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Gabon: Santé: Forte affluence à l’hôpital Sino -gabonais de Libreville face à la grève dans la santé publique

L’hôpital Sino – gabonaise, situé au quartier Bellevue II, dans le 3ème arrondissement de Libreville, a enregistré ce mardi matin une forte affluence des patients liée à l’arrêt du service minimum au Centre Hospitalier de Libreville (CHL) consécutive à une grève observée depuis février par le Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS), a constaté un reporter de GABONEWS.

Nombreux sont les patients qui se rendent ainsi à l’hôpital Sino -Gabonais pour des consultations diverses.

« J’arrive du PK 13 avec ma fille qui souffre depuis lundi de terribles maux de ventre », confie une dame du 3ème âge, assise à l’entrée principale de cette unité.

Pour l’heure, le personnel gabonais officiant dans cette structure demeure au poste. Toutefois, les blouses blanches menacent d’emboîter le pas à leurs collègues du service public.

Outre l’hôpital sino-gabonais, les patients choissent également de gagner massivement l’Hôpital d’Instruction des Forces Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO), les cliniques et cabinets médicaux au point d’être débordés par cette affluence.

Les principaux hôpitaux et autres centres de santé du secteur étatique sont, à nouveaux, paralysés à la suite d’une décision du Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS), le 25 avril dernier.

Les protestataires s’élèvent contre les amendements décidés, selon –eux, unilatéralement par le gouvernement sur les modalités de répartition de la prime de servitude et de risques sanitaires qu’ils réclament depuis le déclenchement de leur grève en janvier dernier.

L’impact de ce mouvement se fait particulièrement sentir à Libreville ainsi que dans d’autres localités du pays où les malades semblent abandonnés à leur triste sort. « Si cela continue ainsi, il y a lieu de craindre le pire. Le désastre sera grand » s’inquiète un patient rencontré au CHL.

On ignore, pour l’heure, les statistiques « macabres ».

A la mi-journée, cependant, quelques familles éplorées se trouvaient- là témoigner des conséquences de la désertion des hôpitaux publics pour cause d’arrêt de travail.

Dimanche 26 mars dernier, le ministre de la Santé avait, pourtant, invité les personnels à la reprise des activités.

Cet appel intervenait après un conseil interministériel qui avait décidé d’accorder à ces personnels une prime liée aux servitudes et risques face à l’ « importance des multiples contraintes auxquels ils sont astreints ».

Pour l’Etat gabonais, il s’agissait de « répondre totalement aux revendications à savoir : le paiement de la prime de logement et celle relative aux primes de servitude et d’ancienneté appelée prime hospitalière ».

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