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Gabon: Le gouvernement va du 7 au 8 faire une autopsie de la crise internationale

Le gouvernement gabonais organise du 7 au 8 janvier à Libreville une conférence gouvernementale sur le thème : « la crise financière internationale et les perspectives de l’économie gabonaise », dont l’objectif sera de trouver des solutions alternatives pour endiguer l’onde de choc de la crise mondiale.

L’exploitation forestière est un des piliers de l’économie gabonaise, tant en termes d’emplois créés que de richesses générées au profit de l’Etat, des entreprises, comme des ménages. Or la propagation de la crise financière actuelle née entre autres, de la crise immobilière américaine dont les effets sont semblables à ceux du krach boursier de 1929, a entraîné une forte contraction de la demande globale des pays du Nord et de l’Asie qui ont restreint l’accès du bois gabonais à leurs marchés.

De proche en proche, l’économie de la filière bois a été frappée par la bourrasque de cette crise de sorte que le ventes à l’export de grumes reculent fortement (- 10,2%) actuellement. Le tableau est quasiment, indentique pour les exportations de bois œuvrés qui enregistrent une stagnation (+ 2,45%), les recettes de la filière bois diminuent de 6,93%, les droits et taxes de sorties perçues sur les grumes reculent de 11,02% et la fiscalité en amont baisse de 14%.

La direction générale de l’Economie prévoit une baisse de la production nationale des grumes du fait de l’application stricte de la politique des quotas.

Les exportations de grumes connaîtraient alors une diminution de volume autour de 1,7 million de m3, dont 1,4 million de m3 pour les quotas autorisés et 300 000 m3 pour les forestiers non assujettis au principe de quotas.

Depuis le 1er janvier 2009, l’abattage de certaines espèces végétales à usages multiples de la forêt gabonaise est interdit pour une durée de 25 ans. Cette décision a été prise par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 19 décembre 2008.

Ces espèces classées non exploitables et non commercialisable sont entre autres : l’Afo, l’Andok, le Douka (Makoré), le Moabi et l’Ozogo.

« Pendant cette période, l’Administration des eaux et forêts entreprendra sur l’ensemble du territoire, des campagnes de reboisement des espèces susvisées », avait signifié le ministre des sports et porte – parole du gouvernement, René Ndémézo’Obiang.

La forêt gabonaise qui est le second potentiel forestier d’Afrique couvre 200 000 km2, soit 85 % du territoire national. Elle compte plus de 400 essences d’arbres.

Ce potentiel est aujourd’hui estimé à 400 millions de m3, dont 130 millions de m3 d’Okoumé, principale essence exploitée et mondialement prisée pour la fabrication de contre-plaqué. 60 autres essences sont également exploitées, notamment dans la catégorie des bois divers.

Le budget de l’Etat gabonais pour l’année 2008 a été augmenté le 18 septembre de plus de 830 milliards de francs CFA, soit une hausse de 69,9% par rapport à la loi de finances initiale, principalement due à la flambée des prix du pétrole qui a entraîné une hausse de 32,6% des revenus pétroliers.

La bonne tenue de comptes des finances publiques ont permis à l’Etat d’augmenter les dépenses d’investissement sur ressources propres de 37,8 milliards de francs CFA.

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