de l’UPG a initié une stratégie alternative qui milite pour une prise en compte de règlement des problèmes quotidiens des gabonais, localité par localité, quand c’est nécessaire et indispensable que l’UPG s’implique.

Ce qui est à déplaire à tous ces détracteurs qui voient leur fonds de commerce politique asséché si né die, par ce réalisme politique.
Une traversée du désert
Après l’échec aux élections présidentielles de 2005, et l’échec de la tentative d’assassinat dont il fut l’objet en mars 2006, un portrait au vitriol lui a collé une image négative qui brouillait son charisme et dont il peinait à se débarrasser commence alors une période d’introspection sur le plan personnel, de discrétion sur le plan national, et de grande activité sur le plan local.

Une opposition constructive au service des populations
Etre au service des populations pour voir leurs conditions de vie s’améliorer commande la volonté de l’UPG de cogérer ensemble les villes avec le PDG, parti au pouvoir, au travers une alliance préalablement définie par un cahier des charges. Cette audace et ce courage politiques ont des atouts qui lui assurent l’expérience de cogestion des petites, moyennes et grandes villes du pays, la considération des partenaires de l’accord de cogestion locale et la volonté de traduire en actes son discours programme.

Ses positions d’ouverture lui attirent la sympathie des modérés et son leadership s’impose chez les indécis de tous bords ; ainsi que l’estime des populations qui saluent enfin son pragmatisme, car il sort de la politique politicienne, de la démagogie et de la langue de bois, pour entrer de plain pied dans le feu de l’action. Comme l’on dit, « c’est au pied du mur que l’on reconnaît le maçon » !!!
Enfin, les intellectuels, les leaders d’opinion, les cercles et les réseaux d’influence occidentales ont été sensibles à la signature de ces alliances.
Cependant, des questions restent toutefois en suspens :
Comment çà va se terminer ?
La question du partage de la valeur apportée ?
La question de l’échec, de la réussite ?
La question de la responsabilité, de la coresponsabilité ?
Ces nouvelles charges et responsabilités impliquent pour les partenaires de l’alliance, des obligations partagées : Les Droits et les Devoirs !!!
La Diversité
en Action
L’objectif : viser la diversité de l’équipe municipale, pour l’efficacité ou la morale ?
S’il existe peu de règles simples permettant de composer une équipe de manière optimale, c’est que la diversité à un effet contradictoire sur la performance d’une équipe. Plus de diversité implique plus de connaissance, donc a priori une meilleure performance, mais aussi plus de conflits, donc a priori une moins bonne performance.
Cette contradiction pourrait laisser croire qu’il est peut-être vain de faire l’effort d’introduire de la diversité dans une équipe municipale. Ce défaitisme n’est pas justifié. Nous le voyons dans les démocraties occidentales, pour la ville, il y a des moyens parfois subtils, de tirer bénéfice de la diversité d’une équipe.

Mais la popularité du thème de la « diversité en action » dans le management moderne se justifie aussi de manière morale. La démocratie participative est un lieu, une plate-forme ou la contrainte pour les élus, d’être au service du pays et des populations peut le mieux s’exprimer, et cela concourt à la construction de la démocratie apaisée, ferment d’un développement harmonieux.

Diriger, c’set aussi gérer les risques dans le domaine de l’équipe. Diriger une mairie est une aventure humaine exceptionnelle où le risque est présent, et le génie du maire va être de gérer ces risques.
Conjuguer une tactique à court terme, une stratégie à moyen terme et une vision à long terme. Il est très rare de rencontrer une équipe capable d’articuler le triptyque de la vision, de la stratégie et de la tactique – on a affaire le plus souvent aux deux extrêmes : l’équipe municipale au stade de la signature de l’alliance et sans « feuille de route », ayant développé une vision séduisante mais qui reste floue sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir ; la municipalité déjà opérationnelle qui navigue à vue au gré des premières opportunités et qui risque de dériver vers une conjoncture et un positionnement peu porteurs.

En somme, il faut à la fois :
Ø Se projeter sur le long terme au travers une « vision » et, pour cela, avoir compris les enjeux à long terme de la ville auxquels s’attaquent les partenaires signataires de l’alliance pour leur politique de la ville, ainsi que les évolutions de leur partenariat ;
Ø Formuler la stratégie que l‘on va mettre en place pour y parvenir au travers le positionnement des alliances, des partenariats, de la politique de la ville ;
Ø Avoir défini des actions concrètes et immédiates pour une tactique à court terme visant à ce que le discours se transforme en actes et que les engagements se soldent par des preuves palpables donc de résultats positifs et concrets. Ce challenge de la culture du résultat suscitera l’adhésion et le soutien des populations, de facto l’équipe municipale sera consacrée d’une certaine notoriété.
« L’on ne choisit pas le terrain du combat : l’on ne fait que répondre aux débats de notre époque »

Plus qu’un homme engagé, Pierre Mamboundou est aussi devenu au fil des ans un véritable symbole. Symbole de la lutte pour la liberté et la démocratie aux yeux de tous. Symbole de liberté au regard de son combat pour la lutte contre la dictature et la pensée unique. Symbole de courage pour avoir résisté malgré l’exil de Dakar au Sénégal – Symbole de détermination pour n’avoir pas renoncé au combat politique, nonobstant la tentative d’assassinat dont il fut victime.

« Aujourd’hui, il a signé un pacte d’alliance de cogestion locale avec le PDG, parti au pouvoir qu’il a toujours combattu et qui le combat aussi – c’est fort de sens tout de même ! Mais il a toujours su faire face à l’adversité ». Le grand drame de sa vie reste, non pas l’exil politique de Dakar, ni la tentative d’assassinat dont il fût victime, mais son éloignement avec sa femme et ses enfants qu’il n’a pas vu grandir.
Alors, Bon vent aux partenaires signataires du pacte d’alliance de cogestion locale !!!

Exprimez-vous!

  1. soyons simple et disons les choses simplement. sur les 11 milliards, on a jamais dit que Mamboundou a volé. son SG avait dit (voir ancien site de M2005), il y a 2 ans qu’ils allaient jouer la transparence sur la gestion de ces 11 milliards. on attend toujours cette transparence. les critiques qu’on a pu lire ici et là (BDP et les autres) c’est plutot la manière d’agir. c’est à dire aller voir Bongo et lui demander de l’argent pour la ville de Ndendé. est ce que chaque maire du gabon doit aller à la présidence et demander de l’argent à Bongo pour sa ville? c’est cette gestion que vous voulez pour le gabon. Mr Mouloungui, vous dites que Mamboundou est 1 sympbole, symbole de la liberté et autre…
    je dis ok mais laisser moi vs dire que quand on est 1 symbole,on doit bien se comporter et montrer l’exemple. encore 1 fois, sur les 11 milliards c’est la manière qu’on critique. il vient de récidiver avec les 5 milliards pour Port gentil qu’il est allé demander à bongo. c’est comme ça que vous voulez que le Gabon sois géré. et le maire d’oyem, il doit faire quoi aller voir bongo aussi et le maire Makokou, de Mayumba? ils doivent tous aller voir bongo. Mamboundou fait le contraire de qu’il dénonce dans ces meetings. vous faites peut être semblant de ne pas comprendre ces critiques de fond…
    autre chose, pour les accords de gestion UPG-PDG; 2 critiques. 1 leader de l’opposition va à la présidence voir bongo et négocier pour gérer ensemble ls villes de port gentil et de libreville. à port gentil, il pouvait le faire avec Ndaot et myboto et gagner la ville de port gentil. non, Mamboundou leader de l’opposition préfera aller voir bongo et lui demander ensuite 5 milliards, c’est ça 1 leader de l’opposition. dans quel pays avez vous vu ça?
    la 2 ème critique, c’est d’avoir menti aux populations. Mamboundou savait qu’il allait signer des accords avec le PDG, il fallait donc qu’il le dise avant les élections locales. pourquoi aller aux élections, dénoncer la mauvaise gestion du PDG, dire qu’il faut que les populations doivent donner un carton rouge au PDG pour sa mauvaise gestion et aprés les élections, hop, il signe des accords avec le PDG. ça c’est tromper les électeurs. croyez moi, s’il l’avait dit avant les élections qu’il allait faire alliance avec le PDG, il devait perdre bcp d’électeurs. enfin, faites toujours semblant de ne pas comprendre ces critiques, des critiques justes.

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