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Gabon : La filière bois s’organise pour sortir du bourbier

La Commission interministérielle de suivi des mesures de sortie de crise de la filière bois a tenu une réunion le 13 mars dernier à Libreville pour dresser le bilan de leurs travaux sur les moyens de redresser ce secteur durement touché par la crise. La concertation des différents acteurs de ce secteur qui interviennent notamment dans le transport et la logistique des grumes a permis d’adopter des mesures incitatives susceptibles de permettre aux opérateurs du secteur de surmonter la baisse de la demande extérieure induite par la récession économique mondiale.

Face aux dommages collatéraux engendrés par la dégradation de la conjoncture économique mondiale qui ont frappé de plein fouet la filière bois au Gabon, le gouvernement avait décidé de la mise en place d’une Commission interministérielle de suivi des mesures de sortie de crise de la filière bois, qui s’est réunie du 3 au 5 mars dernier pour plancher sur les solutions envisageables pour redresser ce secteur-clé de l’économie nationale.

Au terme de cette session, la commission a tenu une réunion le 13 mars dernier au ministère de l’Economie forestière, à Libreville, pour rendre compte des fruits de ses travaux, en présence du vice-premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko.

Les opérateurs de la filière bois au Gabon, notamment le FIGA de la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG), la CTTG et la STCG, qui interviennent dans le transport et la logistique des grumes, ont pris part aux travaux de cette commission qui réunissait les représentants du ministère du Commerce, des Finances, des PME/PMI et de l’Economie forestière.

Rapportant «les efforts consentis pour soutenir la filière bois pendant la crise qu’elle traverse», le coordonateur de la commission, Vivian Nguema, a expliqué que «le ministère des Finances a procédé à la mise en place d’un certain nombre d’avantages aux operateurs de la filière bois».

«Les transporteurs et les manutentionnaires ont également procédé à la baisse d’un certain nombre des tarifs de leur prestation», a également annoncé madame Nguema.

«Ces négociations ont été rendues difficiles par des prises de position procédant d’intérêts économiques divergents», a indiqué le ministre de l’Economie forestière, Emile Doumba, annonçant toutefois «des avancées significatives», pour sortir ce secteur de la crise qu’elle traverse.

Le ministre a enfin invité les opérateurs et acteurs du secteur à «mettre en œuvre» les mesures adoptées par la commission pour une «amélioration d’ensemble de la situation des acteurs de la filière bois nationale».

Les fruits de la mise en œuvre de ces mesures devraient être évalués à l’occasion de l’état des lieux de la crise dans la filière bois qui doit se tenir en juillet prochain.

La baisse de la demande internationale consécutive à la crise financière avait entraîné d’importants problèmes de licenciements dans les sociétés d’exploitation forestière gabonaises où plusieurs centaines d’employés avaient perdu leur travail.

Après le secteur pétrolier et minier, le secteur du bois est en volume le second secteur qui alimente les caisses de l’Etat gabonais.

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