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Françafrique: Sarkozy ira à Libreville narguer le peuple gabonais…

Le président français Nicolas Sarkozy se rendra au Gabon le 24 février prochain, a indiqué l’Elysée aujourd’hui , pour une visite qui sera un adoubement après le coup d’Etat électoral de Monsieur Ali Bongo Ondimba lors du scrutin du 30 septembre dernier.
e président français Nicolas Sarkozy se rendra au Gabon le 24 février prochain, a indiqué l’Elysée aujourd’hui , pour une visite officielle, après le coup d’Etat électoral de Monsieur Ali Bongo Ondimba lors du scrutin du 30 septembre dernier.
Ce coup d’Etat qui avait mis le Gabon à feu et à sang, sans que, ni la France, ni l’Union Eurpéenne, ni la communauté internationale ne lèvent leur doit pour faire respecter la volonté populaire et le désir des gabonais de tourner une page sombre de leur histoire.
Bien au contraire, la presse française en général avait fait véhiculer l’information comme quoi les élections s’étaient bien déroulées au Gabon, et que la contestation n’était pas fondée.
La seule réaction française était venue timidement du parti socialiste qui avait relevé les incohérences dudit scrutin…

« C’est pour aller adouber le fils de l’ancien dictateur gabonais, feu Omar Bongo Ondimba que la France aurait placé dans ce pays par un passage en force lors du scrutin présidentiel du 30 septembre dernier au Gabon » s’injurge un membre éminent de DIAGAU.
DIAGAU (Diaspora Gabonaise Unie): cette association de la diaspora gabonaise en France qui avait défrayé la chronique par des méga manifestations lors de l’Eté dernier à Paris, et qui a été le fer de lance des manifestations, de revendications et de contestations des resultats dudit scrutin.

Reprendre les manifestations en France et au Gabon même

A nouveau, des voix s’élèvent, et des réunions se tiennent dans le milieu de la diaspora gabonaise en France pour relancer les activités de ce puissant mouvement que les services secrets français et gabonais ont pensé à tort qu’il serait dirigé par Monsieur Jean Félix Mouloungui: l’éphemère « représentant personnel en Europe et en Amérique » et parent du président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) Pierre Mamboundou.
Jean Félix Mouloungui avait rejoint armes et bagages le camp du Fils de feu le Président Omar Bongo Ondimba comme ministre des Petites et Moyennes entreprises après la formation du nouveau gouvernement.
L’objectif non avoué par Monsieur Ali Ben Bongo Ondimba par cette nomination n’était non pas de travailler avec les gabonais de la diaspora, mais au contraire de démanteler ce puissant mouvement.

Ainsi, de nombreux jeunes et cadres de la diaspora gabonaise à Paris ont été nommés aux postes de conseillers et de directeurs géréraux adjoints au ministère des Petites et moyennes Entreprises.

Au moment où nous mettons cet article sous presse, des informations – faisant office de l’indisponibilité d’occuper des bureaux de fonctions au ministère par les « heureux » nominés- nous ont été données. Elles nous informent que ces derniers traînent désormais leur temps dans les couloirs dudit ministère. D’autres par contre ont refusé de rejoindre leur postes faute de promesses non tenues, et ont préféré rester en France.

DIAGAU qui est actuellement dirigée par Madame Annie Moukagni Mombo, en tant que Présidente provisoire – après la démission de Monsieur Rodrigue Angoué Malékou pour « des raisons familiales »- pense que la visite de Monsieur Nicolas Sarkozy au Gabon est « une occasion rêvée pour exprimer à ce néocolonialiste français que l’époque coloniale est revolue, et que les gabonais défendrons jusqu’à la dernière énergie leur victoire volée, et leurs droits bafoués « .

Il convient de rappeler que lors de ses voeux au corps diplomatique, le 22 janvier dernier, Nicolas Sarkozy avait indiqué qu’il se rendrait à Libreville puis à Kigali en février. Et, la France entretien une base militaire au Gabon depuis le 17 août 1960 au mépris de la volonté du peuple gabonais qui voit en cela une manière de lui imposer de force ses dirigeants par la peur des canons…

Le Gabon et la France ont été très brouillés de 2007 – dès la prise de pouvoir en France par Nicolas Sarkozy – jusqu’à la mort d’Omar Bongo Ondimba, après que la presse française ait relayé l’affaire des « Biens mal acquis » suite la plainte déposée par les ONG françaises contre certains chef d’Etat africains. Nous y reviendrons.

Laurent Laporte

source: nouvelle afrique

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