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Gabon : Libreville veut renforcer la société civile africaine

La Programme de renforcement des acteurs non étatiques du Gabon (PROGEANE) organise depuis le 9 février dernier à son siège de Libreville la première édition du Forum international pour une société civile africaine forte (FISCAF). Ces assises doivent plancher sur l’élaboration d’un accord cadre des acteurs non étatiques pour le développement des possibilités de partenariat, de coopération, d’échanges et de fédération des acteurs du Sud et du Nord dans l’optique de renforcer leur implication dans l’élaboration des politiques publiques au service du développement du continent africain.

La Maison des Acteurs non étatiques (MANE) de Libreville accueille du 9 au 15 février le 1er Forum international pour une société civile africaine forte (FISCAF), qui entend fédérer les acteurs non étatiques du continent autour de l’objectif de devenir des interlocuteurs fiables des pouvoirs publics et partant, de solides partenaires du développement du continent.

Organisé par le Programme de renforcement des capacités des acteurs non étatiques du Gabon (PROGREANE), le FISCAF réuni les organisations de la société civile des pays du Sud et du Nord, les organisations régionales et internationales, les élus locaux, les médias, les institutions universitaires, les bailleurs de fonds, les représentants des administrations de tutelle ainsi que les ANE locaux.

Ces travaux visent notamment l’établissement de partenariats Sud/Sud et Nord/Sud ; le partage des expériences pour l’appropriation des stratégies existantes et leur adaptation au contexte local ; l’étude des moyens de mobilisation des ressources et des financements ; l’incitation à la représentation extérieure des ANE ; le renforcement des capacités et de la visibilité de la société civile africaine.

Cette première édition du FISCAF s’attachera à élaborer «l’accord cadre des acteurs non étatiques du Sud pour le développement du continent africain», dont chaque partie sera débattue par les participants qui émettront des propositions aux problèmes posés.

Au terme des travaux, une «Déclaration de Libreville» sera lue et approuvée, en attendant d’être adoptée par la prochaine édition du FISCAF.

Un comité de pilotage devrait également être mis en place pour le suivi des recommandations du Forum. Cette approche fédératrice doit établir des bases solides pour la mise sur pieds de l’Union de la société civile africaine (USCA).

«Si je me réfère à ce qui s’est passé à Addis-Abeba, où il y a eu la constitution de l’Union africaine et où un président a été élu pour un an, je pense qu’il s’agit là de l’intégration des Etats. Donc au niveau de la société civile, il serait bon que nous passions également à l’intégration des peuples. A partir de ce forum, nous essayerons de prendre des contacts pour voir ce que l’on peut faire pour avancer ensemble», a expliqué Guy Aho Tete Benissan, du Réseau des plateformes nationales d’ONG d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

«Il s’agit de redonner un dynamisme et de rendre crédibles ces associations. Nous attendons que ce forum puisse amener les associations de ce pays à mieux jouer leur rôle, à reconnaître l’enjeu de leurs actions, car on se dit que la société civile à son rôle à jouer, à ses droits à faire respecter et une ligne de conduite à tenir.Au niveau africain, il s’agit d’appeler nos frères et sœurs à être forts, à continuer sur le même chemin et partager nos expériences», a déclaré Jean Rémy Latif Ogoula, coordonateur de l’association gabonaise Génération Consciente.

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