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Gabon : Ndongou organise la protection des candidats

Le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, a annoncé dans la soirée du 11 août dernier les modalités de protection des candidats à l’élection présidentielle du 30 août durant la campagne électorale qui débutera le 15 août prochain. Cette disposition, qui devra être sollicitée par les candidats, avait été dénoncée par près d’une dizaine de candidats en raison du maintien à la tête du ministère de la Défense nationale d’Ali Bongo Ondimba, également candidat à cette même élection.

Les dispositions sécuritaires pour assurer la protection des candidats à l’élection présidentielle du 30 août ont été annoncées dans la soirée du 11 août dernier par le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou.

Sur arrêté daté du 4 août dernier, le ministère de l’Intérieur confirme que «durant la campagne électorale préalable à l’élection présidentielle du 30 août 2009, les candidats (…) pourront bénéficier sous leur demande, d’une protection rapprochée».

La mise sous protection du candidat ne sera donc pas systématique, mais devra faire l’objet d’«une demande de protection rapprochée au premier ministre, chef du gouvernement», précise le communiqué.

«Les noms des agents désignés, parmi les sous-officiers, les Forces de défense et de Sécurité seront communiqués en temps opportuns aux candidats», poursuit le document, alors que la campagne électorale sera ouverte le dès le 15 août prochain.

«Cette protection rapprochée sera assurée par quatre agents de sécurité de la Gendarmerie nationale, des Forces armées gabonaises et des Forces de police nationale pour chaque candidat», a annoncé Jean François Ndongou, précisant qu’«ils seront détachés à temps plein, du 14 août 2009 au lendemain de la proclamation officielle des résultats».

«Le candidat est totalement responsable de l’emploi des agents mis à sa disposition à qui il doit confier une mission strictement conforme à leurs statuts, (…) et tenu d’assurer l’hébergement et l’alimentation des agents dans des conditions décentes pendant la durée de leur mission», a poursuivi le ministre de l’Intérieur.

Au titre du traitement des agents détachés pour la protection des candidats, le ministre a expliqué que «les agents continueront de percevoir les traitements, primes et suppléments auxquels ils ont droit. Ils bénéficieront en outre pendant la durée de leur mission, des indemnités allouées aux agents exerçant les fonctions d’aide de camps aux agents du gouvernement conformément aux textes en vigueur».

Concernant l’équipement réglementaire de ces troupes, le ministre Ndongou a précisé que «les agents en service, seront revêtus des uniformes de leur corps d’appartenance et munis d’une arme de poing, et de cartouches de dotation dont le nombre sera fixé par l’autorité militaire», insistant sur le fait que «cette arme sera portée réglementairement et ne pourra être utilisée que dans le cadre de la protection du candidat».

«Déplacés pour emploi auprès des candidats, les agents de sécurité restent sous l’autorité de leur hiérarchie», ajoute le communiqué. Les agents de sécurité de la gendarmerie nationale et des forces armées gabonaises devraient donc rester sous la tutelle du ministère de la Défense nationale, et ceux des forces de police nationale sous celle du ministère de l’Intérieur.

«Les candidats traiteront avec l’autorité hiérarchique, des agents qui leur sont affectés de toutes questions relatives à leur protection», conclu l’arrêté.

Les ministres de la Défense nationale et des Finances ont été mandatée pour mettre en application les dispositions de cet arrêté.

Le 27 juillet dernier, huit candidats à l’élection présidentielle, emmenés par l’opposant Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé (CDJ), avaient exigé la démission du ministre de la Défense nationale, Ali Bongo Ondimba, maintenus au gouvernement malgré sa candidature à l’élection du 30 août prochain.

Ces candidats avaient notamment dénoncé le maintien du contrôle par un candidat des forces de sécurité et des services de renseignements. L’implication d’un des 23 candidats à cette élection dans le processus de protection et de sécurisation des candidats devrait encore provoquer une levée de bouclier des autres candidats, qui réclament depuis le 22 juillet la démission du gouvernement d’Ali Bongo Ondimba.

Cette polémique a été à l’origine d’une manifestation du 7 août dernier à Libreville, qui avait donné suite à de violentes échauffourées avec les forces de l’ordre.

Exprimez-vous!

  1. Depuis quand affecte t’on des gardes du corps aux candidats à la présidence de la république ? quel est ce soudain regain d’intérêt pour la sécurité des opposants. Le Gabon ne serait il plus en paix comme l’affirment, torses bombés, les pdgistes et leurs affidés ?

    Quel est l’interêt d’avoir quatre gardes issues de quatre corps differents ? Les autorités actuelles reproduisent les mêmes bêtises bongoïstes. Si les autorités gabonaises veulent entendre l’opposition, qu’elles virent bébé Bongo du ministère de la Défense Nationale. C’est aussi simple que ça.

    Quant au vote, le problème sera de restituer l’intégrité de l’expression du peuple gabonais tel qu’il se serait majoritairement prononcé pour les candidats. Le PDG a choisi son représentant à la course à la présidence de la république. Néanmoins ce parti ne doit pas imposer aux gabonais un Chef d’Etat qu’il n’auront pas choisi, démocratiquement, en influençant les autorités qui gérent le scrutin présidentiel.

  2. Avec tout ça on nous dit qu’un coup d’état n’est pas en préparation au Gabon. quelle est la meilleur façon d’éliminer son adversaire? avec 4 agents par corps, et plus de 4 coprs différents! Une balle perdue comme on sait le faire au Gabon, un opposant tuer, le couvre feu, et comme d’hab fermeture et mise en place du fils de l’autre. Déjà la cassette de sa victoire est prête du jamais vu! Même son père attendait quand même le jour des resultats pour exercer son hold-up électoral! mais là! C’est incroyable…nous Gabonais vivons dans quelle planète? à croire que nous sommes des être à part! Bref
    j’ose espèrer que je me trompe. Le Candidat PDG à fait publier en grande pompe son programme sur Gaboneco! quelle catastrophe!!! Je vois encore des gabonais bien que j’ai un doute car des vrai Gabonais sortis de 42 ans de dictatures silencieuse, ne peuvent redemander une nouvelle phase de cet enfermement dans la misère. Le programme du fils je vous disais allez le voir sur Gaboneco, un plagiat du dernier programme, même pas remanié de son père et le PDG et les incrédules soutiennent ça!. Ce qui me rassure sur l’individu, c’est qu’il a prevenu qu’il ne sera pas aussi GENEREUX QUE SON PERE! alors cette génorisité c’est vis-à-vis de qui? des 10% de ceux qui profitent du système car les 90% qui restent, ne veront jamais leur situation s’améliorer, la galère ils connaissent, ce sont les nouveau riches qui vont se mordre les doigts, car un égoïste, un ariviste ne connaît pas le mot partage. Allez voter, mais voter bien!

  3. On fait de moins en moins confiance à ces hommes en uniformes et et lourdement armés. Si l’on affecte les éléments de la garde présidentielle à la protection des candidats à la présidence de la République, il y aura, inévitablement, des dérapages. Les raisons d’exister de ce corps et son origine n’en font, ni une structure légale, ni une structure légitime.

    Car un pays dit démocratique ne peut avoir deux armées distinctes avec des commandements et des Etat-majors propres de leur côté. On a laissé Bongo faire tout ce qu’il voulait en toute illégalité. Et il a créé son armée personnelle (GP…GR ?) composée de criminelles, de barbouzards internationaux et d’éléments familiaux dont les hauts grades par rapport à leurs formations restent douteux et sujet à caution!

    Les candidats à l’éléction présidentielle demande le départ d’Ali Bongo du Ministère de la Défense Nationale. S’il doit rester dans le gouvernement, il y’a bien d’autres portes feuilles ministériels en dehors de celui qu’il occupe actuellement. Le Peuple gabonais ne met pas en danger ses propres candidats, au contraire. Quelle est cette idée lumineuse que vient d’avoir Ndoungou de leur octroyer des protections rapprochées et bien armée ? Ces gens là ne manquent jamais d’idées ridicules!!!

  4. C est vraiment des plesantin ces pedegistes on parle de demission du ministre de la defence il nous parle d autre chose en quoi
    la securité des candidats assure par les militaires fera changer quoi que se soit pour moi le probleme reste entier tant que le ministre de la defence n a pas demissionner du gouvernement
    merci

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