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Gabon : le nouveau président devra exercer un "mandat de rupture" (Paris)

LIBREVILLE, (AGP) – La France estime que le nouveau président du Gabon devra exercer « un mandat de rupture » après Omar Bongo afin notamment de répartir les richesses de façon plus équitable, a déclaré le secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, dans un entretien publié mardi, rapporte l’AFP.

« Le nouveau président devra exercer un mandat de rupture, » a déclaré M. Joyandet dans cet entretien accordé au journal Le Parisien.

« Avec (l’ancien président) Omar Bongo le pays a accédé à la stabilité et à la paix civile. C’était, bien sûr, positif. Il me paraît nécessaire, à présent, d’engager davantage des programmes socio-économiques et de répartir les richesses de façon plus équitable, » a-t-il ajouté.

« Dans cette élection la France n’avait pas de favori », a-t-il répété, alors que Paris a été soupçonné, notamment au Gabon, de favoriser la candidature d’Ali Bongo, le fils du président décédé en juin après 41 ans au pouvoir.

« Je ne suis pas inquiet », a encore affirmé le secrétaire d’Etat, alors que les trois candidats favoris — Ali Bongo, l’opposant historique Pierre Mamboundou, et l’ex-ministre de l’Intérieur André Mba Obame — ont revendiqué la victoire sans attendre les résultats officiels.

André Mba Obame a dénoncé lundi la menace selon lui d’un « coup de force » après le déploiement de forces de sécurité dans les rues de Libreville.

« Il faut attendre la publication des résultats par la commission électorale, aujourd’hui ou demain. Les candidats qui n’ont pas gagné devront reconnaître leur défaite, » a souligné M. Joyandet.

« Il semble que les opérations électorales se sont tenues dans un climat qui n’appelle pas de contestation particulière », a-t-il estimé.

La France, ex-puissance coloniale, s’était félicitée lundi du « bon déroulement » du scrutin présidentiel au Gabon, déclarant faire confiance aux institutions gabonaises pour que le processus se poursuive « dans le calme ».

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  1. France : Communiqué de la diaspora Gabonaise

    Le collectif des gabonais de l’étranger annonce à la communauté nationale et internationale qu’une rencontre secrète s’est tenue hier à Libreville entre le président de la république, Mme Rose Francine Rogombé, M.Ali Bongo Ondimba et l’ambassadeur de France au Gabon.
    Sans doute qu’il a été question des résultats sortis des urnes.
    Aussitôt après cette rencontre, on apprend que les fiches de renseignements de la république sont désormais destinées au seul Ali Bongo et plus au président de la république. Le collectif s’étonne d’une telle décision si elle est exacte.
    De plus le collectif dénonce les propos de M. Joyandet, qui a expliqué, dans une interview, que le nouveau président gabonais devra « exercer un mandat de rupture » et qu’il est temps de « répartir les richesses de façon plus équitable au Gabon ».
    Ces propos ont pour seul but de brouiller les pistes et de fermer les yeux au Gabonais sur le coup d’Etat électoral en préparation au Gabon.
    Le plan de la France est démasqué. Les gabonais sont vigilants et appellent la communauté internationale à contraindre la France à laisser le vainqueur de l’élection du 30 Août 2009 accéder au pouvoir selon le choix du peuple.
    Les gabonais n’ont que faire de la miséricorde de M.Joyandet.

    Le cabinet du secrétaire exécutif

    Source : http://www.unifang.org

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