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BURKINA FASO: Le 21ème FESPACO s’est officiellement ouvert à Ouagadoudou

Le 21ème Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO), a débuté officiellement ce samedi après-midi dans la capitale du Burkina Faso, avec un hommage au défunt cinéaste sénégalais, Sembène Ousmane rendu par Cheick Modibo Diarra, invité d’honneur pour cette édition qui s’est déroulée au Stade du 4 août, retransmise par la télévision nationale burkinabé captée à Libreville.

Deux allocutions majeures ont ponctué cette cérémonie d’ouverture : celle du représentant du directeur général de l’UNESCO et celle de Cheikh Modibo Diarra, Invité d’honneur du FESPACO pour cette édition.

Le représentant du Directeur général de l’UNESCO a transmis aux autorités burkinabés les vœux de succès de son organisation, dont il a réitéré l’engagement à accompagner ce festival, dont c’est également le 40 ème anniversaire cette année et qu’il a défini comme « un des événements qui contribuent le mieux à l’intégration africaine dans le respect de la diversité culturelle ».

Relevant que le mérite de la longévité du FESPACO au Burkina Faso, le représentant de l’UNESCO a confirmé « l’appui intellectuel et le soutien matériel sans réserve » de cette dernière au pays hôte du Festival, un pays qui a « choisi d’accompagner le cinéma comme moyen d’expression des créateurs africains ».

Il a également salué la mémoire du défunt réalisateur sénégalais Sembène Ousmane, dont la mémoire est honorée par un hommage à la faveur de cette 21 ème édition. « Le FESPACO rend hommage à sa mémoire cette année, comme elle l’a fait pour son œuvre en 2007 », a-t-il relevé, avant de souhaiter « que cette édition soit un magnifique succès » et de conclure en affirmant : « l’UNESCO reste et restera fidèle au FESPACO ».

Parrain de cette 21 ème édition du FESPACO, le Dr Cheick Modibo DIARRA, Ingénieur aérospatial, navigateur interplanétaire et Président Afrique de Microsoft, a exprimé le privilège pluriel que constitue pour lui d’en être également l’invité d’honneur.

Cheikh Modibo Diarra a d’abord tenu à « saluer l’action du gouvernement burkinabé et celles d’hommes et de femmes dont l’action contribue à la pérennisation du FESPACO, important espace de promotion des œuvres cinématographiques ».
Puis il a rendu hommage à « l’Aîné des Doyens » du 7ème art africain. « C’est un honneur d’être associé à Ousmane Sembene. Je n’ai jamais rencontré Sembène », a-t-il dit.

J’aime à fréquenter en pensée Sembène, l’insoumis, qui disait « nous devons reconstruire le jour avec notre propre soleil » ».

« Sembène, le veilleur de nuit, n’est pas mort ! Alors que nous étions plongés dans une grande nuit, il a réussi à traquer les nuages de l’obscurité. Plus que tout autre, il avait compris que si l’on se couche, on est mort. Il aura réussi à nous sortir de la torpeur qui nous guettait », a dit avec grande émotion Cheikh Modibo Diarra qui a invité les successeurs de Sembène à « reprendre le flambeau ».

« Je voudrais, a conclu Modibo Diarra, interpeller les créateurs africains, afin qu’ils se saisissent des atouts du numérique pour transmettre à nos enfants les valeurs immémoriales contenues dans nos contes ».
Le stade du 4 août, qui a abrité la cérémonie solennelle d’ouverture de ce 21ème FESPACO, était pris d’assaut par des dizaines de milliers de spectateurs, qui ont pu assister à un spectacle en deux temps: un plateau artistique, avec une création musicale d’artistes burkinabé (Yeleen, Afif Naaba, Floby, Sissao) et un spectacle chorégraphique de 40 minutes créé par Irène Tassembédo, chorégraphe et réalisatrice burkinabé.
La touche panafricaine a été apportée par le musicien ghanéen Kodjo Antui.
Ce 21ème Fespaco a pour thème « Cinéma africain, tourisme et patrimoines culturels »

Sur les 664 films que le comité d’organisation a reçus de 75 pays, il en a retenu 374. 129 d’entre eux seront en compétition pour 24 prix, à savoir 20 longs métrages, 20 courts métrages, 30 documentaires, 29 films en TV Vidéo fiction, 13 dans la section Séries TV et 17 films dans la section Diaspora.

Le Gabon est représenté cette année au FESPACO par deux œuvres : « Le Divorce », de Manouchka Kelly LABOUBA et « Confession Finale », de André OTTONG.

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