La Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) a célébrée mardi à Libreville, la journée mondiale pour le travail décent, a appris mercredi l’AGP.

A cette occasion, le secrétaire général de la CGSL, Etienne Francis Mayombo a défini le travail décent comme un concept et un axe de travail développé par l’Organisation internationale du travail (OIT) pour apporter à chaque être humain, un socle minimum de droits vitaux.

L’OIT encourage les décideurs nationaux et partenaires sociaux à mieux concevoir et mettre en oeuvre des stratégies nationales, afin de réaliser l’objectif du plein emploi productif et d’assurer un travail décent pour tous, en stimulant le dialogue et la réflexion sur les options du Bureau international du travail (BIT), a souligné M. Mayombo.

 »Notre dialogue social accuse un retard considérable et il est plus qu’urgent pour le gouvernement gabonais d’honorer ses engagements vis-à-vis des populations en améliorant leurs conditions de vie et en leur permettant de vivre en paix et en égalité », a-t-il relevé.

Selon lui, cette journée est une opportunité pour leur structure syndicale d’interpeller les patronats et employeurs, afin qu’ils adhèrent de manière responsable au programme de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sur  »la prévention des risques professionnels », objet d’un colloque tenu à Libreville du 30 septembre au 2 octobre dernier.

Les manifestations liées à cette journée ont également été marquées par un atelier d’information, de sensibilisation et de formation sur la création d’entreprise.

La journée mondiale pour le travail décent est célébrée pour la première fois dans l’histoire de l’OIT le 7 octobre à travers le monde. Cette manifestation symbolise la période au cours de laquelle la classe ouvrière travaillait dans des conditions extrêmement pénibles en Angleterre, rappelle-t-on.