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Gabon/présidentielle: calendrier d'opérations pré-électorales

Le gouvernement gabonais a soumis aux acteurs politiques un calendrier d’opérations pré-électorales, incluant une révision des listes du 4 au 14 juillet, en vue du scrutin présidentiel anticipé dont la date n’a pas été fixée, a appris l’AFP jeudi de source officielle.

Le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, dont le département est chargé de préparer les élections, a rencontré mercredi la classe politique « pour discuter d’un chronogramme élaboré dans le cadre de notre travail administratif », a déclaré un responsable de son cabinet.

Il leur a proposé une révision générale des listes électorales du 4 au 14 juillet, puis le traitement de ces listes (15-17) suivi de l’examen d’éventuelles réclamations (18-20) avant leur remise officielle, le 28, à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap).

Aucune date n’a encore été annoncée pour un scrutin présidentiel – à un seul tour au Gabon – pour élire le successeur d’Omar Bongo Ondimba, décédé au cours de son mandat qui devait s’achever en 2012. Selon la Constitution, une présidentielle est prévue au plus tard 45 jours après la prise de fonction du président intérimaire, sauf cas de force majeure.

Selon le Code électoral, la commission électorale fixe « la date de convocation des électeurs », devant faire l’objet d’un décret en Conseil des ministres. Mais « en cas de force majeure dûment constatée par la Cour constitutionnelle », elle peut décider du report du scrutin.

Sur la révision des listes, majorité et opposition « ont dit que les 10 jours proposés ne tiennent sur aucune loi » et ont suggéré une période de 45 jours, a affirmé le cabinet du ministre de l’Intérieur.

En conséquence, a-t-il poursuivi, « le ministre va prendre un arrêté, sans préjudice de ce que la Cour constitutionnelle va décider » sur l’éventuelle prorogation de la transition, souhaitée par plusieurs acteurs de la politique et de la société civile. « On se conformera à la décision » de cette institution.

Le Gabon a entamé la transition le 10 juin avec l’investiture de Rose Francine Rogombé comme présidente intérimaire, suite au décès de M. Bongo qui dirigeait le pays depuis décembre 1967.

Mme Rogombé a indiqué envisager une prorogation de la transition, évoquant un délai de 60 jours, dans un entretien jeudi avec Radio France Internationale (RFI) à Syrte (Libye) où elle participe au sommet de l’Union africaine (UA).

Elle a promis de ne manifester de préférence pour aucun des candidats à la présidentielle, à laquelle elle ne peut postuler.

« Je considère que je suis là pour assurer l’équilibre », a-t-elle dit, affirmant que le Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir), dont elle est membre, n’avait « pas de candidat naturel » et essaierait d’éviter des primaires. « Le président (Bongo) est parti sans nous laisser un nom, sans dire quelque chose ».

Le Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, membre du PDG, a affirmé récemment ne pas exclure de se présenter au scrutin, alors que plusieurs sources font état de velléités de postulants d’autres hauts cadres du même parti.

Le député et ex-ministre Daniel Ona Ondo s’est ouvertement déclaré en lice. Ali Ben Bongo Ondimba, fils du défunt et ministre de la Défense et à Casimir Oyé Mba, ex-Premier ministre et actuel ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures auraient les mêmes intentions.

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