La vente des produits vivrières notamment, les patates, les tubercules de manioc, du maïs et autres légumes, ainsi que les fruits tels que les pamplemousses, les ananas, les oranges…, s’accentue en cette période de vacances, mais également de saison sèche, propice au petit commerce, sur la route Nationale N° 1, où les étales de fortune érigés par les femmes et les jeunes en congé, ne désemplissent plus, créant par là un marché très porteur pour les commerçants de la capitale qui viennent se ravitailler à moindre coût auprès de ces derniers.
Partant du kilomètre 9 (Pk9), en passant par les villages Essassa, Nkoltang, Okolassi, jusqu’à Ntoum, aucun étal ne passe inaperçu de par leur coloration et varié selon les différents produits exposés.
Ainsi, outre les vacanciers qui passent par là pour l’intérieur du pays, les commerçant exerçant à Libreville sont également les clients de ces femmes et de ces jeunes qui estiment que la route nationale est leur source nourricière.
Chacune des femmes, exerçant le long de la voie se réjouie naturellement, mais n’empêche qu’elle déplore aussi le fait que les voitures soulèvent trop souvent de poussière qui se dépose sur les produits exposés.
Ces produits, malgré tout, restent très appréciés au regard même des prix de vente. Facilement, on retrouve des tas de fruits ou de légumes à 100 francs CFA et ce jusqu’ au montant désiré. Au-delà, c’est la qualité des produits, naturelle, qui est la marque de fabrique de ces denrées forts sollicitées lors des voyages.