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Gabon: Après l’objectif Zimbabwe, Thabo Mbéki cède sa place à Kgalema Motlanthe

Un peu plus d’une semaine après qu’il ait réussi à intégrer le partage du pouvoir entre le régime de Robert Mugabe et le parti leader de l’opposition zimbabwéenne (MDC), à l’issue de sa médiation très controversée dans la crise, le président sud-africain Thabo Mbéki, poussé par le présidium du Congrès national africain (ANC), a démissionné de son poste de chef d’Etat dimanche dernier et le nom de son successeur, Kgalema Motlanthe, vice-président de l’ANC, défraie la chronique de l’actualité africaine de ce lundi.

En effet selon l’AFP, réuni depuis vendredi pour se prononcer, en son absence, sur le sort de Thabo Mbeki, en raison d' »interférences » dans la constitution du dossier d’accusation pour corruption du président de l’ANC, Jacob Zuma, le comité exécutif de l’ANC a décidé de « rappeler » le président sud-africain, et celui-ci a accepté, puis déposé sa démission au parlement, dimanche.

C’est ainsi que contrairement aux pronostiques qui planaient en faveur de son proche rival, Jacob Zuma, le Parlement sud-africain, où l’ANC est majoritaire depuis les premières élections multiraciales de 1994, vient de désigner le quinquagénaire (59 ans), Kgalema Motlanthe, à la tête de la première puissance économique africaine, avec pleins pouvoirs. Conformément à sa Constitution, en Afrique du Sud, le président de la République est nommé par le Parlement.

Ce bouleversement à la tête de l’exécutif sud-africain, aux allures de remaniement d’une équipe de football, ne retire pour autant pas le président Thabo Mbéki, du moins aucune annonce officielle ne le dit encore, de sa carrière internationale en tant que médiateur de la crise zimbabwéenne, au nom du consortium des Etats de l’Afrique Australe et de l’Union Africaine.

A 66 ans, successeur du premier président noir du pays, Nelson Mandela, depuis près de dix ans et, en vertu de la Constitution, Thabo Mvuyelwa Mbeki, élu président de la République en juin 1999 avait choisi Jacob Zuma comme vice-président. Il met ainsi fin à son deuxième et dernier mandat dont la fin était en principe prévue en avril 2009.

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