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Gabon « émergent » ou Gabon « décadent » : A propos de ces idiots qui dirigent le Gabon…

A quel moment le régime bongoïste au pouvoir au Gabon comprendra-t-il que le développement d’un pays ne se décrète point, et que ce n’est pas à coups de grosses annonces sorties de la caverne d’Ali Baba qu’un pays comme le Gabon se transformera, comme par le miracle de Jésus Christ, en cette nation d’hommes et de femmes fières dont nous rêvons tous ? Et à quel moment notre peuple comprendra-t-il que rien de bon ne peut plus venir des Bongo, une famille pourrie qui, plus que jamais, s’est prise de folie monarchique dans le mépris total des aspirations fondamentales du peuple gabonais?

Depuis qu’Ali Bongo s’est vautré dans son « fauteuil mal acquis », son « FMA » ou « fautma », de « président » autoproclamé du Gabon, des annonces aussi rocambolesques qu’invraisemblables se sont multipliées, et on a même commencé à voir ici et là des Gabonais en mal de miracles se plier à cette mascarade, s’enfonçant chaque jour un peu plus dans cette bizarre euphorie qui consiste à voir en Ali Bongo la fibre d’un réformateur. Pire, certains ont même commencé à vanter les « accomplissements » d’Ali Bongo, alors même que tout ce que le dictateur en herbe a fait jusqu’à présent, c’est « annoncer », sans plus.

M’enfin, quel peuple sommes-nous donc, d’avoir la mémoire aussi courte ?

Les 42 ans d’annonces sans lendemains que nous avons soufferts sous « papa » Bongo n’auront-ils pas suffi à nous rendre imperméables aux élucubrations populistes qui, aujourd’hui, sortent de la bouche des bongoïstes ? Le « bébé Bongo » qui aujourd’hui s’amuse à jouer le fanfaron à la présidence de la République n’a-t-il pas fait partie de ce régime, dans lequel, souvenez-vous, il a bel et bien aidé son père à enfoncer le Gabon, sans pitié aucune pour les souffrances du peuple ?

Quelle race d’hommes et de femmes sommes-nous donc au Gabon de toujours avoir la mémoire aussi courte, une mémoire qui pardonne sans réfléchir les crimes commis dans notre pays par la famille Bongo, crimes qui passent obligatoirement, par exemple, par les récents assassinats, encore frais dans les mémoires, de manifestants de la liberté à Port-Gentil ? Ali Bongo, dans ce contexte, n’a-t-il pas tué pour arriver au pouvoir ? Et va-t-on lui pardonner cette entrée sanguinaire au pouvoir comme si rien ne s’était passé ? Et à quel moment, me demandé-je, Ali Bongo a-t-il rejeté l’héritage criminel de son père et demandé pardon au peuple gabonais pour 42 ans de violences contre le peuple ?

Pourtant, nous diront les Français, quand on est un homme averti, on en vaut forcément deux. Pourquoi les Gabonais aiment-ils à se laisser autant duper ? Les Américains ont un proverbe qui dit : « trompe-moi une fois, honte à toi ; trompe-moi deux fois, honte à moi ».

Les Gabonais n’ont-ils pas honte ?

N’avons-nous pas honte de continuer à croire, malgré 42 ans d’évidences contraires, qu’un régime alourdi par la vieillesse de ses 42 ans de pouvoir comme celui des Bongo serait capable, comme par miracle, d’innover et de se réformer au point de pondre les idées nouvelles dont notre pays a besoin ?

Arrêtons-là la folie.

Nous avons souvent tendance au Gabon à croire des choses qui n’ont aucun sens. Là où, nulle part ailleurs dans le monde, il n’existe aucune évidence de régime despotique aussi longtemps au pouvoir ayant été capable, par lui-même, de se régénérer positivement sans être forcé à la chute, nous continuons, chez nous, à croire aux miracles. Après l’échec électoral d’août 2009, échec par lequel les opposants nouveaux comme les opposants anciens n’ont pu mettre à mal le système Bongo, pourquoi certains continuent-ils à croire que le changement par le vote, présidentiel ou législatif, est encore possible au Gabon ? Dès lors, par ailleurs, qu’André Mba Obame lui-même, l’homme qui, sous Omar Bongo, s’est constitué, avec son « frère » Ali Bongo, en artisan du système de fraude qui a maintenu Omar Bongo au pouvoir depuis 1990, se fait battre par le système qu’il a lui-même mis en place, pourquoi continuer à croire aux élections comme voie du changement au Gabon ? Au cas où vous l’auriez oublié, souvenez-vous de comment Mba Obame a dû se résoudre à tenir sa promesse de « défendre » votre vote en allant piteusement faire… une grève de la faim dans son village où il passait la journée à vaillamment défendre ce vote… cuisse de porc-épic à la bouche !

On aura beau changer tous les ministres du gouvernement, on aura beau faire des remaniements, on aura beau proclamer des choses populistes qui, en surface, sonnent comme une nouveauté, rien n’y fera. Combien de gouvernements, de remaniements, de premiers ministres et d’annonces de « rénovations » et de « refondations » le Gabon a-t-il eu depuis que les Bongo sont au pouvoir ? Qu’est-ce qui a changé ? Combien de jeunes, d’énergies nouvelles et de brillants opposants ce régime a-t-il absorbés au cours de ces 20 dernières années ? Où sont les résultats ?

Il faut donc apprendre à regarder la réalité en face. Quand un système est pourri, il demeure pourri, et on aura beau y déverser des intelligences, rien de bon n’en sortira. On ne change pas le système Bongo. C’est ce système qui vous change… et vous pourrit. Ce ne sont donc pas ces choses superficielles qu’Ali Bongo annonce qui changeront un pays comme le Gabon, un pays où il n’y a jamais eu d’état de droit. Tant que l’état de droit n’existera pas au Gabon, ce ne sera pas la peine de rêver.

Le test de l’état de droit est pourtant simple : Il y a à peine quelques jours, la présidente de la Cour constitutionnelle, Madame Madeleine Mborantsuo, a finalement reconnu, exactement comme je l’avais écrit quelques jours avant sa déclaration (que mon texte semble avoir inspiré d’ailleurs), que la Constitution actuelle du Gabon est un vrai foutoir de copiés collés incohérents et antidémocratiques, parfois même anticonstitutionnels, qui ont besoin d’être nettoyés si ce pays doit un jour avancer. Et pourtant, c’est la même présidente de la Cour constitutionnelle qui a validé l’élection d’Ali Bongo tout en sachant non seulement que cette Constitution était un véritable chiffon, mais aussi qu’elle-même se trouvait en situation de conflit d’intérêt dès lors qu’elle avait dû siéger sur le contentieux électoral d’Ali Bongo, le fils d’un Omar Bongo avec lequel Madeleine Mborantsuo a eu des enfants. Dans un état de droit, Mborantsuo aurait dû, pendant les élections, se désister, même temporairement, de ses responsabilités de présidente de la Cour constitutionnelle car, dans un pays de droit, on ne peut être juge et partie en même temps.

Un autre test : Le parlement du Gabon est-il capable, aujourd’hui, d’ouvrir une enquête sur les biens mal acquis de la famille Bongo et de demander leur rapatriement ? Un magistrat gabonais est-il capable aujourd’hui de demander l’arrestation de Madeleine Mborantsuo, Rose Rogombé et Ali Bongo, les trois pires ennemis du Gabon, pour crimes contre la Constitution gabonaise, donc contre le peuple gabonais ? La fameuse commission contre l’enrichissement illicite, qui fut mise en place du temps d’Omar Bongo, est-elle capable aujourd’hui de demander l’arrestation d’Ali Bongo et de Pascaline Bongo pour recel de biens volés, c’est-à-dire pour avoir fait leur la fortune volée par Omar Bongo de son vivant ? On sait pourtant que c’est avec cet argent mal acquis qu’Ali Bongo a financé sa frauduleuse campagne électorale ! La preuve : c’est Ali Bongo lui-même qui, dans une interview téléphonique sur France 24 en août 2009, avait de sa propre bouche dit avoir financé sa campagne avec les biens privés de la famille et non pas ceux de l’Etat. Or, nous savons tous que Bongo n’est pas arrivé au pouvoir riche, mais qu’il a utilisé le pouvoir pour s’enrichir.

Voilà, chers amis, ce qui constitue le vrai test d’une réforme qui aurait pour but d’instaurer l’état de droit au Gabon. Le reste, c’est de la connerie.

La raison pour laquelle on parle d’alternance démocratique comme la meilleure garantie de développement d’un pays est que, sur le plan de la psychologie humaine, il est naturel que la sclérose des idées s’installe avec la vieillesse. Et la raison pour laquelle, dans chaque profession du monde, il existe le principe des vacances est que le corps humain a besoin de se reposer du stress qui découle d’activités professionnelles trop taxantes. Ce qui est vrai pour le corps humain est également vrai en politique, surtout au sein d’un régime aussi vieillot que celui actuellement en place au Gabon. Les idées et les énergies qui développent véritablement un pays ont besoin de se renouveler. Dans les pays dits démocratiques, la raison pour laquelle la durée des mandats est réduite à sa plus simple expression est justement qu’il existe le souci, dans la tête non seulement de la société dite démocratique, mais aussi de la classe politique, de laisser la porte grande ouverte à cette possibilité de renouvellement, en vue justement d’éviter la sclérose nationale qui pourrait résulter d’un régime resté trop longtemps au pouvoir.

D’où le besoin d’une alternance démocratique constante programmée dans la Constitution qui puisse permettre à un peuple fatigué du même vieux régime de le changer quand il en a marre. Même dans nos propres vies, nous nous fatiguons si nous mangeons tous les jours la même chose. Imaginez le traumatisme pour un peuple qui doit subir, 42 ans durant, le même régime tout en se sachant incapable de le changer !! Or, le fait que le Gabon n’ait jamais changé a toujours été le fait d’un seul homme : Omar Bongo. Il était demeuré, en 42 ans, le seul homme politique gabonais à n’avoir pas été changé. Il a ainsi bloqué, parce qu’il le voulait ainsi, le pays dans la monarchie de fait. Ali Bongo, dans ce contexte, ne peut représenter le changement que les Gabonais attendent car c’est un Bongo. Un Bongo ne peut défendre que les intérêts de la famille Bongo. Et les Bongo n’ont jamais rien fait de bon dans leurs vies en dehors de se remplir le ventre, de violer les fillettes et de détrousser le Gabon.

Les Gabonais n’ont-ils pas honte ?

Honte de continuer à croire qu’un homme qui, se sachant « mal élu », se vautre quand même fièrement dans un fauteuil présidentiel « mal acquis » soit capable de moralité ? La moralité, heureusement, ne s’improvise pas. J’ai toujours été d’avis qu’on ne change pas les hommes mauvais. Une fois pourris, ils restent pourris toute leur vie. Souvenez-vous : du temps de Bongo le père, j’étais le seul homme politique, à chaque fois qu’Omar Bongo, comme son fils aujourd’hui, faisait des discours de « réformes » jamais venues, à maintenir qu’Omar Bongo non seulement mourrait sans repentance, mais qu’il ne laisserait rien de bon derrière lui. Ma formule était alors : « Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu’Omar Bongo est au pouvoir ».

J’étends aujourd’hui cette formule à Ali Bongo en disant que « rien de bon ne pourra se passer au Gabon tant qu’un Bongo sera au pouvoir ». Cette famille d’animaux est si nocive pour le Gabon, leurs idées si similairement pourries, et leur manière de concevoir la gestion d’un pays si similairement légère que je ne puis, à aucun moment, donner quelque crédit que ce soit à « ces Bongo » animalisés. Je ne suis pas un simple d’esprit, moi, et les gesticulations actuelles du bébé Bongo ne m’impressionnent aucunement. Voilà pourquoi, du temps de Bongo le père, j’ai refusé par six fois de rencontrer Omar Bongo. Qu’est-ce qu’on peut bien discuter avec un animal qui soit cohérent, en dehors des salissures habituelles (postes politiques, argent, cul, etc.) ? Je ne mange pas de ce pain-là, moi. S’il y a une vraie bataille politique à mener au Gabon aujourd’hui, cette bataille doit être contre les Bongo et tous les bongoïstes qui les ont aidés à instaurer la dynastie des Bongo au Gabon.

Qui a dit que le Gabon était devenu une monarchie au seul service des Bongo ? Il faut se refuser à cette réalité. On peut tout accepter, même de voir quelqu’un d’autre issu du régime diriger le Gabon. Mais ce à quoi on doit toujours se refuser avec la dernière énergie, c’est le fait que le Gabon devienne non seulement la propriété privée des Bongo, mais aussi un pays que seul un Bongo peut diriger.

Le simple fait, même, qu’Ali Bongo, comme son père, sache qu’il ne peut gagner aucune élection qui soit véritablement transparente au Gabon est la raison pour laquelle, justement, il accepte avec une fierté décidément très animalière d’être un « président » minoritaire là où des êtres moraux auraient déjà, eux-mêmes, remis en cause leur propre élection. Ne pas comprendre, quand on est « élu » par seulement 41% de la population, que l’on est un président minoritaire, montre, justement, à quel point Ali Bongo est, comme son père, disposé à se satisfaire de la médiocrité qui déchoit les nations. Quand on est « élu » par 41% de la population sur la base d’une constitution charcutée justement pour permettre aux « Bongo » de pouvoir, toute honte bue, se retrouver facilement « présidents » sur la base de scores minoritaires construits sur des élections à un seul tour, il faut bien croire qu’on n’a en soi aucun principe de dignité. Il aurait été « élu » par 10% de la population qu’un tel déshonneur n’aurait aucunement ému ni Bongo le père ni Bongo le fils car, en ce qui concerne les deux personnages, tel père tel fils. Quand un homme se satisfait ainsi de la médiocrité, on doit tout de suite le classer au rang des animaux car c’est un incapable. Et c’est cela, en fin de compte, qu’on appelle animalité.

Les Gabonais n’ont-ils, donc, pas honte ?

Honte de continuer à croire que quelqu’un comme Ali Bongo, qui est arrivé au pouvoir sur la base du système criminel légué par son père, serait autre chose qu’un criminel ? Avons-nous, en seulement quelques mois d’annonces sans substance, et sans réalisations, déjà oublié qu’Ali Bongo est l’héritier direct des 42 années que son papa a passées à détrousser le pays qu’on appelle Gabon, avec justement, à ses côtés, ce même Ali qui n’a jamais remis en cause du temps de son père ou après, les inepties de ce dernier ? L’œuvre si grandiloquente d’Omar Bongo que les bongoïstes , Mba Obame compris, vantent tant, où se trouve-t-elle ?

Avons-nous oublié les dizaines de millions d’Euros de villas en France, les soixantaines de comptes bancaires disséminés de par le monde, les crimes d’assassinats de dignes citoyens et citoyennes de la république comme Joseph Rendjembé ou Martine Oulabou ? Et tous les autres qui, inconnus, ont été pendant 42 ans écrasés par la misère, la pauvreté, la vie chère, le chômage, la maladie et, dans bien des cas, une mort qui aurait pu être évitée ou prévenue ?

Nous n’avons plus le temps, au Gabon, d’attendre. Nous voulons la démocratie tout de suite. Elle n’a pas besoin d’attendre 30 ans. Nous voulons des emplois, des hôpitaux, des médicaments, les routes, la dignité, tout de suite. Nous ne voulons plus attendre un an de plus, et nous retrouver, 30 ans plus tard, avec la même mort lente et les mêmes animalités.

Allons donc, peuple gabonais !?

Les simples annonces sorties de la bouche tordue par le mensonge et la gabegie d’Ali Bongo nous ont-elles déjà fait oublier que rien n’a changé, que le même régime criminel, avec son héritage d’arrogance et d’exactions mafieuses, est toujours en place ? A quel moment, je vous le demande, Ali Bongo a-t-il rendu au peuple gabonais l’argent volé par son père, un argent qui non seulement l’a nourri toute sa vie, mais aussi lui a permis d’offrir une villa de 25 millions de dollars (12 milliards de F CFA) à sa dulcinée Inge Bongo maintenant réfugiée aux Etats-Unis après que son mari Ali l’avait rejetée ? A quels moments Ali Bongo a-t-il restitué au Gabon les biens mal acquis de sa famille, y compris le coffre-fort secret qui lui a permis de gaspiller inutilement l’argent du Gabon à foison, à acheter les consciences lors d’une campagne électorale dont l’issue était pourtant prévisible ? Qui peut croire un seul instant un homme qui, pendant la campagne électorale, promettait un « Gabon émergent » dans la même foulée où, disposant, d’une part, de l’appareil de l’état, et de l’autre, des milliards tirés illégalement du trésor public, il compromettait la destinée nationale ? N’aurait-il pas été plus avenant de montrer l’exemple dès la campagne électorale en évitant ce gaspillage de 300 milliards et en cultivant, pour une fois chez les Bongo, un minimum de modestie ? Le choc d’un bord de mer recouvert exclusivement des posters d’Ali Bongo, ces kilomètres et kilomètres de posters sur chaque poteau électrique, n’étaient-ils pas déjà annonciateurs des animalités à venir ? Et qui peut, par la suite, croire qu’une telle personne, une fois au pouvoir, se transformerait tout d’un coup en gestionnaire moral du bien public ?

Allons, donc, chers Gabonais, n’avez-vous pas honte ?

N’avez-vous pas honte de gober, comme cela, des insanités qui, pour l’observateur averti, n’ont aucun sens ?

Parlons un peu du miracle annoncé: Il y a d’abord toute la foutaise qui ressort de l’annonce par Ali Bongo d’un budget d’investissement qui s’élèverait en 2010 à 900 milliards, soit 42% du budget national, dans un pays où le budget total de l’état se situe à 2096 milliards, c’est-à-dire à peu près au même niveau qu’à l’époque de Bongo papa où il a parfois frôlé les 2300 milliards, mais avec des hauts et des bas annuels en fonction des cours pétroliers. Il est vrai qu’après être descendu à 1542 milliards en 2009, une augmentation du budget de 554,4 milliards représente une progression significative de 36%, mais même les recettes pétrolières de 2009, arrêtées à 940,2 milliards de FCFA, donc en hausse de 450,7 milliards de FCFA par rapport à la loi de finances rectificative de l’année 2009, ne peuvent rendre compte de la source des 900 milliards d’investissement annoncés (il manque la moitié). Or, vu que la masse salariale atteindrait 384,5 milliards de FCFA dans le budget 2010 contre 370 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2009, soit une augmentation de 14,5 milliards de FCFA, ce n’est certainement pas la supposée chasse aux fonctionnaires fantômes menée par Ali Bongo qui fera faire des économies de 450 milliards à l’état. D’où est, donc, sorti tout cet argent tout d’un coup ?

A ce que je sache, le Gabon n’a connu aucune croissance qui ait pu faire qu’il dispose subitement d’une réserve de 900 milliards là où, avant, il peinait à trouver 300 milliards à investir dans les urgents projets de développement du pays. Or, si l’on tient compte du fait que sur le budget 2010, il est prévu 445 milliards de service de la dette, cela veut dire qu’il ne restera plus grand-chose dans le budget de l’état une fois que les 900 milliards (investissement) + 445 milliards (service de la dette) auront été ponctionnés. Il ne resterait, dans ce cas, que 751 milliards pour faire vivre un pays dont la masse salariale, à elle seule, représente 345 milliards sur les 751 milliards restants ! Et je n’ai même pas encore commencé à parler de l’érosion budgétaire qui découle de la corruption politique au Gabon, corruption qui fait justement que le Gabon ait été classé très bas sur l’indice du Développement Humain, indice qui le place au 103ème rang sur 177 pays et à la 158ème place sur 183 au sujet de l’environnement des affaires. La croissance du Gabon par l’entreprise privée est donc à exclure au vu de cet environnement de corruption qui tue les affaires. C’est dire que ce budget et les annonces faites par Ali Bongo et son gouvernement ne sont pas rationnels. Tout au plus, nous avons affaire ici à des annonces fantaisistes qui montrent tout le caractère puéril de bébé Bongo. C’est un plaisantin.

Que cela soit clair : le budget d’un Etat dysfonctionnel comme celui du Gabon est une chose qui doit s’imaginer comme un corps humain frappé d’obésité. Quand quelqu’un d’obèse est habitué à manger une certaine quantité de bouffe, on ne peut pas, en un seul jour, faire que cette personne puisse se contenter de ne manger que 58% de la quantité habituelle. La personne finirait, soit par mourir de faim, soit par retomber dans ses habitudes. Cela veut dire que si l’Etat gabonais est habitué à consommer 2000 milliards par an en rythme normal, il serait suicidaire de déplacer quelque somme que ce soit de l’usage antérieur sans avoir, au préalable identifié des aires de réduction des dépenses. Il serait tout aussi difficile, en l’espace d’un seul exercice budgétaire—or, là, nous parlons de trois mois de pouvoir seulement pour Ali Bongo—de générer des économies sans avoir procédé à une réforme de TOUTE la structure détraquée de l’Etat gabonais. Et il faudrait aussi avoir généré une croissance de l’ordre de 10% au moins qui fut le résultat, non pas du cour du baril de pétrole, mais d’un dynamisme intrinsèque de l’économie. Le simple fait de décréter la chasse aux fonctionnaires fantômes n’y suffira pas.

En ce qui me concerne en tous cas, je n’ai pas encore vu une seule mesure qui, en les quelques mois de pouvoir d’Ali Bongo, ait pu dégager 900 milliards de surplus budgétaire. Même dans les pays les plus développés au monde, de telles mesures prennent du temps et ce n’est que par l’effet de prévision et d’accumulation que les économies qui dégagent des fonds supplémentaires se réalisent. Cette annonce de 900 milliards d’investissement relève soit du ndjobi ou du vaudou, soit de la légèreté habituelle des Bongo, qui continuent à croire que gérer un pays, c’est se vautrer devant les écrans de télévision pour débiter des insanités.

D’où viendra donc cet argent ? Tout simplement de l’endettement public, comme d’habitude. Le Gabon, en réalité, n’a réalisé aucune économie ni rationalisation de ses dépenses. Bien au contraire, ces dépenses, sous Ali Bongo, vont augmenter, d’abord parce qu’il lui faut combler le trou de 300 milliards que ses complices et lui-même ont ponctionnés du trésor public lors de la campagne électorale, ensuite parce que, le Gabon n’ayant aucune réserve de surplus financier, tout investissement réel ne peut provenir que de l’endettement. Mais encore faut-il savoir comment rembourser cet argent ! Ce qui est sûr c’est que nous savons, par exemple, et ce selon le gouvernement gabonais lui-même, que le Gabon va, cette année, emprunter au moins 350 millions d’euros (soit 230 milliards de CFA) de la Deutsche Bank et de la Fortis Bank en vue du financement des travaux routiers, de la continuation des travaux sur le barrage hydroélectrique dénommé « Grand Poubara » et de la construction d’un hôpital spécialisé dans les maladies cancéreuses.

Voilà donc, Mesdames et Messieurs, comment Ali Bongo compte gérer le Gabon : endetter le pays pour des investissements qui ne verront jamais le jour. Mais au passage, tout l’argent emprunté se sera évaporé, laissant le pays dans la dette, et aucune réforme visant à réduire le train de vie de l’Etat. Exactement dans le même style que papa Bongo, où tout se faisait sans transparence et sans vision ! Où est la fameuse « émergence » ?

Parlons maintenant de la réalité : Outre les raisons pragmatiques évoquées ci-dessus, il est essentiel que les Gabonais se rendent compte de la massive somme d’argent que représentent 900 milliards (42% de tout le budget de l’Etat aux dires d’Ali Bongo lui-même dans son discours de Nouvel An). Si, en effet, cette somme existait vraiment, alors comprenez le drame dans lequel le Gabon se retrouverait une fois de plus si, d’ici un an, Ali Bongo se montre incapable de vous faire contempler la moindre réalisation. Pour coincer « bébé Bongo » dans son mensonge, il suffit que chaque Gabonais se pose trois questions fondamentales :

1) La première : Quels sont les besoins les plus urgents du Gabon en ce moment en matière de développement économique ?

2) La seconde : Qu’est-ce qui peut être accompli, en une seule année, avec cette faramineuse somme d’argent ?

3) La troisième : Existe-t-il actuellement au Gabon un environnement politique et, surtout, institutionnel (contrôle, législation, juridique, etc.), propice à la réalisation transparente des grands projets de développement dont le pays a besoin?

A la première question, nous le savons tous, la réponse est simple : si, en effet, nous sommes, comme le dit Ali Bongo, à l’ère de l’« émergence », c’est-à-dire du « début » du commencement de la réhabilitation du Gabon non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le plan économique, l’économiste le plus idiot vous suggérera tout de même que la seule manière d’« émerger » consiste à d’abord poser les bases institutionnelles sur lesquelles se construira l’émergence (ceci répond donc aussi à la troisième question). L’économiste vous dira, par la suite, qu’il ne sert à rien de purifier l’Etat des fonctionnaires fantômes si, par après, on n’a pas mis en place un dispositif infaillible pour empêcher de nouvelles embauches fantômes. Où est, par exemple, à ce niveau, l’informatisation générale de la fonction publique à Libreville et dans le reste du pays et la nécessaire centralisation des procédures qui empêcheront les embauches arbitraires de la part des Ministres qui s’entourent souvent de tout leur village dès qu’ils sont nommés à ces postes, sans tenir compte des vrais besoins de l’Etat en matière de personnel ? L’économiste vous dira aussi que cela ne sert à rien de promettre la lutte contre la corruption quand un président autoproclamé dépend lui-même d’un système qui s’est totalement construit et maintenu sur la base de la corruption. Le politologue, quant à lui, vous dira sans doute enfin que sans démocratie réelle dans le cadre d’institutions fortes et démocratiques, avec les contre-pouvoirs qu’il faut et une justice capable d’actions contre tous, le reste n’est qu’illusion.

Dès lors, une simple évaluation des besoins du pays montre que ce dont le Gabon a besoin, immédiatement, comme base pour préparer l’émergence, c’est 1) de routes fiables capables de générer une activité économique soutenue et multisectorielle et, au moins, 2) une population en bonne santé qui soit, justement, capable de soutenir l’activité économique par 3) l’effort privé, c’est-à-dire la petite et moyenne entreprise qui, par l’initiative privée, viendrait conforter l’émergence. Voilà, donc, les questions « 1 » et « 3 » évacuées.

La réponse à la deuxième question, une fois les deux autres résolues, se retrouve de ce fait simplifiée : avec 900 milliards par an réservés à l’investissement, surtout en tenant compte du fait que les coûts sont souvent arbitrairement inflationnés au Gabon à cause de la corruption, des détournements et des pots-de-vin, Ali Bongo serait, en réalité, capable, en une seule année, de résoudre TOUS les problèmes du Gabon.

Avec une telle somme investie, justement, dans les trois idées évoquées plus haut, 1) en un an TOUTES les routes nationales du Gabon pourraient être goudronnées, 2) en un an TOUS les hôpitaux du Gabon pourraient être reconstruits et modernisés, chaque chef-lieu de province se retrouvant, au moins, avec un hôpital comme l’hôpital général, mais avec tout le matériel moderne, et surtout, la disponibilité permanente de médicaments et de médecins, et 3) un vaste programme de construction d’écoles et de logements décents pourrait être lancé qui produirait, en une seule année, des milliers de logements et des écoles dignes de ce nom. Comme effet bénéfique immédiat de tout ce qui précède, 4) le Gabon connaîtrait, en une seule année, le plein emploi car il faudrait bien des gens pour construire ces routes, ces hôpitaux et ces logements. Il faudrait même, suite à cela, importer de la main d’œuvre étrangère car la seule population active du Gabon n’y suffirait pas.

Or, Ali Bongo n’a fait qu’annoncer 900 milliards sans vous dire de quelle cagnotte ils sortent et comment il va réellement les dépenser, et dans quoi. Je n’ai vu que du flou jusqu’à présent, exactement comme à l’époque de « papa Bongo ».

Laissez-moi, donc, vous faire une prédiction simple : dans un an, deux ans, trois ans, voire quatre ans, le Gabon « émergent » d’Ali Bongo sera toujours un Gabon décadent. Et les 900 milliards par an qui auraient dû, en seulement deux ans tout au plus, résoudre tous les problèmes du Gabon ci-dessus énumérés, se seront envolés, peut-être dans les villas à 25 millions de dollars des Inge Bongo et autres maîtresses d’Ali ? On ne perd jamais les « bonnes » habitudes, au pays des Bongo.

On dit souvent qu’à peuple idiot, président idiot, et à président idiot, peuple idiot. Cette boutade n’a jamais été aussi vraie qu’au Gabon. 42 ans de bongoïsme ne semblent toujours pas avoir suffi pour faire comprendre aux Gabonais qu’on ne peut s’attendre à rien de bon de la part d’un régime qui, pendant 42 ans, a fait la preuve de son incapacité. On ne peut non plus s’attendre à voir un Ali Bongo qui, sous Bongo, avec son compère Mba Obame, a aidé son « papa » à meurtrir le Gabon, devenir, tout d’un coup, un ange.

Pour Ali Bongo, le test de la moralité est pourtant simple : il faut démocratiser. Or, à quel moment avez-vous vu Ali promettre la démocratie ? Pour lui, la démocratie, c’est une illusion. Il est plutôt comme son frère André Mba Obame, qui raconte partout que le Gabon était une démocratie jusqu’au 8 juin 2009, date du décès d’Omar Bongo. Et je parie qu’Ali Bongo, à son tour, vous dira que sous son régime, c’est déjà la démocratie car la démocratie, c’est lui.

Et nous continuons à croire aux miracles ? Pauvre Gabon !

Combien de preuves d’immoralité, de criminalité et d’animalité faut-il encore aux Gabonais pour qu’ils se rendent compte que sous les Bongo, il n’y a aucune possibilité de salut pour le Gabon ?

Si, donc, dans un an, deux ans tout au plus, avec un budget miraculeux de 900 milliards annuels alloué à l’investissement, toutes les routes du Gabon ne sont pas bitumées, tous les hôpitaux des chefs-lieux de provinces et de départements ne sont pas reconstruits et modernisés, et tous les Gabonais dignement démocratisés, éduqués, employés et logés, alors, je vous le dis, arrêtez une bonne fois pour toutes de rêver aux miracles car les miracles n’existent pas en politique. Rien de bon n’arrivera dans ce Gabon tant que les Bongo sont au pouvoir.

Le jour où nous comprendrons cette réalité, celle-là même qui, depuis 11 ans, me fait dire que « Bongo Doit Partir », le Gabon pourra enfin « émerger ». Or, cette possibilité, au moment où les Gabonais recommencent à se laisser berner par les illusions, me semble encore bien lointaine. Ce pays risque encore bel et bien de subir les Bongo pendant 30 années de plus, jusqu’à l’époque où Ali, mort de crise cardiaque, permettra, par le système qu’il aura mis en place, à un de ses rejetons de s’accaparer à son tour du pouvoir, pour continuer la dynastie. N’est-ce pas là ce qu’on fait dans un pays devenu propriété privée d’une famille ?

Tout ceci parce que, dans notre pays, nous avons, d’une part, ce peuple qui n’a plus honte, et de l’autre, ces idiots qui dirigent le Gabon.

Daniel MengaraDr. Daniel Mengara
Président du mouvement « Bongo Doit partir »

BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA

Tel/Fax : 973-447-9763

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  1. chers lecteurs,
    j’ai pu lire avec attention cet article.je suis tres jeunes,certes,mais depuis le pays ou je suis je puis constater que nous sommes tres en retard par rapport à d’autres nations.il es indispensable,et je le pense de comprendre que des personnes responsables tels que mr mengara qui prennent la peine de dénnoncé les dérives d’une société en perte de valeurs morales ne le font pas pour dérranger qui que ce soit.Mais à mon humble avis c’est pour essayer de boosté les choses.
    Dois t-on comprendre par exemple qu’un professeur qui reprimande son élève ne l’aime pas?oh que non!
    Nous avons tous constaté avec regret la manière dont notre pays à été géré.Moi je n’était meme pas encore née du moins j’ai grandit sous ce régime et je puis constaté par rapport aux images télévisés qu’il ya des avancés mais il ya aussi eu beaucoup de déffaience .
    MR mengara,moi je suis amis à des enfants de cette famille et sachez qu’ils n’ont pas souhaiter naitre dans cette famille car c’est Dieu qui décide.cependant lorsque vous dites que c’est une famille pourrie,en tant qu’intellectuel sa ne ce fait pas.car je puis vous affirmez que beaucoup regrette le fait qu’il ne peuvent pas circulez au Gabon comme ils veulent et pire meme encore certains ont meme peur de dire qu’ils sont de cette famille.bref c’etait une parenthèse.
    Quand à mr Ali Bongo,nous lui demandons juste de faire en peu d’année ce qu’en 42 ans son père n’a pas pu faire car en terme de blabla nous sommes fatigués!!tous ce que nous voulons c’est ne plus voir nos mamans dansé sous le soleil quand un président arrive,mais plutot qu’elles aient des marchés déscend de quoi se nourir correctement,de quoi se vetir etc….je crois en l’avenir de mon pays que ce soit avec Ali,ou un autre ce qui compte c’est d’apporter des idées à notre GABON afin de le voir avancé.
    QUE DIEU BENISSE LE GABON ET SES FILS!!!!

  2. Il faut vraiment etre idiot , attarde ou corrompu jusqu’a la moelle ,voire les trois pour continuer a faire l’apologie au 21st de Albert Bernard Bongo dit le mollah omar.Comme l’avait dit ce chere Houphouet si il avait eu le Gabon comme pays il en aurait fait une petite suisse.Au lieu de ca ce pygmee arrogant on a fait un pays de clochards et de mendiants a sa solde dont j’imagine tous ses supporters font partie.Quand a penser que son fils fera autre chose que du Bongoisme resuce,regurgite et recrache il faut fraiment aimer etre ignorant et borne pour supposer le contraire.Mais apres tout certains hommes sont fait pour etre domines et les affranchire les rendrait malheureux car pour eux le confort et la quietude de l’esclavage vaut mieux que les grandes incertitudes de la liberte.

  3. Chers tous,
    Que cela soit dit et entendu, le Président Omar BONGO ONDIMBA a énormément fait pour le Gabon. Certes il n’a pas tout réussi (qui aurait d’ailleurs pu tout réussir ?) mais notons qu’il a réellement développé notre pays. Le fonctionnement normal des institutions de la République qu’il a créées, durant la phase de transition qui a suivi son décès, en est une preuve supplémentaire. Le chaos prédit par ceux qui souhaite le pire à notre Gabon n’a pas eu lieu car OMAR BONGO ONDIMBA dans son impériale sagesse avait pris toutes les dispositions pour la paix soit le partage des gabonais notamment durant cette délicate phase : la constitution, rien que la constitution et toujours la constitution.
    Aujourd’hui, il s’agit désormais d’aller plus loin et plus vite. Comme l’a si bien indiqué le nouveau président élu son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, le développement du Gabon est un défi permanent : tant qu’au moins un gabonais aura du mal à se soigner, à se nourrir, à travailler, il faudra œuvrer ensemble pour que cette situation soit corrigée de façon pérenne.
    Le raisonnement de notre compatriote Max Moussavou sur les 42,8% du budget consacré à l’investissement m’effraie sérieusement. Une telle déchéance du discernement érige son auteur en digne sujet de psychanalyse à mes yeux. Comment un gabonais peut-il faire l’économie nocive de l’usage de son cerveau à ce point en 2010 ?
    Chers Messieurs Max Mousavou (ou Max Massala) et Mengara Minko : auriez vous souhaité que le budget d’investissement continue d’être la part résiduelle du budget de l’Etat ? Et pourquoi ?
    Soyons sérieux messieurs, il n’y a pas de politique mieux adaptée aux ambitions déclinées dans le programme l’Avenir en Confiance, que celle actuellement appliquée par le Gouvernement de M. Paul Biyoghé sous l’orientation et l’impulsion de son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.
    Les cent premiers jours de magistère du plus jeune président d’Afrique Centrale montrent qu’il a joint l’acte à la parole, qu’il dit ce qu’il fait et qu’il fait ce qu’il a dit. Il n’y a aucun décalage entre le discours et le parcours présidentiel d’Ali depuis son élection.
    Chers tous, le Gabon est en marche. Soyons fiers de ce qui se fait chez nous actuellement car là sont les semences de l’émergence dont a besoin notre pays. Ali est vraiment l’homme de la situation.

    Que Dieu bénisse le Gabon. Longue vie au Président Ali BONGO ONDIMBA.
    Un gabonais.

  4. Grand frère Mengara,
    je te demande de mettre de côté ta haine ethnique. dis toi que ce gabon nous appartient. reviens au pays et travaille pour le pays. après tant d’années aux usa, tu peux apporter quelque chose à ce pays.
    toute cette lutte que tu fais depuis longtemps ne rime à rien si ce n’est faire retarder le pays. Le président Bongo a un moment donné oublié le developpement du Gabon en partie à cause de vous autres. il s’est tellement occupé des opposants qu’il a oublié le Pays.
    Arrête la haine, si ali reussit c’est le Gabon qui réussira, s’il échoue ce sera aussi le Gabon.
    Tous ceux qui ont tiré le Gabon vers le bas en croyant faire mal à Bongo, aujourd’hui n’est-ce pas le Gabon qui paie le manque de dvloppement.

    Mm si tu l’aimes pas, attend la fin de son mandat pour bien critiquer.

    De tout ce que tu dis, tu comprendra un jour qu’Ali au dèla du fait qu’il soit fils d’Omar un est monsieur qui mérite du respects. Je suis sûr que tout ce qui l’insulte le font par rapport aux actes de son père et non aux siens. Laissez-le travaille, il a défi à relever . Montrer aux yeux du Monde que les bongo ne sont pas tous des cons et aussi que les tékés sont aussi intélligent que tout les reste.

  5. C’est quand-même étrange que les bongoïstes voient dans toute critique des batons dans les roues au régime. Pourquoi ne voyez vous pas les batons dans les roues que le régime met à l’opposition pour justement empêcher l’émergence d’une opposition véritable?

    Le rôle d’une opposition c’est pas de dormir sur ses lauriers. Le rôle d’une opposition c’est de critiquer. Si tu veeux rendre sercice à ton pays, demande à ton régime d’arrîeter de mettre des batons dans les roues de l’opposition. Tu verras que ton Gabon se portera beaucoup mieux.

  6. Le developmental Du Gabon n’est pas une affaire de PDGiste je pense que nous somme tous concernés alors arretons de mettre à nos governant les batons dans les roues pensons plu gabon first mème si nous sommes des opposants acharnés

  7. Il n’y a que les bongoïstes qui prennent les autres gabonais pour des idiots. Il n’y a aucun pays au monde qui accorderait 45% de son budget à l’investissement. Ce n’est pas économiquement faisable surtout si le budget n’a pas connu d’augmentation significative. C’est Mengara qui a raison. si le budget « normal’ de l’état gabonais était 2000 milliards, c’est que ces 2000 milliards étaient unilisés quelque part. On ne peut pas tout d’un coup détourner 45% de ce montant vers l’;investissement, créant un trou pour les choses auxquelles servaient ces 45%. la seule manière viable serait la suivante:

    Premier cas de figure:

    Imaginons que le budget du Gabon augmente significativement pour se situer à 3000 milliards. Comme avant l’augmentation du bduget, le pays fonctionnait avec 2000 milliards, il y a une marge de 1000 milliards qui restent. Dans ce cas, l’état décide de consacrer ces 1000 milliards à l’investissement, tout simplement en gélant les 2000 milliards d’avant qui, eux, ont toujours une utilité avérée dans les budgets antécédents.

    Deuxième cas de figure

    Imaginons que l’état gabonais fonctionnait de manière optimale avec 2000 milliards. N’ayant aucune autre source de revenu, l’état décide de faire des économies de dépense. On entre dans le budget, on élimine toutes les dépenses superflues et, au final, on a trouvé que l’état dépensait inutilement 900 milliards. Alors, on décide que ces 900 milliards d’économie vont aller à l’investissement.

    ce sont la les deux seules mesures qui pourraient expliquer un budget d;investissement de 45% du budget. Comme Mengara, je n’ai vu se réaliser au Gabon ni le premier cas de figure ni le deuxième. C’est à croire en effet qu’Ali fait de l’économie Vaudou.

  8. Chers tous,

    Comme le dit une sagesse, il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Notre cher compatriote Daniel Mengara Minko feint d’ignorer que c’est la première fois depuis des décennies que le budget d’investissement, et plus précisément le budget de développement atteint un taux aussi élevé. C’est une révolution réelle qui est entrain d’être opérée par le Président Ali Bongo Ondimba et le Premier Ministre Paul Biyoghé Mba. Que Mengara revisite les critères de convergence de la zone CEMAC et il comprendra.

    Il faudrait maintenant simplement soutenir les efforts initiés par le Gouvernement afin de renforcer l’efficacité de la dépense publique pour que les 900 milliards alloués à l’investissement permettent l’aboutissement des projets y relatifs. Avec Ali, cette efficacité là sera aussi renforcée, sa rigueur en est le gage.

    Voyez vous, c’est dommage que lorsqu’un sage montre une direction, certains comme Mengara puisse se limiter à regarder le bout de son doigt plutot que la direction indiquée.

    Ali réussira et je voudrais lancer un défi aux sceptiques en leur disant ceux-ci : rendez vous dans sept ans. Le pays aura inubitablement fait un bond de plus en avant dans le cadre de son émergence. Sous l’impulsion de son jeune et dynamique Président : Ali Bongo Ondimba.

    En matière de conduite du changement, parmi les résistances généralement identifiées figurent celles que l’on dénomme « résistances conceptuelles » (inaptitude à comprendre où l’on veut aller). Le texte de Daniel Mengara est le genre de production dont sont capables ceux qui sont habités par de telles résistances….

    A ceux là, une seule réponse : laisser nous avancer. Quelqu’un n’a-t-il pas dit ici un jour « Que l’envol glorieux de l’Aigle Royal aura lieu » ? Eh bien je crois que nous y sommes : cap sur le Gabon émergent ; commandant de bord = Ali Bongo Ondimba ; durée de vol de la première étape = 7 ans. Alors Mengara, attachez votre ceinture et éteignez votre cigarette car nous sommes déjà en face décollage. Si vous avez quelques doutes à ce sujet, suivez les explications de « l’ingénieur navigant » Paul Biyoghé.

    A bientôt chers compatriotes…

  9. Brillant. Tout simplement brillant. Et toi Monaco qui parle de verbialle, peux-tu faire mieux? Au vu de ta réaction, le verbiageur c’est bien toi. Tu es un idiot comme Ali Bongo qui te…

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