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Gabon: Fête du nouvel an : la flambée des prix menace le panier de la ménagère

Libreville, les populations s’interrogent sur la stratégie pour joindre l’utile à l’agréable en vue de la célébration du nouvel an, car le panier de la ménagère est fortement menacé. A « Mont-Bouët », le plus grand marché de Libreville, Georgina Ella, la quarantaine environ, mère de quatre enfants, est en train de faire des achats pour le « grand jour ». Malgré l’engouement, la dame exprime son étonnement devant un « tas » de trois tomates, désormais passé à 200 FCFA contre 100 FCFA d’ordinaire.

« C’est vraiment terrible ! Tout est cher ici ! De simples petites tomates coûtent aussi cher maintenant !», s’exclame cette mère, toute scandalisée.

Ayant un revenu mensuel de 80.000 FCFA, Georgina Ella affirme ne « pas pouvoir joindre les deux bouts en cette période  » de fêtes.

Elle avoue : « Cela est difficile pour moi. Comment peut -t-on bien passer une fête dans ces conditions? ».

Les produits de première nécessité (poisson, volaille ou savon) connaissent une augmentation constante depuis 2007, à l’exemple du prix du sac de riz de 50 kg qui est passé de 14 000 à 18 000 francs CFA.

Les commerçants rencontrés déclarent que cette augmentation est la conséquence des taxes douanières de plus en plus élevées. « L’augmentation ne vient pas de nous. Nous constatons que les taxes augmentent tout le temps », soutient Marguerite, une commerçante spécialisée dans la vente des tomates.

Ainsi, l’hypothèse d’un renchérissement des prix en cette période festive n’est pas à exclure.

Pour contourner la difficulté, beaucoup de librevillois vont faire leurs emplettes sur la route nationale 1, soutenant que de ce coté, les prix seraient à la portée de toutes les bourses.

C’est le cas de Ghislain Mbadinga qui dit être contraint de s’y rendre : « je suis sûr de mieux et bien faire mes achats, pour les fêtes», déclare-t-il.

En avril dernier, un comité interministériel « ad hoc » a été mis sur pied par le gouvernement pour prévenir et gérer une éventuelle flambée des prix des produits de première nécessité dans le pays. Cela n’a visiblement pas endigué la tendance haussière dont la ménagère gabonaise observe les effets dans son panier.

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