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présidentielle-PDG-crise: Vers l'implosion du parti au pouvoir ? par Marinette ENGONGA

Depuis sa création le 12 mars 1968, sur les bords de la Lolo Bouenguidi dans la province de l’Ogooué-Lolo, jamais le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) n’avait pas connu une telle ambiance : une pléiade de candidatures à l’élection présidentielle en son sein. Cette multitude de prétendants traduirait-t-elle un magma en ébullition ou une mauvaise gestion de cette formation politique après le décès de son fondateur ?

Depuis sa création, jamais le PDG dit le  »grand parti de masse » n’a connu une ambiance aussi piètre que celle qui prévaut en son sein depuis le décès de son fondateur, Omar Bongo Ondimba le 8 juin dernier.

Lors de la lecture de l’oraison funèbre adressé au défunt, le Premier ministre gabonais et premier vice-président de cette formation politique, Jean Eyéghé Ndong, avait dénoncé les mauvaises intensions de certains membres et responsables de ce parti.

Depuis ce jour, certains observateurs dénotaient déjà une atmosphère lourde au sein du parti, un climat de scission qui pèsaient de plus en plus sur ce parti mature de 42 ans.

Interrogé à ce sujet au cours d’un point de presse,M. Faustin Boukoubi, secrétaire général de cette structure politique a dit  » le PDG ne court aucun risque d’implosion, car aucun des camarades candidats à la candidature n’a évoqué l’hypothèse d’une éventuelle démission en cas d’échec » ajoutant que le PDG reste un et indivisible.

La déclaration de candidature d’un membre du bureau permanent de cette formation politique en la personne d’André Mba Obame vendredi depuis Madrid, vient-elle confirmer ce soupçon d’implosion ?

Interviewé par l’AFP, le candidat a déclaré :  » je ne me présente pas comme un rival de qui se soit, mais comme celui qui doit offrir aux Gabonais la légitimité qu’ils ont toujours demandé », ajoutant que  » je viens comme une force d’interposition pour stopper net les intensions et conspirations dangereuses de type tribaliste mises en exergue par les uns dans cette formation ».

Au regard de ce qui précède, il est important de se demander depuis quand ce climat délétère règne au PDG ?

Ces différentes déclarations et positions confortent de plus en plus ceux qui pensaient que ce parti était un volcan en dormi étant donné qu’ils existent trois courants politiques (rénovateur, cacique et appelliste) qui se liguent les uns contre les autres depuis le vivant du président fondateur dudit parti. Et ce volcan risque de rentrer en irruption à un moment crucial de l’évolution de ce parti.

On se souvient encore qu’un membre du bureau permanent dont l’anonymat est requit s’était indigné lors de la réunion au cours de laquelle le nom de l’impétrant devait être rendu public en ces termes :  » les lauriers ne sont lancés à un individu que lors qu’il est mort, je respecte votre choix, je souhaite bon vent au candidat, bon vent, au parti ».

Un autre candidat à la candidature à cette compétition, Premier ministre et vice-président du parti Jean Eyeghé Ndong a rendu sa démission au gouvernement en annonçant sa candidature au scrutin présidentielle du 30 août au motif que les statuts du parti n’ont pas été respectés :  »un prétendant ne peut être retenu comme aspirant au plébiscite présidentielle que par le vote du congrès ». En aucun cas et nulle part les statuts du parti ne stipulent pas le consensus comme base de désignation d’un candidat , dénonce t-il. Et il n’y a même pas eu de consensus de ce processus, a-t-il ajouté lors d’une déclaration à la presse.

Si ce n’est pas un volcan qui dormait, selon certains observateurs et militants de cette formation politique, le PDG a subit une mauvaise gestion après son président fondateur. Pour d’autres auditeurs,  »ce vole en éclat du parti après le décès d’Omar Bongo s’explique par le fait qu’une clique a mal interprété le caractère généreux du chef du parti pour l’embrigader, du coup la même association veut s’accaparer ce parti sur les bases subjectives ».

La désignation du candidat Ali Ben Bongo Ondimba, 50 ans, vice-président statutaire du parti à l’élection présidentielle, n’a pas trouvé l’assentiment de plusieurs de ses camarades, suscitant donc une flopé de candidatures indépendantes des membres influents de ce parti.

Cette déclaration fulgurante des candidatures, déjà trois au PDG, ne réfute certainement pas l’impétrant désigné mais peut-être la procédure engagée pour son choix. Avec tous ces désaccords, le grand parti de masse risque de partir aux élections en lambeaux.

Exprimez-vous!

  1. Franchement les gabonais n’ont pas encore la culture que l’on peut s’attendre d’eux, quand on voit encore à ce jour les gens se ranger derrière quelqu’un comme Ali BEN, moi je dis la honte se vend en sold actuellement au pays il suffit de se targuer de se présenter à la présidence même un chien peut se présenter au gabon.

  2. Mba Obame est un Equato, la preuve verifier son logo de campagne et celui du parti démocratique de guinée equatorial vous verrez que c’est le m^me à l’exception des couleurs. Cela montre une fois de plus qu’il était prêt à céder Mbaniè comme il a vendu son âme au diable.Donc il n’ a aucune leçon a faire à qui que ce soit. Il s’est rendu avec son pasteur à 2 balles Jocktane à barcelonne. Ce m^me pasteur avait rencontre Mengara au new jersey c’est dire que les problèmes de mengara viennent bien de son panhouin de guinée Eq

  3. Ne soyez pas naifs si vous voulez réellement la victoire. La défection de quelques membres du PDG suite à l’investiture de Monsieur Ali Bongo ne risque pas d’entrainer l’implosion d’un parti né il y a une quarantaine d’années.Ce parti est une grosse machine, et pour la démanteler, il faudra le faire pierre après pierre. La solidarité de ses membres est boostée par le fait qu’ils sont le parti au pouvoir et tiennent à le rester coute que coute, et que l’opposition en face n’arrive pas à s’allier efficacement pour les contrer. Quelques vieux politiciens sur le déclin sont allés retrouver Pierre Mamboundou, pour l’affaiblir, rien d’autre! Casimir Oyé Mba peut faire le poids que si Zacharie Myboto, Eyeghe Ndong, Mba Obame, Mba Abessolo, et Divungui lui apportent leur soutien ; or, à quelques jours de la date butoir, cela ne semble pas aller dans ce sens vu le nombre de candidatures isolées. les élections se gagnent grace à un électorat de base solide, connu des leaders, on sait généralement d’avance qu’à tel endroit, un leader politique a X nombre de votants prêts avant les élections, et sur cette base de calcul qu’on peut escompter gagner ou perdre, et sur cette base aussi, que les rabatteurs politiques réajustent leurs tirs pour amener leur candidat à la victoire. Compter sur un éventuel ral bol des populations pour faire basculer un vote est risqué car le peuple est très versatile, bon nombre de nos concitoyens n’envisagent même pas un seul instant se rendre aux urnes tellement l’offre des politiques dans leur ensemble est maigre. Les alliances tant attendues tardent à se dessiner, les membres de la société civile partent tous en solitaires, les transfuges du pdg idem, les partis de la majorité présidentielle aussi, le RNB de Kombila balance quotidiennement entre la majorité et la coalition du sud, l’UGDD et le PGP brillent par leurs silences ; la seule constante est la confiance inébranlable et l’avancée inexorable du PDG qui vient d’investir avec faste ce dimanche leur candidat aux présidentielles. Affaire à suivre

  4. je me souviens que mr ben moubamba pour etre candidat devait etre sur le sol gabonais pour etre accèpter et de meme pour dr mengara qui est en cours mais comment andre mba obame est a madrid et est candidat??faut m’expliquer je vous en pri…messieurs arretez de nous prendre pour des cons.en tou cas sa sens la magouille.le pdg veut nous tourner en bourique.c’est mon avis

  5. Oui, Eyeghé Ndong est un brave Homme, tout ce qui reste à un être humain dans sa vie c’est sa dignité et son honneur. Il faut également savoir que ce qui régit le monde ce sont les lois surtout l’esprit de ces lois. quand la loi est bafoué il faut s’attendre à des décisions pareilles. Aussi, il est important de dire ici que ceux qui ont décidé le choix d’un candidat au vote par consensus l’on fait pour enterrer définitivement OMAR BONGO et tous ses souvenirs. les familles Ondimba et Ebori doivent plutot se méfier de Faustin BOUKOUBI ET DE ZOUMBA

  6. Je loue le courage du Premier mnistre Eyeghe ndong. Nous attendons la réaction de CAsimir Oye Mba, stp le peuple t’attend, range toi sur le rang du GAbon et non de ces pilleurs.

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