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Gabon : Ndongou, «la perfection n’est pas de ce monde»

Le ministre de l’Intérieur, chargé de la Défense nationale, Jean François Ndongou, a expliqué en fin de semaine dernière que les anomalies dénoncées sur la liste électorale définitive étaient dûes à une incapacité technique à vérifier le statut des électeurs inscrits. Il a par ailleurs expliqué que la présence d’urnes «pirates» sur le territoire national ne relevait pas «de la responsabilité du ministère de l’Intérieur».

© D.R. – Le ministre de l’Intérieur, chargé de la Défense nationale, Jean François Ndongou

Sous le feu de la critique depuis la fin du mois de juillet dernier, le ministre de l’Intérieur chargé de la Défense nationale, Jean François Ndongou, a expliqué en fin de semaine dernière les complications rencontrées dans la constitution du fichier électoral.

Concernant la radiation des électeurs décédés, il a expliqué que cette démarche devait s’effectuer sur la base de la présentation des certificats de décès.

«En milieu rural, il faut la présence du chef de village, le chef de canton ou le chef de regroupement et la présence d’un membre de la famille du défunt qui certifie que tel compatriote figurait sur la liste électorale est décédé», a précisé le ministre de l’Intérieur.

Mais «dans les villages on a l’information du chef de village, mais on n’a pas toujours l’information venant d’un représentant de la famille du défunt, donc il nous est difficile de procéder à la radiation», a-t-il expliqué.

Par conséquent, «il est vrai qu’il se pourrait qu’on trouve encore dans ce fichier des compatriotes décédés parce que nous n’avons pas eu la possibilité matériel de les radier de la liste électorale», a-t-il avoué.

Mais «la perfection n’est pas de ce monde (…) c’est une œuvre humaine», se défend le ministre de l’Intérieur.

«Nous avons enregistré environ 2 000 réclamations. Nous avons traité certaines qui nous paraissaient acceptables et nous sommes aujourd’hui arrivés à ce chiffre de 813 164 électeurs», affirme Jean François Ndongou.

Concernant les doublons, il explique que «si le compatriote qui s’était inscrit en 2008 dans une localité n’a pas eu le temps d’aller se faire radier dans cette localité et vient s’inscrire désormais à Libreville en indiquant qu’il réside à Libreville, forcément son nom va apparaître. (…) On ne peut pas le reconnaître comme un doublon parce que lorsqu’il change de résidence ce n’est plus la même personnalité».

«Il y a les électeurs inscrits avant 2006 et les électeurs inscrits en 2006. Aux électeurs inscrits en 2006 on a ajouté les ascendants, ceux qui étaient inscrits avant 2006 n’ont pas d’ascendants donc progressivement à chaque révision nous essayons de ramener ceux qui étaient inscrits avant 2006 au niveau de ceux qui sont inscrits en 2006», a encore détaillé le ministre de l’Intérieur.

Au chapitre des cartes d’électeurs dont la distribution a commencé le 24 août dernier, Jean François Ndongou a affirmé qu’«aucun électeur ne pourra avoir deux cartes d’électeurs, chaque citoyen inscrit aura une carte d’électeur».

«Le 30 les citoyens seront libres de se rendre aux urnes de 7 heures à 18 heures et la transparence c’est que chaque candidat désignera dans tous les bureaux de vote ses représentants», a-t-il mis en avant. «Nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les bureaux de vote», a-t-il ajouté.

Le week-end dernier, il a procédé à l’opération de remise du matériel électoral, notamment les urnes et les bulletins de vote, aux gouvernorats de l’ensemble du territoire national.

«Les gouvernorats ont réceptionné ce matériel pour le remettre aux commissions provinciales et les commissions provinciales vont garder les urnes jusqu’au 30 au matin, c’est-à-dire à 5 heures, 6 heures du matin, pour les remettre aux présidents des bureaux qui les transporterons dans les bureaux de vote», explique le ministre de l’Intérieur.

«Je ne connais pas la présence des urnes dans d’autres lieux pour l’instant. (…) Maintenant si quelqu’un a commandé ses urnes et les a déposées ailleurs, ce n’est pas de la responsabilité du ministère de l’Intérieur», répond simplement Jean François Ndongou aux rumeurs sur la présence d’urnes «pirates» sur le territoire national.

Exprimez-vous!

  1. Oui en afrique il ya des bureaux de vote partout le jour du scrutin, allez vérifier dans la chambre d’ALI le « BIAFRA » vous trouverez une urne volumineuse contenant des bulletins de vote de ‘sécurité’ car en cas de ballotage défavorable, le gars vas balancer ces chiffres à la RTG et le peuple va avaler.celui qui essayera de nier ira trouver OBO aux pays des morts làbas il y aura un autre combat.parlez encore.

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