Saisie de onze recours en annulation de l’élection présidentielle du 30 août dernier, introduits par les candidats déclarés battus, la Cour constitutionnelle gabonaise a décidé de procéder au recomptage des voix sur la base des procès-verbaux centralisés par la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP).
Etant, avec la CENAP, l’une des destinataires du dossier complet, comprenant les feuilles d’émargement et de dépouillement ainsi que les procès-verbaux signés de tous les scrutateurs, des vice-présidents et des assesseurs représentant la majorité et l’opposition dans les 2815 bureaux de vote, conformément à la loi électorale, la haute juridiction avait déjà procédé à son propre décompte des suffrages et en était au stade des auditions.
Après avoir entendu le ministre de l’intérieur Jean François Ndongou, le président de la CENAP, René Aboghe Ella, le président du Conseil national de la communication (CNC), Emmanuel Ondo Methogo, les gouverneurs et les préfets ainsi que les candidats, la Cour constitutionnelle est passée lundi à une autre étape, celle de la rédaction des auditions.
La transcription des échanges entre les rapporteurs désignés par la haute juridiction de sept membres et les personnalités auditionnées doit durer trois jours et déboucher sur les audiences publiques contradictoires au cours desquelles les documents de preuve fournis par les plaignants doivent être portés à la connaissance du candidat déclaré élu afin qu’il préparer sa défense.
De source proche de la Cour, les candidats qui contestent la victoire du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Bongo Ondimba, n’ont encore déposé aucun document, en protestation contre la décision de la Cour de leur assigner un seul et même huissier de justice et son refus d’autoriser leurs représentants à s’impliquer dans l’opération de décompte qui a finalement démarré mercredi 30 septembre au lieu du mardi 29, soit avec un jour de retard.
Pour la Cour constitutionnelle, au contraire des huissiers, les représentants des candidats sont des partisans non assermentés dont les rapports n’ont aucune valeur juridique, argument rejeté par les requérants qui ont préféré se retirer du processus en cours qui se poursuit sans eux. « La cour n’entend pas recevoir des exigences de qui que ce soit », a laissé entendre la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsouo.
Les deux enfants que Mme Mborantsuo a eu du défunt président Omar Bongo Ondimba sont des demi-frères du candidat du PDG, a notamment relevé dans sa requête, le candidat André Mba Obame qui, avec les autres requérants, s’apprêtent à exiger un autre décompte et la confrontation des procès-verbaux de la Cour avec ceux détenus par leurs représentants dans les bureaux de vote.
De source proche des candidats, plus de 60% des procès-verbaux détenus par la Cour constitutionnelle, sur lesquels le ministre de l’intérieur s’est basé pour proclamer la victoire de M. Ali Bongo Ondimba, le 3 septembre dernier, sont entachés d’irrégularités flagrantes et nécessitent l’annulation sinon la reprise du vote.
La Cour constitutionnelle doit jouer à fond la carte de la transparence pour « établir la réalité de ce qui s’est passé le 30 août dernier », estiment les observateurs à Libreville, ajoutant que la haute juridiction doit être logique avec elle-même en accédant à la requête des candidats qui ne demandent pas autre chose que la confrontation des procès-verbaux, en présence d’huissiers et des différentes parties prenantes au processus électoral.
Le fait que la Cour se soit empressée de confirmer la victoire du candidat du PDG, crédité de 41,73% des suffrages par le ministre de l’intérieur, devant André Mba Obame, candidat indépendant (25,88%), et Pierre Mamboudou, le leader de l’Union du peuple gabonais (UPG) avec 25,22% des suffrages, ne plaide pas en sa faveur.
A Libreville, cet empressement est considéré comme révélateur du penchant de la haute juridiction pour le candidat du parti au pouvoir. En outre, les décisions de la Cour étant sans appel, la logique aurait voulu que la haute juridiction se prononce, après avoir vidé le contentieux électoral, afin de ne pas donner libre cours aux supputations de toutes sortes.
Autant de contradictions dans la démarche de la Cour qui justifie le pessimisme des candidats malheureux qui ne s’attendent pas à un verdict équitable. « Le processus engagé par la Cour a plus l’air d’une manœuvre dilatoire destinée à attendre que la sérénité revienne dans le pays, après les violentes émeutes qui se sont déroulées à Libreville et Port-Gentil (la capitale économique), après l’annonce de la victoire du candidat du PDG », s’est plaint un partisan de l’opposition.
Le rôle de la Cour est de dire le droit. A d’autres le soin de rechercher les voie et moyens de ramener la sérénité dans les cœurs et les esprits, a-t-il conclu.
La cour constitutionnelle a le dos au mur. Si elle confirme encore une fois la victoire de M. Ali Bongo, elle sera accusée d’avoir jouer à fond la carte du pouvoir alors qu’un verdict en faveur de l’opposition serait considéré comme une haute trahison par le PDG, le parti au pouvoir, dont la plupart de ses sept membres sont des cadres éminents
t’es vraiment un idiot tu vas mourir pour des personnes assoiffés
qui ne veulent ke le pouvoir pour leurs intérêts dans l’opposition personne n’est sérieux
je ne crois plus en ALLAH le miséricordieux, car si Il existait, il y a longtemps qu’il aurait foudroyé ali le biarfa et l’envoyer ad pâtres, lui qui n’a pas hésité à empoissonner Rendjambé et Rawiri, et assassiner le général Ossiali. Non vraiment si Allah existe, il ne devrait pas laisser un seul connard comme ali le biafra prendre le relai de la torture que son père adoptif bongo a fait subir à mon peuple pendant 42 ans.
nous sommes les enfants d’Allah et le Gabon est notre paradis terrestre. comme peut-il laisser les supots du diable tels bongo pere mere et fils torturer ainsi son peuple.
Allah, toi qui est le miséricordieux, foudroie ali le biafra d’une crise cardiaque, d’un accident d’avion ou de voiture afin que ton peuple soit définitivement libérér du mal que son père et lui cultivent dans ton sol beni qu’est Gabon.
mediocre est un bien faible mot pour qualifier tes propos car tu n’as aucune idees des repercutions que pourait avoir un tel acte sur la nation..Nous voulons des vrais idees pour le gabon,pas ce genre de bullshit!asshole
Mais si la bordelle de Mborantsuo dit n’attend recevoir d’ordres de qui que ce soit, elle devrait confirmer qu’au moins elle reçoit les ordres du nigérian Ali Ben Laden Bongo Ondimba et des cadres du PDG….
L’opposition n’arrange rien dans sa pasivité, car actuellement ce fils de pute d’Alain Bongo est hospitalisé en France il y a une semaine, et André Mba Obame qui a quand meme dirigé le systeme devrait prendre le relai, fermer les frontieres et s’installer comme Président par Intérim et Pierre Mamboundou comme Premier Ministre ou vice president, car c’est le seul moyen pour liberer le Gabon de la France.
Le secteur de l’enseignement rentre en grêve illimitée,celui de la santé emboite le pas et au finish celui de la sécurité nationale car ces maudits flics oublient qu’ils sont payés par l’argent des contributeurs gabonais et non l’argent du PDG ni d’Ali…
Créer des foyers de tension dans les provinces les plus inattendues car sachant que ces barbares militaires sont plus éveillés à Port-Gentil et à Libreville.Tous ces foyers de tensions doivent agir au même moment à la même heure, libérer tous les prisoniers sauf ceux de LBV et Port-GENTIL car ce sont des villes où il y a plus des imbecils militaires.
Tous les leaders de l’opposition actuellement au Gabon, nous les mettons en sécurité dans nos villages, qui n’a pas de village au Gabon??? chacun connait sa brousse…
Pour nous c’est un plan qui peut bien fonctionner
QUE DIEU PROTEGE LE GABON ET LE DIABLE PROTEGE ALI, LA FRANCE, MARIE MADO LA BORDELLE, ET LE PDG