L’ancien entraîneur du Gabon est plus que jamais intéressé par le poste de sélectionneur de l’équipe de France. Mais il n’enverra pas un courrier à Jean-Pierre Escalettes pour annoncer sa candidature.
Alain Giresse, 57 ans, est désormais un entraîneur libre. Comme annoncé par le président de la Fédération gabonaise, Placide Engandzas vendredi dernier, son contrat avec les Panthères n’a pas été renouvelé : « Je pars avec la satisfaction du devoir accompli, nous a confié aujourd’hui l’ancien milieu de terrain internationale. J’ai pris la sélection à la 105e place au classement FIFA (en 2006, ndlr) et je la laisse au 45e rang, avec une participation à la CAN. Je peux partir la tête haute. » S’il est satisfait de son bilan, Alain Giresse reconnaît cependant de grosses tensions avec la Fédération gabonaise : « Même si on m’avait proposé un renouvellement je n’aurais pas accepté, précise-t-il. La Fédération voulait intervenir dans le fonctionnement de l’équipe nationale. »
« Ces histoires de déclaration me gênent »
Libre, Alain Giresse a désormais la tête à l’équipe de France même s’il affirme avoir d’autres propositions venant de sélections et de clubs. « Ça rentre dans une réflexion. Mais on ne peut pas dire que c’est l’unique réflexion que je m’accorde. » Comme son ancien partenaire chez les Bleus Luis Fernandez, est-il officiellement candidat pour succéder à Raymond Domenech après la Coupe du monde ? « Ça me gêne cette histoire de déclaration, soupire Giresse. Faut-il toujours se déclarer ? Je ne sais pas. On peut se dire intéressé. Est-ce qu’il y a un cahier des charges à remplir pour être candidat ? Je ne pense pas. » Va-t-il envoyer un courrier à Jean-Pierre Escalettes ? « Un courrier, non. Je pourrais éventuellement recevoir un coup de téléphone s’ils sont intéressés. Mon nom a été annoncé, j’ai dit pourquoi pas. Je vais me pencher dessus. »
