Trop d’accidents de circulation sont signalés ces derniers temps sur les axes routiers de la capitale gabonaise, dévoilant les problèmes relatifs à la sécurité routière à Libreville comme à l’intérieur du pays.
En attendant les chiffres d’accident pour l’année 2008, le bilan des accidents de la circulation ne cessent de croître à Libreville.
Le phénomène des accidents de la route est en passe de devenir « incontrôlable », si les autorités gabonaises n’adoptent pas une politique plus « ferme ».
Selon certains observateurs, « une politique ferme, c’est tout simplement une mise en application, sans exception aucune, de toutes les réglementations et des sanctions qui sont en vigueur et pour les infractions du code de la route dans le pays ».
L’ampleur devient de plus en plus choquante si on fait le bilan de ses dernières années. En 2004, 245 tués, 879 blessés graves pour 453 légers ont été enregistré. En 2005, 237 personnes ont trouvé la mort, 904 blessés graves et 1230 légers. Et 2006 a enregistré 209 tués, 887 blessés graves pour 790 légers.
Selon la direction de la sécurité routière « DGSR », ces accidents de la circulation ont des dénominateurs communs bien connus. L’excès de vitesse. Ce qui conduit à une moyenne d’environ 7 accidents par un jour ordinaire.
Au regard de ce phénomène, les populations exhortent les autorités à prendre des mesures idoines pour venir à bout de ces excès. « Le président à visité la ville dernièrement, je crois qu’il a vu lui-même les problèmes auxquels sont confrontés les populations des différents quartiers », indique Ntsame Julienne, habitant deNzeng Ayong (6ème arrondissement).
« Il a vu l’état des routes. Et là j’espère qu’il a compris qu’il y a aussi de l’insécurité routière dans notre pays. Il faut simplement qu’il donne des instructions fermes pour que les choses soient améliorées pour la sécurité des populations », a-t-elle ajouté.
On rappelle que vendredi dernier, le chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba a fait le tour de ville pour s’imprégner de l’avancement de certains chantiers dans la capitale gabonaise et pour toucher du doigt le quotidien des populations.