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Gabon : Koko prépare la mue du Code de l’Environnement

Le vice premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko, a signé le 26 septembre une convention avec le cabinet judiciaire Huglo-Lepage et Associés Conseil pour la refonte du Code de l’Environnement gabonais. Un délai de trois mois a été donné au cabinet français pour élaborer un cadre normatif et législatif de l’Environnement capable de prendre en compte les nouveaux enjeux mondiaux de la préservation du patrimoine naturel gabonais et de protéger les intérêts environnementaux face à l’intensification de l’industrie extractive.
Les nouveaux défis mondiaux de l’environnement et la pression exercée par l’urbanisation et l’industrialisation anarchique sur les écosystèmes locaux ont poussé le gouvernement à entreprendre la révision du cadre normatif de régulation pour l’environnement gabonais, afin de l’adapter à la nouvelle donne locale et internationale.

Le vice premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko, a signé une convention le 26 septembre dernier à Libreville avec le cabinet judiciaire français Huglot-Lepage et Associés Conseil pour la refonte du Code de l’Environnement gabonais.

Le cabinet adjudicataire du marché fait autorité en matière de droit environnemental. Il est estampillé de la certification ISO 900 et cogéré par madame Corinne Lepage, avocate au barreau de Paris et ancienne ministre française de l’Environnement avec une expérience avérée d’une trentaine d’années dans le droit environnemental.

«Nous devons formuler un projet pendant trois mois qui permette de répondre à cette double exigence qui est celle des temps actuels et celle d’assurer le développement mais de ne pas le faire au détriment de ce qui permet le développement et qui rend la vie des gens facile» a expliqué Corinne Lepage.

«Il faudrait que les gabonais sachent qu’il est important de revoir notre code, de balayer devant chez soi. Je sais que l’application est souvent difficile mais nous essayerons de pouvoir communiquer plus pour que les gabonais puissent bien appliquer cette loi» a déclaré la ministre en charge de l’Environnement.

En donnant les directives au cabinet judiciaire chargé d’élaborer le nouveau code, la ministre Koko a souhaité que «mieux que la répression, c’est l’incitation, la facilitation et la promotion qui vont permettre de réconcilier les objectifs du développement avec les exigences de la pérennité des ressources, la réduction des nuisances et la construction d’un cadre de vie sain».

La refonte du code gabonais de l’environnement intervient alors que la capacité du gouvernement à protéger les écosystèmes locaux a récemment vivement été remise en cause, notamment dans le cadre de négociations relatives aux grands projets d’exploitation miniers pour lesquels les études d’impact ont été jugées trop légères par les ONG environnementales.

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