Le Ministre gabonais des Transports et de l’Aviation civile, Dieudonné Mouiri Boussougou, a lancé le 6 septembre un appel d’offres pour l’acquisition de 1000 alcootests et deux radars pour renforcer la sécurité routière sur l’étendue du territoire national. Le ministre a également lancé un avis de recrutement de consultants pour l’élaboration d’un plan d’action médiatique de sensibilisation et de formation des usagers de la route.
1000 alcootests, 2 radars et une campagne de sensibilisation, ce sont les nouvelles armes du ministre gabonais des Transports, Dieudonné Mouiri Boussougou, pour lutter contre l’insécurité routière qui tue en moyenne 200 personnes par an au Gabon.
La Direction générale de la sécurité routière a lancé un appel d’offres le 6 septembre dernier pour l’acquisition de 1000 alcootests et deux radars de surveillance. Les fournisseurs devront également assurer une formation du personnel sur l’usage de ce matériel.
Un avis de recrutement de consultants qualifiés a également été lancé afin de constituer une équipe capable d’assurer l’élaboration et le suivi d’un plan d’actions médiatiques pour la sensibilisation et la formation des usagers de la route aux principaux paramètres de la sécurité routière et aux techniques de prévention de base.
Les consultants recrutés seront autorisés à soumissionner selon les dispositions en vigueur. Ils pourront éventuellement s’associer pour renforcer leurs capacités techniques et leur aptitude à exécuter les prestations attendues.
L’acquisition de ce nouveau matériel et le financement du programme de sensibilisation seront entièrement financés par le Fonds d’entretien routier de deuxième génération (FER II).
On compte en moyenne sept accidents de la route par jour et 200 personnes tuées par an au Gabon. La fédération gabonaise des sociétés d’assurances a déclaré en 2007 que les accidents de la route coûtent 20,8 milliards de francs CFA à la collectivité chaque année.
Les premiers facteurs des accidents de la circulation sont la vitesse, responsable d’un accident mortel sur deux, suivi de l’alcool, auquel on impute un accident mortel sur trois, et enfin les infrastructures.
Une étude internationale prévoit que d’ici 2020, si rien n’est fait pour réduire considérablement ces données dans les pays à revenus faibles ou moyens, le nombre d’accidents devrait augmenter de 80%. Les accidents de route représentent aujourd’hui la troisième cause mondiale de mortalité et d’invalidité.