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La question de la démission du maire de Port-Gentil ne se pose pas , selon Faustin Boukoubi, Secrétaire Général du PDG

Se prononçant solennellement pour la première fois, via une interview exclusive accordée ,ce mardi, au quotidien « L’Union » sur la crise émanant de la cogestion (Majorité présidentielle-Opposition) de la municipalité de Port-Gentil, constatée ces derniers moments, le Secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi, déclare que « la question de la démission du maire André Jules Ndjambé (Ndlr : Issu de la majorité présidentielle) n’est pas à l’ordre du jour ».

LES CONDITIONS DE REGLEMENT DE CRISE

Face au refus placardé de voter le budget communal et à la menace brandie par les alliés du Parti Démocratique Gabonais au faîte de la mairie de Port-Gentil (UPG, UGDD, ADERE et le GROUPE TCHANGO) de dénoncer l’accord de cogestion parrainé par le défunt président Omar Bongo Ondimba, Faustin Boukoubi ne semble pas pour autant ébranlé, d’autant qu’il « suppose que lorsqu’on signe un accord, les parties contractantes s’accordent sur l’essentiel et qu’il s’agit d’engagements responsables, surtout lorsqu’on a le souci d’améliorer les conditions de vie des populations d’une ville à la dimension de Port-Gentil ».

A l’évidence et en la matière, le Secrétaire Général du PDG affirme qu’il lui « revient également que cet accord de cogestion renferme certaines clauses et contient des dispositions déterminant les conditions de règlement de crise ».
Fort donc du caractère responsable des différents engagements ayant conduit à la signature du protocole d’accord, Faustin Boukoubi fonde la ferme conviction que besoin n’est plus pour Port-Gentil de faire revivre le spectre des affrontements politiques inutiles dans la capitale économique du Gabon. Et d’ajouter que « S’il y a des dissensions qui apparaissent sur la confection du budget avant sa présentation, l’on est aussi en droit de se demander quels conseillers ont été impliqués dans sa préparation.

SE RESSAISIR POUR GARANTIR LE DEVELOPPEMENT DE PORT-GENTIL

Aussi, l’hiérarque du parti au pouvoir est-il convaincu que « le problème est ailleurs, puisqu’à ce jour, aucune formation politique alliée n’a osé dénoncer l’accord en saisissant la direction du PDG ». Pour cette raison, M.Boukoubi enchaîne en déclarant : « Nous osons croire que les jours qui viennent nous éclaireront davantage. Mais le PDG reste confiant et invite les uns et les autres à se ressaisir pour garantir le développement de Port-Gentil.

A la question de savoir si son parti entrevoyait la démission du maire Ndjambé André Jules dont la personne poserait problème, la réponse du Secrétaire Général du PDG est, on ne peut mieux, tranchante. « La question de la démission du maire André Jules Ndjambé n’est pas à l’ordre du jour. D’ailleurs, le parti n’a aucune raison de remettre en cause la qualité de ce camarade qui s’est engagé à poursuivre le développement de la capitale économique. Son action à la tête de l’Hôtel de ville est appréciable et notre parti s’en réjouit fortement. Donc, il ne s’agit pas d’un problème d’individu qu’on ne veut pas voir à la tête de la mairie. L’accord de cogestion a été signé entre des formations politiques. La responsabilité, c’est aussi le respect des engagements. En ce qui concerne le PDG, notre parti tient à remplir sa part de contrat », a-t-il martelé

Quant à l’annonce faite par le journal interviewer d’une éventuelle démission collective qui se tramait pour pousser Ndjambé à la porte, Faustin Boukoubi conseille de ne pas aller vite en besogne, quand bien même, poursuit-il, cela n’exclut pas que chacun puisse rêver d’un scénario à sa convenance.

A rappeler que la crise au sein du Conseil municipal de Port-Gentil remonte à deux semaines environ, lorsque l’aile de la coalition formée de partis d’opposition avait opposé un niet catégorique à l’adoption du budget de développement de ladite commune comptant pour l’exercice 2010.
Les partisans du boycott du budget fort de leur majorité (40 sièges sur 63) entendaient ainsi dénoncer une « mauvaise gestion des ressources humaines et des moyens de la municipalité par le maire ».

«Arrêtons de faire de la politique politicienne, laissons la capitale économique poursuivre son développement», a rétorqué l’édile de la capitale économique.

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