Alors que les sympathisants de Pierre Mamboundou et d’André Mba Obame continuent de ruminer la défaite en criant au «hold-up» électoral, les deux leaders de l’opposition sont restés plutôt silencieux depuis le 4 septembre dernier. Alors que des manoeuvres ont été annoncées en coulisses pour organiser une contre-attaque réaliste, des voix s’élèvent déjà pour dénoncer la préparation de nouveaux «Accords de Paris» qui permettrait à ces leaders de l’opposition d’être associés au pouvoir.
© gaboneco ; Pierre Mamboundou (à droite) et André Mba Obame, ont réunis à eux deux plus de 50% des suffrages à l’élection présidentielle du 30 août 2009
Depuis la manifestation du 3 septembre dernier devant l’entrée de la Cité de la démocratie, qui abrite le siège de la commission électorale à Libreville, où les deux leaders de l’opposition avaient été malmenés dans les échauffourées avec les forces de l’ordre, Pierre Mamboundou et André Mba Obame ne sont plus réapparus publiquement et les rumeurs vont bon train sur leur état de santé, leurs plans et leurs moyens d’action pour contester les résultats officiels.
Accusés par les autorités d’inciter leurs militants à la révolte, les deux opposants qui ont réuni à eux deux plus de 50% des suffrages se sont mis en retrait, laissant même croire qu’ils ne donneront pas de suite au «coup de force électoral» qu’ils dénonçaient tambour battants le soir des résultats.
«La réalité dans cette affaire est que l’on veut encore imposer des ‘Accords de Paris’ bis, une idée subtile permettant aux perdants de la présidentielle d’être associés à l’exercice du pouvoir», estime Ngoyo Moussavou, président du groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) au Sénat.
«Ce scénario était écrit d’avance, nous savions qu’au sortir du scrutin certains candidats envisageait de susciter des troubles pour contraindre le nouveau président de la République son excellence Ali Bongo Ondimba donné favori par tous les sondages à négocier avec eux», poursuit-il.
Lors de sa campagne à travers les neuf provinces, le candidat du PDG, Ali Bongo Ondimba, avait appelé au rassemblement de toutes les bonnes volontés au-delà du parti pour réussir son projet de société, déclarant que «nous ne chassons personne, la maison est ouverte».
«On est en contact permanent, on se connaît tous au Gabon. Ce matin j’ai eu des échanges avec des représentants des candidats pour discuter de manière très citoyenne, il n’y a pas de problèmes. Les candidats qui se sont opposés à Ali Bongo Ondimba ne sont nullement en danger. Chacun se promène librement à Libreville, leur Etat-major également», rappelle le Premier ministre, Paul Biyoghe Mba.
Au sujet d’une éventuelle participation des opposants au nouveau gouvernement, le Premier ministre déclare que «cela ne dépend pas de moi, le gouvernement dépend d’abord du président de la République, il me dira. Pour le moment la question ne se pose pas du tout.
«Il faut quand même rappeler qu’il y a eu une élection à un tour, et Ali Bongo Ondimba a été régulièrement et largement élu, il faut insister là dessus», conclu le chef du gouvernement.
Toutefois, l’optimisme du premier ministre comme celui de Ngoyo Moussavou ne doivent pas faire oublier au nouveau pouvoir que le PDG a perdu dans plusieurs provinces importantes et notamment dans l’Estuaire qui comptent plus de la moitié de la population du pays. Ne pas tenir compte de cette réalité c’est fermer les yeux devant une évidence.
mes si les gabonais etaient contre le biafra ou est le probleme se sont toujours des gabonais, il faut quand même reflechir mon Dieu!!!!!!!!!!!!!!!!!!vous voulez garder les postes pitié,tout le monde ne peut pas etre ministre , c’est reservé à une certaines cathegories de personne qui sont dans des sociétés secrete!!!!!!!!!!!!!!