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Le G20 tend l’oreille à l’Afrique

Les recommandations formulées le 2 avril dernier à Londres par la délégation de l’Union africaine au nom du continent ont été prises en comptes dans les mesures adoptées par le G20 au terme de ce conclave. Conformément aux requêtes introduites par «la position commune de l’Afrique», le G20 a notamment décidé d’autoriser le Fonds monétaire international (FMI) à vendre ses réserves d’or pour accroître son soutien aux pays pauvres et de mettre en place un plan de relance du commerce international pour soutenir les économies des pays du Sud fortement dépendants de la demande extérieure.

Si un sommet ne suffit pas à révolutionner le système financier international, le conclave des 20 pays les plus riches du monde qui s’est tenu le 2 avril dernier dans la capitale britannique aura tout de même permis de jeter les bases d’une nouvelle donne économique mondiale.

Des mesures pour mieux réguler le système financier ont été annoncées, notamment le contrôle des fonds spéculatifs; le renflouement du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) à hauteur de 1100 milliards de dollars, ou encore la lutte contre les paradis fiscaux.

Sur deux points au moins, l’Union africaine a été entendue par les dirigeants du G20, à travers la «position commune de l’Afrique» présentée par le président de la Commission, Jean Ping.

Le G20 a notamment accédé à la recommandation de l’UA pour que le FMI puisse vendre ses réserves d’or pour accroître ses ressources et venir en aide aux pays pauvres. Les fonds réunis grâce à la vente des réserves d’or s’ajouteront aux 1100 milliards de dollars qui viendront renflouer les caisses des institutions de Bretton Woods.

«La Communauté internationale se dote d’un FMI à la taille des besoins, on donne au FMI les moyens d’intervenir partout où c’est nécessaire», a salué le directeur du FMI, Dominique Strauss Kahn.

L’autre requête de l’Afrique concernait la relance du commerce international que la crise a frappé de plein fouet, avec des répercussions socio économiques graves sur les économies des pays du Sud fortement dépendants de la demande extérieure.

Le G20 a annoncé à cet effet des mesures pour doper les échanges et sauvegarder le développement dans les pays à faible revenu. Ce plan dont les détails n’ont pas encore été précisés est chiffré à 50 milliards de dollars.

Aucune annonce chiffrée n’a en revanche été faite sur une éventuelle réduction de la dette. Le G20 s’est contenté de réaffirmer ses engagements pour réduire la pauvreté et doubler l’aide au développement d’ici à 2010. Des promesses que les pays africains ont déjà beaucoup entendues mais qui ont du mal à être mises en œuvre.

Le président américain, Barack Obama, a enfin déclaré que «les Etats-Unis sont prêts à prendre le leadership pour la défense des populations vulnérables. Nous allons soutenir les Nations unies et la Banque mondiale et le FMI pour prévenir les catastrophes humanitaires».

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