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Gabon : La CAN 2012 en bonne voie selon le COCAN

Les Comités d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2012 (COCAN) du Gabon et de Guinée équatoriale se sont retrouvés le 20 décembre à Malabo pour leur première séance de travail sur un projet de logo et de mascotte et la présentation d’un site internet sur l’évènement phare du football africain. Dans une interview qu’elle nous a accordé ce 23 décembre, la présidente de la commission communication et marketing du COCAN Gabon, Monique Ondo Mvé, fait le point sur cette première réunion de concertation à Malabo.

Quel était l’objet de votre séjour en guinée équatoriale ?

Une délégation conduite par le ministre gabonais des Sports, René Ndémezo Obiang, s’est rendue le 20 décembre 2009 en Guinée équatoriale. Le but de cette mission qui comprenait le président du COCAN Gabon, le président de la commission tourisme et le président de commission communication et marketing COCAN Gabon, avait pour objet de formaliser un certain nombre de points communs pour la co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012 avec la Guinée équatoriale.

Parmi ces points il fallait relever la présentation des prochains pays co-organisateurs de la CAN 2012, la présentation d’un projet de logo et d’une mascotte communs ainsi que la présentation d’un site internet. La séance de travail s’est très bien déroulée et la partie gabonaise attend maintenant les contre propositions de la partie équato-guinéenne. Cette réunion n’est que le prélude d’une série de concertations périodiques qui se dérouleront aussi bien à Malabo qu’à Libreville.

Quel est l’état d’avancement des travaux en termes d’infrastructures pour la partie équato-guinéenne ?

Je ne peux pas quantifier l’état d’avancement des travaux parce que nous n’avons pas eu le temps de tout visiter. On peut simplement dire qu’on nous a montré très rapidement un stade de 25 000 places. Nous avons pu voir également un réseau routier performant, le tout à Malabo 2. En principe nos partenaires équato-guinéens devraient venir très rapidement à Libreville et nous, nous repartirons en Guinée équatoriale. Je pense que c’est à ce moment là, de manière concertée, que nous pourrons visiter les sites retenues dans les deux pays.

Quel sera le rythme des réunions entre les deux comités ?

Nous devons arrêter cela courant janvier, d’un commun accord. Car le Gabon ne peux pas imposer quoi que ce soit à la Guinée équatoriale et inversement. Nous devons travailler d’accord partie avec un seul COCAN, parce que c’est une CAN commune, même si nous devons tenir compte des particularités spécifiques de chacun des deux pays.

En termes de marketing, y a-t-il eu des accords entre les deux parties ?

Vous savez que le COCAN a été mis en place le 1er novembre 2009. Tous ces aspects vont être discutés en commun. Ce sera l’objet de nombreuses réunions de travail périodiques entre les deux COCAN, pour que nous arrêtions à chaque fois une position commune.

Le COCAN Gabon dispose-t-il d’un budget ?

Il y a un budget. Le COCAN a à sa disposition une ligne budgétaire qui est inscrit au budget de l’Etat du ministère des Sports.

Ce budget est-il suffisant pour couvrir les missions qui sont les vôtres ?

Le COCAN a été mis en place il y a un plus d’un mois. Nous avons travaillé depuis là et je crois qu’en un mois et demi nous avons abattu un grand travail, compte tenu du temps que nous avions. Les choses vont être réajustées au fur et à mesure. Je pense que nos autorités feront en sorte que la CAN 2012 réussisse.

Comment les membres du COCAN Gabon seront-t-ils payés ?

Les textes du COCAN sont clairs, tout est bénévole. J’en profite pour rendre publique la décision du président du COCAN Gabon, René Hilaire Adiahénot, qui a dit dès la mise en place du comité que toutes les dépenses seront publiées. A la fin de la CAN, nous rendrons publique toute la partie financière du COCAN. Les responsables qui ont été nommés au COCAN doivent rendre des comptes aussi bien aux autorités qu’au public.

Avez-vous un problème particulier au niveau de la langue ?

Non. L’élite équato-guinéenne parle très bien le français. Mais moi-même j’ai de bonnes notions en espagnol et le président du COCAN Gabon aussi. Peut être auront nous des difficultés avec le portugais lors que nous nous rendrons en Angola à la deuxième quinzaine de janvier pour le passage de flambeau de la CAN. Mais la langue d’échange privilégiée par la CAF est l’anglais».

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