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Gabon : Le CES planche sur le développement des transports

Le Conseil économique et social (CES) est réuni en session extraordinaire depuis le 16 février à Libreville pour se pencher sur les enjeux et les moyens du développement des transports gabonais. Parmi les dossiers prioritaires du gouvernement, le développement des transports intérieurs et extérieurs peine à montrer les probantes réalisations attendues pour impulser la croissance socio économique du pays.

Pour faire avancer la voiture de l’émergence, il faut d’abord tracer la route. Le balbutiement patent des politiques de développement des transports mises en œuvre au Gabon a poussé le Conseil économique et social (CES) à s’asseoir de nouveau pour raclé et bitumé la voie de l’émergence du secteur des transports.

Ouverte le 16 février dernier à Libreville, la session extraordinaire du CES va principalement se pencher sur le thème «sécurité et sûreté dans les transports au Gabon».

«Le secteur transport et services alternatifs, qui constituent un maillon économiquement important dans la chaîne des opérations de développement, s’intègre dans le pilier sectoriel Gabon des services du programme de société du Président», a rappelé le président du CES, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou. Projet de société qui promet le désenclavement de l’ensemble du Gabon à l’horizon 2016.

Il s’agit pour les hommes de Mboumbou Miyakou de renforcer et d’actualiser les analyses des perspectives de développement que peut offrir le secteur transport au Gabon, selon l’évolution de la société et des besoins des populations.

A ce titre, le développement des transports est «une source incontestable de production de richesses, de résorption du chômage, d’intégration sociale et de renforcement de l’unité nationale», a rappelé le président du CES.

Quatre axes de réflexion ont été délimités pour orienter les travaux, à savoir «les infrastructures et l’environnement des transports», «le matériel roulant et le type de transport utilisé», «la réglementation et le renforcement des capacités humaines» et «la part du secteur des transports dans l’économie nationale».

Mais les concertations se succèdent pendant que les nids de poules se multiplient au cœur même de la capitale, le port d’Owendo est devenu trop étroit et la Compagnie nationale de navigation (CNI) intérieure n’a plus de bateaux.

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