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«L’instauration de la journée continue au Gabon a entraîné pas mal de difficultés » Maxime Ngozo Issondou, ministre du travail de l’Emploi

Le ministre du travail de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale, Maxime Ngozo Issondou, a devisé ce lundi avec les responsables syndicaux en vue d’une évaluation de la mise en œuvre de la journée de travail continue sur le territoire national, tout en reconnaissant que «l’instauration de la journée continue au Gabon a entraîné pas mal de difficultés ».

Il ressort que l’instauration de la journée continue au Gabon a entraîné une kyrielle de difficultés, comme le reconnaît le ministre Maxime Ngozo Issondou, « avec l’instauration de cette mesure, un certain nombre de difficultés se sont accrues, essentiellement liées au transport. Mais je peux dire que si la journée de travail avait été fixée à midi ou à vingt heures, les mêmes problèmes de déplacement et de mobilité dans Libreville se poseraient aujourd’hui »

Aussi, la question de subsistance des actifs pendant la journée de travail continue a-t-elle été soulevée par l’assistance qui, à juste titre, estime qu’il sera très difficile pour les agents de créer un budget supplémentaire de « popote » à l’heure de pause, c’est-à-dire entre midi et deux pour chaque ménage.

« Un certain nombre de pistes sont entrain d’être explorées et assez rapidement, les choses vont être jugulées afin de permettre à chaque actif d’avoir des commodités de restauration et éventuellement examiner la question du panier tout à fait de manière globale telle qu’elle se pose dans les structures d’Etat ou privées », a indiqué avec assurance, le locataire du ministère du Travail et de l’Emploi.

Le ministre n’a également pas manqué de signifier que la journée continue est une opportunité qui s’offre aux compatriotes de s’investir dans la restauration rapide. Cependant, l’application de la journée continue effective, appréciée par l’administration gabonaise, suscite tout de même des interrogations.

« Les entreprises sont des opérateurs économiques, leur rôle est de s’accrocher à leur chiffre d’affaires, alors, vous avez une institution comme le Comité Permanent de Concertation Economique et Sociale qui n’existe pas dans une entreprise, comment alors le gouvernement peut-il aller contrôler une entreprise qui pourra se prononcer sur un licenciement pour motif économique ? » s’est interrogé le Secrétaire Général de la Fédération Libre des Entreprises Minières et Assimilées (FLEEMA), Mombo Mouelé,

Puis, a-t-il ajouté que « cela veut simplement dire que les travailleurs seront laissés pour compte ».
La journée continue a été adoptée en Conseil des ministres du 29 décembre 2009, puis est rentrée en vigueur sur l’ensemble du territoire national, le 1er janvier 2010, dans la tranche horaire (7h30 15h30, avec une pause entre 12h et 13h).

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