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Le président Sarkozy au Gabon, une visite au pas de course

Arrivée annoncée mercredi 24 février,  à 8 heures, à Franceville, départ le lendemain quasiment à la même heure, le programme du séjour officiel, au Gabon,  du président français, Nicolas Sarkozy, renferme les caractéristiques d’une visite au pas de charge.

RECEUILLEMENT ET SCIENCE A FRANCEVILLE

Juste 24 heures suffissent pour la première visite, en terre gabonaise, du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, depuis l’avènement au pouvoir, le 16 octobre 2009, du troisième président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba.

Le locataire de l’Elysée qui doit effectuer son entrée au Gabon par  Franceville (Sud-est), mercredi matin, enchainera, après l’accueil par le président Ali Bongo, par le recueillement et  le dépôt de gerbe au Mausolée Omar Bongo Ondimba, suivi d’un tête- à -tête des deux chefs d’Etat à la Résidence du numéro un gabonais.

La boucle de cette étape sera  marquée par la présence effective, avant la fin de la matinée, de Nicolas Sarkozy, au Centre International de recherches  médicales  de  Franceville (CIRMF) où il est prévu une visite de l’unité des maladies virales émergentes.

Crée il y a une trentaine d’années par le défunt président Omar Bongo Ondimba, le CIRMF s’est illustrée comme l’un des maillons forts de la coopération scientifique franco-gabonaise. 

POLITIQUE, ECONOMIE, DEFENSE, A LIBREVILLE

La partie politique a été réservée à Libreville avec un agenda dominé par les discours des deux  plus hauts responsables français et gabonais, dans l’après-midi, à la Cité de la Démocratie avec, dans le sillage, la signature de nombreux documents. 

Des membres du gouvernement et représentants de l’Agence Française de Développement (AFD) vont parapher un accord sur l’« échange de jeunes professionnels et de diverses conventions » de ladite Agence.

En ce qui les concerne, les présidents Sarkozy et Bongo signeront deux accords portant l’un sur le « Plan d’action pour la mise en œuvre d’un partenariat stratégique entre la République Française et la République Gabonaise » et l’autre qui institue un «partenariat de défense ».

Depuis 1960, un accord de défense lie les deux pays  illustré notamment  par l’installation d’une base militaire française, dans la capitale gabonaise.

Le volet économique du voyage de Nicolas Sarkozy concerne le secteur bois. Sitôt après avoir foulée le sol librevillois, il se rendra, par hélicoptère, à l’usine Rougier de déroulage et de fabrication de contreplaqué située à Owendo, au nord de la ville. 

Cet opérateur français, semble-t-il, traduit au mieux la volonté du président Ali Bongo Ondimba de diversification de l’économie en procédant à la transformation, sur le plan local, du bois.

Des grincements de dents avaient, en effet,  suivi l’interdiction, effective depuis le 1er janvier 2010,  d’exportation des grumes.
Le président Nicolas Sarkozy, qui rencontre ses compatriotes en fin d’après – midi dans un grand hôtel de la place, devrait calmer certains esprits encore échaudés par la mesure prise par le président Ali Bongo dans le respect de l’un des piliers de son plan d’action, le Gabon vert.

RENCONTRE SARKOZY- OPPOSITION ?

Cette visite au pas de course de Nicolas Sarkozy interviendra sur fond de déclarations venues d’une frange de l’opposition gabonaise.

Porté récemment sur les fonts baptismaux,  L’Union Nationale(UN) a souhaité, vendredi dernier,  que le chef de l’Etat français puisse rencontrer les principaux adversaires du régime.

« Nous attendons et souhaitons  sa venue  pour éclaircir beaucoup de zones d’ombre, pour lever des équivoques et des malentendus», avait précisé, le secrétaire exécutif de l’UN, André Mba Obame, lors d’une rencontre avec la presse.

En dépit des dénégations de Paris, l’opposition  indexe la France d’avoir pris fait et cause pour Ali Bongo Ondimba avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 30 août dernier.

Une atmosphère gérée par Rose Francine Rogombé, à cette époque, assumant les plus hautes charges de l’Etat, à l’issue du décès, le 8 juin 2009, à Barcelone (Espagne) du président de la République, Omar Bongo Ondimba.

La maîtrise de la transition par madame Rogombé avait valu au Gabon, le satisfecit de la communauté internationale.

De source digne de foi, nous apprenons que l’actuelle présidente du Sénat pourrait figurer parmi les personnalités devant être décorées, mercredi soir, avant le diner de gala.

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