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Gabon – Nouveau Roman: Le chant des chimpanzés (Auteur: Daniel Mengara)

Le chant des chimpanzés
Le chant des chimpanzés, Par Daniel Mengara, Cliquez pour agrandir image

Le chant des chimpanzés
Daniel Mengara

Le chant des chimpanzés est le récit d’un jeune garçon de dix ans qui, caché sous un lit, voit sa mère et ses deux petites sœurs sauvagement assassinées par des soldats venus nuitamment arrêter son père. Ayant par miracle échappé aux soldats, le jeune garçon découvre dix ans plus tard que son père est toujours vivant, quoique gardé secrètement prisonnier dans les geôles du Grand Camarade Président Trebla Dranreb Ognob, un dictateur sanguinaire qui règne d’une poigne de fer sur le pays imaginaire de Bibulu depuis quarante ans. S’ensuit alors un échange épistolaire clandestin entre père et fils qui mènera peu à peu, au travers de réflexions et de questionnements philosophiques, à une prise de conscience par le jeune homme des grands maux culturels et politiques qui ruinent l’Afrique. A la fin, au moment où la tension monte pour révéler un pays dévasté par les turbulences révolutionnaires, un seul choix s’impose au peuple : le chant des chimpanzés.

Le chant des chimpanzés offre au lecteur un nouveau regard sur le continent africain. C’est un regard qui, sans ambages, décortique et illumine les errements despotiques qui, en Afrique postcoloniale, ont condamné les peuples et les nations à des misères inexplicables. C’est enfin un regard qui, au travers d’un récit violent animé par un style d’écriture brutal et subversif, accuse, condamne et se porte résolument vers l’avenir.

Daniel MengaraDaniel Mengara est né à Minvoul, petite ville du nord du Gabon. Ayant fait ses études au Gabon, en France et aux Etats-Unis, il est actuellement professeur à Montclair State University (Etats-Unis) où il enseigne les littératures africaines et antillaises de langue française. Directeur de la Society of Research on African Studies (SORAC), Daniel Mengara est aussi le leader du BDP-Gabon Nouveau, mouvement politique activiste d’opposition qui travaille à la démocratisation du Gabon. Daniel Mengara est l’auteur de La représentation des groupes sociaux chez les romanciers noirs sud-africains (L’Harmattan) Images of Africa : Stereotypes and Realities (Africa World Press, 2001) et Mema (Roman en anglais, Heinemann/African Writers Series, 2003). Le chant des chimpanzés est son premier roman de langue française.

INFORMATION ACHAT

  • Editions L’Harmattan, ISBN : 978-2-296-03524-9 – Publication octobre 2008 • 244 pages – 22 Euros
  • Alapage.com, ISBN : 978-2-296-03524-9 – Publication octobre 2008 • 244 pages – 20,90 Euros
  • Amazon.Fr, ISBN : 978-2-296-03524-9 – Publication octobre 2008 • 244 pages – 20,90 Euros


EXTRAIT 1
Ils l’ont emporté cette nuit-là. Ils l’ont surpris dans son sommeil. Ils sont venus en pleine nuit, brusquement, annoncés seulement par le bruit assourdissant de moteurs de véhicules militaires. Ils se sont arrêtés devant chez nous dans un soudain crissement de pneus pressés affrontant sans pitié le gravier sec et poussiéreux de cette ingrate période de grande saison sèche. Crissement de pneus immédiatement suivi du koup koup koup saccadé de brodequins atterrissant sauvagement sur la cour desséchée de notre vieille maison. Des ordres susurrés furtivement ; de lourds pas feutrés déployés tout autour de la maison, mais vite trahis par l’épouvante de poulaillers et de cochons dérangés dans leurs sommeils innocents. Puis, comme pour accentuer l’indicible profanation faite à la tranquillité sacrée de la nuit, le kom kom kom de poings impatients frappant bruyamment à la porte, et une voix rauque qui crie dans un fulasi approximatif — Au nom di Gran Camarat Présida dé la Répiblique, nous vous sommons d’ouvri immédiatéma cette porte !
A l’intérieur de la maison, la surprise est totale. A la tétanisante torpeur qui embrume la dizaine d’yeux encore ensommeillés s’ajoute la confusion d’un éveil trop brusque. On croit rêver, mais on se rend vite compte qu’il ne s’agit pas d’un rêve. On murmure et on se rend compte de la gravité du moment. On se met à trembler. On se met à redouter les drames à venir. La vie passée dans la semi-clandestinité défile et redéfile dans les consciences comme un effroyable film d’horreur que l’on préfèrerait ne pas re-garder, mais qui fascine tellement que l’on n’ose point s’en détourner. Un film qui est comme ces rêves bizarres où, impuissant, on se voit inexorablement mourir, juste pour se réveiller en sursaut au dernier moment, dans l’épouvante la plus totale. On a alors l’impression d’avoir échappé à une mort certaine. Mais pour combien de temps encore ?
EXTRAIT 2

« Oh, papa ! Ce n’est que maintenant que je commence à comprendre. Pendant longtemps, ta vie m’est demeurée mystère. Mes dix premières années auprès de toi furent des années de joie, des années d’innocence pendant lesquelles ta discrétion et la dextérité de la femme qui fut tienne surent nous protéger, mes sœurs et moi, des réalités de ton combat. Tu partais souvent la nuit et rentrais tard. J’entendais beaucoup chuchoter autour de toi et je voyais de nombreux pas feutrés t’approcher de nuit comme de jour, pour plus de chuchotements encore. Même quand tu accueillais clandestinement des gens chez toi, les chuchotements continuaient et je me demandais bien, à cette époque, de quoi vous parliez et pourquoi vous discutiez à voix si feutrées. Parfois, vaincu par la curiosité, je m’approchais, venais me tenir derrière ta chaise et écoutais. Les murmures qui sortaient de vos bouches ne surent jamais éclairer mon esprit. Seules quelques bribes de paroles cueillies ici et là me parvenaient : Grand Camarade, dictatureassassinat, torture, kidnappings, crime rituels, corruption, exils, fuites, manifestations, complots, blessés, répression… Des paroles qui, à l’époque, ne voulaient rien dire pour mon esprit encore vide des réalités du monde. Seuls les mots « Grand Camarade » avaient une réelle résonance dans mon esprit d’enfant. Qui, en effet, ne savait pas les mots « Grand Camarade » à Bibulu ? De gré ou de force, tout le monde dans ce pays se devait de connaître le Grand Camarade. Tout le monde se devait de le servir et tout le monde se devait de le réciter, par cœur. A l’école, aucun cours ne commençait le matin sans qu’un hommage national ne fût au préalable rendu au Grand Camarade Trebla Dranreb Ognob, l’homme qui avait sauvé notre pays Bibulu de l’obscurantisme et rénové les citoyens déchus que nous étions. C’est du moins ce qu’il affirmait sans cesse lui-même dans un discours radiophonique diffusé tous les matins pour, dès le réveil, enseigner aux uns et aux autres l’insondable et titanesque philosophie née de ses incomparables pensées.
« – L’argent acquis malhonnêtement est un venin, ne cessait-il de proclamer dans les radiodiffusions matinales avec lesquelles il rythmait l’éveil quotidien de la nation. Et pourtant, on vit au fil des années les comptes personnels du Grand Camarade gonfler rapidement dans les banques nationales et internationales dans lesquelles il amassait son pactole, sans que personne ne sût expliquer de manière rationnelle la source d’une fortune aussi colossale. Et comment l’aurait-on pu ? A Bibulu, c’était un crime de lèse-majesté que de fouiner dans les affaires personnelles du Grand Camarade. Vouloir savoir combien d’argent il gagnait chaque mois constituait une insulte contre sa personne et une atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Aujourd’hui, père, personne ne sait toujours combien gagne mensuellement le Grand Camarade et beaucoup ont tout simplement fini par conclure que le salaire du Grand Camarade, c’est la caisse de l’état, dans laquelle il se sert directement pour satisfaire ses lubies et celles de son innombrable progéniture. De nombreuses rumeurs ont circulé récemment qui racontent comment le Grand Camarade a acquis une partie de son immense fortune. Les mauvaises langues qui lui en veulent ont fait courir le bruit selon lequel le Grand Camarade, au cours des quarante dernières années, se serait comporté en véritable pirate détrousseur de petits Blancs. Quand, par exemple, des Blancs arrivaient à Bibulu pour y faire des affaires, le Grand Camarade les faisait séquestrer pendant deux heures dans son bureau et, sans autre forme de procès, leur demandait son péti cado.
« – Alors, ti m’as apporté mon péti cado, hein, lé péti Blanc ? demandait-il toujours avec un sourire bête à ses invités forcés. Quand, surpris, le « péti Blanc » hésitait, le Grand Camarade le menaçait immédiatement de prison pour atteinte à la sécurité de l’état. Le « péti Blanc » était alors obligé de « donner » son « petit cadeau » en faisant virer séance tenante de l’argent dans un des multiples comptes suisses du Grand Camarade. Il sortait alors du bureau de « ce fou » en courant, trop heureux qu’il était de retrouver sa liberté. Certains des « pétis Blancs » ainsi traumatisés retournaient immédiatement dans leur pays, jurant sur la tombe de leur mère de ne plus jamais remettre pied en terre nègre. Mais d’autres « pétis Blancs » se montraient plus téméraires et, surtout, plus réalistes. Ils comprenaient, eux, que la seule manière de pouvoir profiter des immenses richesses de Bibulu consistait à satisfaire aux lubies du Grand Camarade, même si, au départ, le contact avec lui se faisait de manière quelque peu inhabituelle. C’est ainsi que, de bouche à oreille, les « pétis Blancs » « réalistes » du monde se communiquèrent les manies du Grand Camarade Président. Dès lors, ils ne se hasardèrent plus à venir à Elliverbil, capitale de Bibulu, sans préparer à l’avance lé péti cado di Gran Camarat

EXTRAIT 3
 » Bibulu se meurt, papa, et ce tyran en est responsable. L’immoralité accable Bibulu parce que le Grand Camarade Président l’a voulu ainsi. Il a donné l’exemple et le reste du pays a suivi. As-tu vu le nombre d’enfants bâtards pondus non seulement par ses sbires, mais aussi par lui-même de par le pays, enfants souvent abandonnés à eux-mêmes et dont certains errent par monts et par vaux comme des moutons sans berger ? Ces enfants issus du mensonge et de la trahison sont aux yeux de cette nation opprimée l’insupportable fruit des ravages faits à nos sœurs, mères et tantes par le Camarade Président. Le despote a tellement affamé et appauvri ce pays qu’il a acculé notre peuple à la prostitution qui souille le corps et avilit les esprits.
 » Père ! Les rumeurs qui circulent sur la manière dont le Grand Camarade s’assure de la fidélité de ses subalternes sont plus que dégoûtantes. Le bruit court en effet que pour pousser ses sbires à la soumission et à la docilité les plus absolues, le Grand Camarade aurait établi dans les mécanismes de consolidation de son pouvoir d’obscurs rituels qui obligent les ministres et autres personnalités nommés à des postes importants à lui donner leurs femmes et leurs filles en offrande. Ils doivent par ce moyen lui signifier, sans ambiguïté aucune, leur indéfectible loyauté et l’esprit de soumission qu’il attend d’eux. Et pour bien prouver au Grand Camarade qu’ils lui resteront éternellement fidèles, les impétrants sont, le jour du grand sacrifice, invités à écouter, assis dans l’antichambre annexe à la chambre des supplices, les gémissements et beuglements coïtaux du Grand Camarade arc-bouté entre les jambes bien écartées de leurs épouses ou de leurs filles souvent en bas âge. Ceux qui ont connaissance de ces rituels disent qu’il arrive même que le Grand Camarade exige que mères et filles lui soient offertes en même temps et que les bénéficiaires de nominations assistent en personne au spectacle des infâmes orgies incestueuses. C’est ainsi que, assis sur un canapé judicieusement placé à côté du lit sacrificiel, ils subissent sans broncher l’humiliation de voir leurs femmes et leurs filles possédées et sodomisées sous leurs propres yeux par le Grand Camarade. Selon la rumeur, des familles entières seraient devenues la proie de ces pactes sataniques.
EXTRAIT 4

 » Père ! Le Colonel Medang, à cet instant de son récit, fit une pause. Son regard se promena quelques secondes dans l’inconnu. Pendant ces quelques secondes d’arrêt, je lus dans ses yeux des choses terribles qui me donnèrent le frisson. Ses yeux s’humectèrent de larmes vite séchées par la chaleur de midi. Je me rendis alors compte que l’histoire de la mort du président Mbana avait laissé en lui tout comme en les citoyens de cette nation traumatisée des séquelles durables qui n’avaient pas encore fini de s’estomper. Se ressaisissant, il reprit un récit qui avait fini par me fasciner au plus haut point.
 » Un soir, continua le Colonel la gorge serrée, alors que les médecins du président Mbana prévoyaient déjà que leur illustre patient ne finirait pas la nuit vivant, une soudaine commotion se fit entendre dans sa suite hospitalière. Monsieur le Chef de cabinet avait apparemment entrepris de faire sortir tout le monde de la chambre présidentielle, déclarant à qui voulait l’entendre que le Président lui avait murmuré à l’oreille qu’il voulait lui parler seul. Tout le monde enfin évacué, Ognob s’y enferma avec le président. Il en ressortit une heure plus tard, les larmes aux yeux.
 » — Il est parti, avait-il annoncé en se jetant aussitôt par terre. Il se mit à gigoter comme un ver, se roulant comme un forcené sur le ciment rugueux de ce couloir d’hôpital soudain devenu maléfique. Il se mit tantôt à geindre, tantôt à aboyer des choses inintelligibles, s’arrachant les cheveux à la manière sauvage des femmes de chez nous au moment de pleurer la mort suspecte d’un époux. On dut le maîtriser et l’asseoir manu militari sur une chaise. Puis, pour tempérer son agitation, on lui offrit un verre d’eau fraîche qui le calma quelque peu. Après qu’il eut retrouvé ses esprits, Ognob trouva braqués sur lui les yeux de la dizaine de membres de la classe politique bibulienne qui avait fait le voyage sur Paris pour assister aux derniers moments de Léonard Mbana. Parmi eux se trouvaient non seulement le Colonel Medang, mais aussi le président de l’Assemblée nationale, l’homme que tout le monde pressentait comme l’hériter naturel du trône présidentiel de Bibulu.  » Qu’a dit le Président ?  » demandèrent à l’unisson les voix serrées des personnalités qui l’entouraient. Ognob, sortant soudain de sa détresse, jeta sur eux un regard qui leur glaça le sang, avant de déclarer :
 » — Le président Mbana, avant d’expirer — que Dieu ait son âme — m’a fait l’honneur de me nommer vice-président de la République. Et comme il est mort — que Dieu le tout-puissant garde bien son âme — la constitution, telle que nouvellement modifiée, et la suprême responsabilité qui en découle, me commandent, comme il se doit en ce moment solennel, d’accepter, et j’accepte, immédiatement, le poste et la fonction de nouveau président de la République de Bibulu.
« Père ! Ognob aurait, selon le Colonel Medang, dit ces mots exactement de cette manière, dans un fulasi impeccable et sans faute qui tranchait brutalement avec le charabia embrouillé que l’on avait pris l’habitude d’entendre sortir de sa bouche. C’était comme si Monsieur le Chef de cabinet, avec l’aide d’un ami blanc, avait par anticipation pris le temps de soigneusement préparer ce petit discours solennel, et ceci en connaissance de cause !

Exprimez-vous!

  1. salut a tous
    vos débats passionnés sont très hilarant , c’est vrai que votre roman est très bon (ça reflète votre pensée).
    c’est vrai que le système de notre cher pays est pourrit mais soyons reconnaissant par le fait que nous sommes l’un des rares pays de l’Afrique sub saharienne ou il y’a une moindre pensée pour les études de nos jeunes (même s’il y’a la triche aussi dans l’attribution des bourses)
    je veux dire par là que bongo n’a rien a y voir il n’a obligé personne a boire du sang avec lui (car chacun d’entre nous a son libre arbitre et la vie est un choix).
    si ceux qui aiment la facilité et le pouvoir vendent leur âme a bongo pour être seulement dans la classe moyenne (parce que au gabon il n’ya pas de vrai riche) c’est leur choix.
    fort est de constater que tous ceux qui ont eut la possibilité de sortir de notre gabon natal pour faire des études ,grand est leur désarroi de savoir que bongo et son équipe ont vendu le gabon et tous ont cet esprit critique , ce rêve de vouloir tous changer en un clic.mais sachez que nous avons du chemin , longue est notre route parce que finalement bongo n’a rien a y voir c’est le peuple gabonais qui l’a accepté depuis .
    c’est comme deux personnes qui veulent vivre ensemble si dès la base il y’a des manquements ce n’est pas après 40 ans de mariage que les vielles habitudes vont partir par un clic a moins qu’on ne croit fermement au miracle de Dieu.
    pour ceux qui voudrions débattre moins de passion s’il vous plait

  2. salut a tous
    vos débats passionnés sont très hilarant , c’est vrai que votre roman est très bon (ça reflète votre pensée).
    c’est vrai que le système de notre cher pays est pourrit mais soyons reconnaissant par le fait que nous sommes l’un des rares pays de l’Afrique sub saharienne ou il y’a une moindre pensée pour les études de nos jeunes (même s’il y’a la triche aussi dans l’attribution des bourses)
    je veux dire par là que bongo n’a rien a y voir il n’a obligé personne a boire du sang avec lui (car chacun d’entre nous a son libre arbitre et la vie est un choix).
    si ceux qui aiment la facilité et le pouvoir vendent leur âme a bongo pour être seulement dans la classe moyenne (parce que au gabon il n’ya pas de vrai riche) ça n’engage qu’eux.
    parce que tous ceux qui ont eut la possibilité de sortir de notre gabon natal pour faire des études grande est leur désarroi de savoir que bongo et son équipe ont vendu le gabon et tous ont cet esprit critique ce rêve de vouloir tous changer en un clic.mai sachez que nous avons du chemin , longue est notre route parce que finalement bongo n’a rien a y voir c’est le peuple gabonais qui l’a accepter depuis .
    c’est comme deux personnes qui veulent vivre ensemble si dès la base il y’a des manquements ce n’est pas après 40 ans de mariage que les vielles habitudes vont partir par un clic a moins qu’on ne croit fermement au miracle de Dieu.
    pour ceux qui voudrions débattre moins de passion s’il vous plait

  3. Je ne sais guère autant de choses que vous, mais je vis ou je subis, tout comme vous-certainement-les affres des passions égocentriques et mortifères de nos dirigeants! mais de grace, j’ai la ferme confiction que leur déclin a commencé et qu’en ces moments il faut former une équipe, qui, se soustrayant d’une ambition de règlement de compte s’inscrira dans la logique de la reconstruction ou de la construction-si nous pensons que notre patrie n’a vraiment jamais été construite- Je m’exclu toutefois du principe du “laisser-aller” et du “laisser s’en aller” c’est à dire que si le règlement de compte doit etre impérativement oublié malgré la douleur que nous ressentons tous due à la ruine de nos terres, tous conviendront avec moi, y compris ceux qui perdurent au pouvoir, qu’il faut que chacun rende les comptes, de la manière dont il avait géré lorsqu’il aurait été placé à tel ou tel autre poste. Je pense qu’il ne doit pas s’instaurer des propos envenimés entre gabonais à ce moment de l’histoire car de toute façon c’est le régime qui en profite, sachez le bien; malgré tout, ils resteront soudés pour préserver leurs intérêts or un peuple divisé n’aura qu’une seule chance: aller chez Dieu par leurs armes. Alors, je croix qu’il est sage de construire le changement ou du moins la transition sur ces socles: s’unifier (en dépassant le régionalisme et le tribalisme), amener les dirigeants actuels à prendre conscience qu’ils auront un devoir ultime: rendre des comptes pour tout, pas pour la guillotine ou la comdanation à mort mais pour d’abord appliquer un principe communautaire: juger et justifié et appaisser les rancoeurs, les rancunes, les frustrations, etc. du peuple. ensuite, cela permettrait, pourquoi pas,de répertorier les possessions de nos frères qui dirigent, à savoir, argent liquide, bien matériels, et autres acquis malhonnètement et procéder à la restitution autant que cela sera possible, ainsi plusieurs d’entre eux seront acquiter…Je peux vous exposer le reste de mon projet pour ce pays si bien sur vous le souhaitez! Le sang est une très mauvaise arme de victoire, la terre qui en goute en réclame toujours et toujours, et comme vous le savez: elle ne se rassasie jamais, alors construction avec les gens nouveaux et les repentants. Si je passe pour etre rêveur, personne ne doutera que le rêve naît du désir, le désir enfant l’acte, et l’acte juste est vecteur de progrès! et si d’autre me trouvent complaisant, je pense qu’il faut laisser le reigne à la raison qui est le fondement des grandes avancées, en effet, l’émotion nous enflamme et nous poussent, en violent l’autorité de la raison, aux actes malsains dont nous porteront les séquelles durant notre existence. Ainsi, chers frères et soeurs, “en toute chose-j’ajouterai en toute situation-, il faut savoir raison gardée” écrivez-moi si possible à koumossima@yahoo.fr ou bekalexavier@yahoo.fr
    (propos non relus)

  4. Bonjour chers compatriotes!

    Je ne sais pas guère autant de choses que vous, mais je vis ou je subis, tout comme vous-certainement-les affres des passions égocentriques et mortifères de nos dirigeants! mais de grace, j’ai la ferme confiction que leur décli a commencé et qu’en ces moments il faut former une équipe, qui, se soustrayant d’une ambition de règlement de compte s’inscrire dans la logique de la reconstruction ou de la construction-si nous pensons que notre patrie n’a vraiment jamais été construite- Je m’exclu toutefois du principe du « laisser-aller » et du « laisser s’en aller » c’est à dire que si le règlement de compte doit etre impérativement oublié malgré la douleur que nous ressentons tous due à la ruine de nos terres, tous conviendront avec moi, y compris ceux qui perdurent au pouvoir, qu’il faut que chacun rende les comptes, de la manière dont il avait géré lorsqu’il aurait été placé à tel ou tel autre poste. Je pense qu’il ne doit pas s’instaurer des propos envenimés entre gabonais à ce moment car de toute c’est le régime qui en profite, sachez le bien malgré tout, ils resteront soudés pour préserver leurs intérêts or un peuple diviser n’aura qu’une seule change: aller chez Dieu par leurs armes. Alors, je croix qu’il est sage de construire le changement ou du moins la transition sur ces socles: s’unfier (en dépassant le régionalisme et le tribalisme), amener les dirigeants actuels à prendre conscience qu’ils auront un devoir ultime: rendre des comptes pour tout, pas pour la guillotine ou la comdanation à mort mais pour d’abord appliquer un principe communautaire: juger et justifié et appaisser les rancoeurs, les rancunes, les frustrations, etc. du peuple. ensuite, cela permettrait, pourquoi pas,de répertorier les possessions de nos frères qui dirigent, à savoir, argent liquide, bien matériels, et autres acquis malhonnètement et procéder à la restitution autant que cela sera possible, ainsi plusieurs d’entre eux seront acquiter…Je peux vous exposer le reste de mon projet pour ce pays si bien sur vous le souhaitez! Le sang est une très mauvaise arme de victoire, la terre qui en goute en réclame toujours et toujours, et comme vous savez qu’elle ne se rassasie jamais, alors construction les nouveaux et les repentants. Si je passe pour etre rêveur, personne ne doutera que le rêve naît du désir, le désir enfant l’acte, et l’acte juste est vecteur de progrès! et si d’autre me trouvent complaisant, je pense qu’il faut laisser le reigne à la raison qui est le fondement des grandes avancées, en effet, l’émotion nous enflamme et nous poussent, en violent l’autorité de la raison, aux actes malsains dont nous porteront les séquelles durant notre existence. Ainsi, chers frères et soeurs, « en toute chose-j’ajouterai en toute situatio-, il faut savoir raison gardée » écrivez-moi si possible à koumossima@yahoo.fr
    (propos non relus)

  5. Très bien Bobo, SYD mange dans la main de Bongo, et cherche des excuses stupides pour justifier le pillage du Gabon pour Bongo.
    Bongo finance les partis politiques en France, y compris Le Pen, mais au détriment du peuple Gabonais, et SYD trouve dans la rapacité de Bongo quelque chose de positive.

  6. Vraiment, je ne comprends pas l’origine de cette polémique sans sens. Ce gars qu’on appelle SYD ne semble pas comprendre ce qu’il dit. Où est le rapport entre écrire un roman, ce qui est un acte intellectuel, et la politique? Est-ce que Mengara a écrit ce roman pour se faire acheter par Bongo, ou parce qu’il est un intellectuel qui a la capacité mentale de s’exprimer? Si j’ai bien compris, ce roman est le deuxième que Mengara a écrit, sans compter les autres livres. Qu’est-ce qui, selon vous, le disqualifie comme intellectuel? Que vous ne souteniez pas le Mengara politique, on peut vous comprendre. Mais faire l’amalgame entre le Mengara intellectuel dont la carrière intellectuelle se déroule hors du système Bongo aux UA, et le Mengara politique qui condamne le régime Bongo, est un signe de mauvaise foi.

    Quand tu accuses Mengara d’être un corrompu avéré, quelles preuves as-tu? Mengara a un travail comme professuer aux USA, tout le monde le sait. Ce n’est pas Bongo qui lui a donné ce travail de prof, et ce n’est pas Bongo qui le nourrit ou qui alimente sa vie inellectuelle.

    Les corrompus, on les connait. Ce sont ces gens là que tu vantes, qui sont sur le tearrain mais qui mangent dans la main de Bongo. Y compris probablement toi-même puisque tu attaques un gars qui, chaque jour, nous démontre sa carrure intellectuelle e son indépendance. Entre Mamboundou ou Mba Abessolo qui sont aux Gabon et Mengara, je préfère Mengara. Mamboundou et Mba Abessole mangent dans la main de Bongo, Mengara non. A quoi ça sert d’être au Gabon comme tu dis si c’est pour manger dans la main dde Bongo? D’ailleurs, où est cette opposition dont tu parles? On ne la voit plus deplus longtemps.

    Je pense que ce SYD est probablement un idiot comme on en voit de plus en plus chez les maboules qui soutiennent Bongo. Ils n’ont plus le sens de l’objectivité. Au lieu de saluer l’accomplissement d’un compatriote qui vient de publier un roman, il vient mélanger les pédales dans tous les sens et lancer des inepties qui montrent bien qu’il est un idiot de plus.

  7. SYD
    Il y a donc deux SYD, l’analphabète illisible qui prend pitoyablement le parti du pygmée de Franceville. Et un 2ème SYD qui reçoit une certaine somme de SYD 1 pour répondre à mon post. C’est comme cela que ça marche dans le clan.
    Une place au soleil dites-vous ! Si c’est pour finir comme vous avec le cerveau carboniser par le soleil de votre égoïsme, NON MERCI. Je n’ai pas eu besoin de me prostituer pour Bongo pour me faire une place au soleil, je l’ai faite avec la sueur de mon front, et non au détriment de notre peuple.
    Le fumier c’est vous qui phagocyter les richesses du pays pour venir faire le singe à Paris, et malgré le mépris que vous faites l’objet par vos « amis » Français. Pauvre NEGRIER.

  8. bemba vous etes stupide,denué de tout bon sens,franchement vous faites preuve d’un rebondissement intellectuel irrevocable,qu’est ce que sa veut bien dire écrire en batéké???,non seulement c’est une phrase incohérente mais saugrenue à ton image,vous etes absurde à la fin car si vous aviez un peu de lumière dans votre malheureux esprit,si vous en avez d’ailleurs vous deviez comprendre dans mes propos que je ne suis pas téké et je suis loin d’etre favorable au système en place,si vous avez des affinités politiques avec daniel Mengara il y va de ta responsabilité,de ta convition à soutenir le mouvement politique de ton choix et vous en avez parfaitement des coudées franches à le faire.et moi egalement en tant que « personne juridique » je suis en parfaite legitimité d’avoir une opinion..alors m’invectiver parce que vous et moi on a pas la meme vision politique dénote de ton caractère futile,’d’une absurdité outrancière qui n’est plus de notre siècle.tu ferais mieux de te déniaiser pour le bien du reste de ta vie….vous vous mettez en spectacle pour peut etre vous faire une place au soleil,mais cet excès de zèle fait de vous une victime de votre propre frivolité, frivolité,saches une chose ON NE SUIT PAS LA LUMIERE PARCE QU’ELLE ECLAIRE MAIS ON LA SUIT PLUTOT PARCE QU’ELLE VOUS ECLAIRE,inculquez cela dans ce qui vous sert de ciboulot;espèce de fumier!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  9. SYD, tu ferais mieux d’écrire en Batéké, la langue de ton maître Bongo. tu es illisible. Ce n’est pas des fautes que tu fais, mais des catastrophes en orthographe. Si le pygmée au pouvoir depuis plus de 40 ans a Gabon, fait autant de fautes, et est aussi intelligent que toi, je comprend pourquoi que 70% de la population gabonaise vit en dessous du seuil de pauvreté.

  10. le problème avec toi, SYD, est que tu ne sais pas de quoi tu parles. Même les Mamboundou et les Mba Abessole ont été en exil. Ils sont rentrés au Gabon ensuite. Alors, ne parle pas de ce que tu ne connais pas, pauvre jaloux va.

  11. qu’est ce que vs appelez^intellectuel vs?,un corrompu averé ki veut assouvir poliquement ses egoismes personnels?loin de defendre une cause perdue k’est celle des dirigeants gabonais auxkels notre docteur livre une bataille sans merci,mais tous on le sait une bataille a distance est un combat pueril et perdu d’avance….docteur,jai du respect pour des gens ki aiment la confrontation,la contradiction,pire enkor ds un pays comme le notre ou l’impunité,l’injustice,les malversations de tout genre regnent en maitresses absolues,mais en etant aux us,on se rend rend compte ke vs netes pas objectivé,vs pratiqué une guerre aerienne,une philosophie de la peripherie,on le sait votre combat a pour origine le systeme en place en guise de koi il fo fr regner la democratie…arretons de tromper le peuple gabonais!!! svp ayez pitié dun peuple innocent ki na rien fait pour meriter ce girouetage dont vs faites montre
    !

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