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Gabon : L'USAP refuse l' « accalmie sociale »

A l’occasion du point presse tenu le 26 mai dernier à Libreville, l’Union des syndicats du l’administration publique, parapublique et privée (USAP) a dénoncé l’accord signé par le gouvernement avec le patronat et les autres syndicat comme une «négation» des vrais problèmes posés par les travailleurs. L’USAP qui n’a par ratifié le document estime que le gouvernement tente d’esquiver les problèmes posés par les travailleurs entrés en grève dans les principaux secteurs d’activités du pays. A la veille de la signature entre le gouvernement, le patronat et les syndicats d’une accalmie sociale de 30 mois, le président de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (USAP), Fridolin Mvé Messa, a dénoncé cet accord qu’il a qualifié de «fuite en avant» du gouvernement.

L’USAP n’a pas ratifié cet accord le 27 mai dernier, qui instaure une trêve sociale pour donner le temps au gouvernement de satisfaire les revendications des travailleurs entrés en grève dans les principaux secteurs d’activités du pays.

«Le dessein inavoué du gouvernement est de s’assurer une voie royale pour ne point répondre aux attentes pourtant reconnues légitimes des travailleurs», a lancé le président de l’USAP, Fridolin Mvé Messa.

«Le gouvernement a manifestement fait le choix de la fuite en avant alors que les conditions de vie et de travail de la population laborieuse, tous secteurs confondus, se dégrade de jours en jours, le gouvernement fait la sourde oreille», estime le leader syndical.

Le président de l’USAP accuse le gouvernement de vouloir «trouver une échappatoire à ses responsabilités en incitant une accalmie sociale», estimant que cet accord «ne serait que le résultat de petits arrangements entre amis».

«Le gouvernement a une fois de plus montré ses limites. Comme lors de la mise en place de la trêve sociale de 2003 à 2006. Il s’obstine à répéter les mêmes erreurs, qui du fait de la répétition sont devenues de véritables fautes», a poursuivi monsieur Mvé Messa, qui s’était illustré dans la première grève des enseignants du secondaire en 2008.

«C’est une méthode qui vise à nier la réalité des conflits qui éclatent ici et là et le gouvernement est coutumier de la politique de l’autruche», ajoute le leader syndical.

Le président de l’USAP a enfin invité le gouvernement «à séparer le bon grain de l’ivraie et à privilégier les bonnes pratiques en matière de dialogue social pour le développement de notre pays».

Cet accord n’a pas non plus été paraphé par la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) et le Syndicat national des enseignants du supérieur et chercheurs (SNEC), les deux plus importantes organisations syndicales du secteur de l’éducation, également en grève.

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