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Gabon: la France dit son attachement à l'exercice des libertés publiques

PARIS — La France a réaffirmé jeudi son attachement à l’exercice des libertés publiques au Gabon, en réponse à une question sur des entraves à la liberté de mouvement des chefs de l’opposition gabonaise, une information que le Quai d’Orsay est en train de vérifier.

« A ce stade nous vérifions cette information » d’une interdiction faite aux dirigeants de l’opposition gabonaise de quitter le territoire, a dit la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères, Christine Fages.

« Nous rappelons notre attachement au plein exercice des libertés publiques », a-t-elle ajouté.

Interrogé mercredi, le ministère gabonais de l’Intérieur avait indiqué à l’AFP que les chefs de l’opposition ne pouvaient quitter le pays tant que les responsabilités dans les incidents post-électoraux n’avaient pas été établies.

Paul Mba Abessole, un candidat à la présidentielle du 30 août rallié avant le scrutin à l’ancien ministre de l’Intérieur André Mba Obame (arrivé 2e), avait indiqué avoir été empêché de prendre un avion mercredi soir pour Abidjan.

Selon le bilan officiel, trois personnes sont mortes lors des violences entre le 3 et 6 septembre à Port-Gentil. L’opposition fait état « d’au moins 15 morts ».

Selon les résultats validés par la Cour constitutionnelle, Ali Bongo, fils du défunt Omar Bongo, a été élu avec 41,73% des suffrages, devant André Mba Obame (25,88%) et Pierre Mamboundou (25,22%). Ces deux derniers contestent le résultat de l’élection dont il s’estiment respectivement vainqueurs.

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