spot_imgspot_img

Gabon: Des restructurations internes et externes pour changer le visage de l’Hôtel de ville de Libreville

Depuis sa prise de fonction officielle le 19 juin dernier, l’édile de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane, et l’équipe qui l’accompagne, comme annoncé, ont entrepris un certain nombre de mesures visant à restructurer, en interne comme en externe, l’Hôtel de ville de la capitale.
Changement de visage

Du point de vue externe, l’Hôtel de ville de Libreville, pour rompre avec cette image qui contrastait avec celle des autres institutions érigées sur le boulevard Triomphal (Assemblée national, Sénat, Primature, BEAC, annexe des Finances, ambassades de Russie, de Chine, etc.), a depuis peu, fait peau neuve et changé de visage.

Toutefois, cette cure de jouvence des façades extérieures de la Maison Commune ne saurait occulter le triste spectacle qui s’offre à l’intérieur. Construit depuis 1978 par une société yougoslave, cette battisse n’a jamais bénéficier de quelconques travaux de réhabilitations.
Conséquence, tout, sinon presque, des moquettes à la climatisation en passant par les conduits électriques, sombre sous le coup de la vétusté et de l’obsolescence. L’actuel locataire, Jean-François, Ntoutoume Emane, quelques jours après sa prise de fonction n’avait pas manqué de souligner l’impérieuse nécessité restaurer entièrement ce bâtiment..

Des moyens

Or, avec un budget plafonné depuis longtemps à 14 milliards de francs CFA, au-delà des ambitions et de leurs bonnes intentions, le maire de Libreville et ses collaborateurs ne bénéficient pas d’une grande marge de manœuvre. Car, selon des sources officielles, c’est avec cette même enveloppe qu’il faudra, à la fois, chercher à régler la dette, notamment celle de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui s’élèverait à un peu plus de 10 milliards, relever le défi de l’assainissement de ville qui absorberait 20% de ce budget auquel il faut ajouter les besoins de service quotidien et, enfin, l’épineux problème de la masse et de la grille salariales qui, d’après certaines indiscrétions, avalent 60% de cette enveloppe budgétaire.

Restructuration

C’est ce dernier point qui a appelé la restructuration interne avec la mise en place, le 8 juillet dernier, par Ntoutoume Emane, d’une commission ad hoc devant d’identifier les emplois et réviser les statuts de certains agents municipaux. Cette commission, en d’autres termes, avait pour mission de revoir l’organigramme de la mairie de Libreville et de clarifier les glissements catégoriels dont avaient bénéficier nombres d’agents, ceci dans but d’alléger les charges de fonctionnement.

A priori, plus d’un moins après, les résultats de cette commission semblent connus, le maire ayant officiellement publié la liste des dénominations intervenues au sein de «son» institution. D’ailleurs l’installation officielle de ces nouveaux responsables, notamment le directeur des ressources humaines, est prévue pour lundi prochain.

Aussi, des mesures ont été également prises pour réorganiser et restructurer le prélèvement des taxes municipales, souvent sujettes de contestation.

Des attentes des populations

Mais ce n’est pas tout. Beaucoup reste à faire. En effet, au-delà des chantiers inhérents au fonctionnement interne et au cadre de travail des agents de la mairie, les nouvelles autorités de l’Hôtel de ville de Libreville doivent faire face et répondre efficacement aux nombreuses inquiétudes des Librevillois. Notamment l’insalubrité, l’insécurité, la prolifération des marchés anarchiques…

Elus le 23 mai dernier, Jean-François Ntoutoume Emane et ses collaborateurs ont officiellement pris leurs fonctions le 19 juin. Ils ont cinq ans pour « gérer autrement » la mairie de Libreville.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES