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Les pires régimes du monde: La dynastie Bongo

Sur le site MSN de Microsoft, dans la section « M6 & MSN Actualités », il y a un petit article intéressant sur le petit pays nommé Gabon, pays que MSN a trouvé assez édifiant pour le classer parmi les pays avec les « pires régimes du monde ». Le titre global de la série d’articles sur les régimes du monde qui sont vus comme les pires au monde est très parlant: « Les pires régimes du monde: Les dictatures du XXIe siècle », ce qui, en d’autres termes, veut dire que le Gabon sous Ali Bongo est reconnu internationalement non seulement comme dirigé par une dictature, mais aussi par une dynastie que l’article appelle  « Les pires régimes du monde: La dynastise Bongo« .

L’article, initialement publié le 25 août 2009, mais manifestement remis à jour suite à l’élection tronquée du 30 août 2009, dit ceci sur le Gabon.

Installé à la tête de l’état gabonais par la France en 1967, Omar Bongo aura régné durant 42 années sur ce pays africain aux riches ressources énergétiques. Symbole de la « Françafrique », intimement lié aux dirigeants et aux intérêts français, il se repose sur ces deniers plus que sur son gouvernement ou son armée pour demeurer au pouvoir jusqu’à sa mort, le 8 juin 2009. Mais son décès ne sera pas l’occasion d’un tournant démocratique : c’est son fils, Ali Bongo, qui est investi président en octobre, à la suite d’une élection contestée.

Le Gabon se retrouve aisni à l' »honneur » parmi les pays avec des régimes crapuleux, à l’instar de la Corée du Nord, de l’Iran, du Zimbabwé, de Cuba, de la Libye, de la Birmanie, du Soudan, de la Guinée Konakry (sous Dadis Camara surtout) et du Turkménistan.

Ce honteux palmarès montre à suffisance que l’illusion d’une « émergence » bienfaisante au Gabon se réduit à une seule chose, l’émergence d’Ali Bongo du sein de la famille Bongo, pour accomplir la continuité de la dynastie Bongo. Auprès des âmes bien pensantes du monde, apparemment, l’illusion de « bébé Bongo » n’a pas marché. Il ne lui reste, évidement, qu’à continuer à nourrir l’ego de sa suffisance ventripotence, talons dames à l’appui vu que c’est ainsi que son (pas très rgretté) père voulut se hisser à la hauteur des granbs du monde, avant d’aller crever comme un rat, vrai symbole du « petit » qu’il était, dans l’anonymat d’un hôpital espagnol.

Dr. Daniel Mengara
Président du mouvement « Bongo Doit Partir »


Pour ceux qui veulent lire l’entièreté de l’article, en voici le contenu:

Les pires régimes du monde: Les dictatures du XXIe siècle

Malgré la pression de la communauté internationale en faveur de la démocratie et les progrès qui l’accompagnent dans certaines régions du monde (Ukraine, Kirghizstan…), nombreux sont les régimes aux quatre coins du monde qui continuent à bafouer les droits de l’homme et les libertés individuelles les plus élémentaires. Tour d’horizon des pires régimes de la planète en ce début de XXIe siècle.

La Corée du Nord de Kim Jong-il

Vivant ? Mort ? Hospitalisé ? Les rumeurs vont bon train sur l’état de santé de l’actuel dirigeant de la Corée du Nord. Après plusieurs démentis, Séoul a reconnu officiellement l’attaque cérébrale dont a été victime Kim Jong-il, absent de la scène publique depuis le 14 août. Le 8 juillet, il est apparu, très amaigri, au cours d’une cérémonie à la gloire de son père. Les discours officiels le donnent pour convalescent, mais la Corée du Nord s’organise en secret pour parer à toute éventualité, au moment où le pays défie les Etats-Unis avec son programme d’enrichissement d’uranium.

Robert Mugabé, au Zimbabwé

Le 25 juin 2008, Robert Mugabé est réélu pour un sixième mandat à la présidence du Zimbabwé avec 85,5% des voix, dans un climat de violence politique qui a contraint son adversaire, Morgan Tsvangirai, à se retirer de la course présidentielle. Sévèrement condamné par la communauté internationale, isolé, lâché par les Etats-Unis, l’Europe, l’Afrique du Sud et les pays africains limitrophes, le dictateur zimbabwéen entame néanmoins sa vingt-troisième année de règne, sur fond d’inflation record et d’épidémie de cholera pour la population…

Le Cuba de Fidel Castro.

24 février 2008 : Fidel Castro passe officiellement la main à son frère Raùl. Vieillissant, affaibli par la maladie, le leader maximo affirme : « mon devoir élémentaire consiste à ne pas m’accrocher à mes fonctions ». Après 49 ans de règne… Mais après l’espoir d’une libéralisation du régime, les Cubains doivent rapidement déchanter. La démocratisation tant attendue ne vient pas, et le frère cadet de Fidel se révèle aussi autoritaire et conservateur que son aîné. Dernier exemple en date : la mobilisation, fin novembre, des troupes cubaines pour se préparer à une éventuelle invasion américaine.

Kadhafi, le Libyen

Décembre 2007 : Mouammar Kadhafi arrive en France pour une visite officielle au cours de laquelle il rencontrera à deux reprises le Président Nicolas Sarkozy. Une visite très controversée. Mais si le dictateur, à 66 ans, sait que l’avenir passera par l’intégration à la communauté internationale et donc par des efforts démocratiques, il continue à tenir d’une main de fer les rênes de l’état libyen et surveille toujours de très près la liberté de parole du peuple libyen.

Than Shwe ferme les frontières birmanes

100 000 morts, un million de sinistrés, des débuts d’épidémie : c’est le bilan estimé des dégâts occasionnés par le cyclone Nargis qui a frappé la Birmanie le 3 mai 2008. Il faudra attendre le 23 mai pour Than Shwe, le leader de la junte armée au pouvoir, entrouvre ses frontières à l’aide humanitaire, sous la pression des Nations-Unies et de la communauté internationale. Dernièrement, un tribunal a confirmé la peine de 18 mois supplémentaires d’assignation à résidence à l’encontre de l’opposante Aung San Suu Kyi.

Soudan : Omar al-Béchir

Militaire de carrière, Omar Hassan al-Béchir a conquis le pouvoir au Soudan en 1989 à la suite d’un coup d’état de l’armée. Il devient président du Conseil révolutionnaire, puis président de la République en 1993. En 2010, il devra affronter une coalition d’adversaires au cours d’une élection présidentielle sous haute surveillance. Il est également inculpé, depuis 2008, de crimes contre l’humanité et de génocide, par un procureur de la Cour pénale internationale, pour son implication dans la Guerre au Darfour.

Dadis Camara, le nouvel homme fort de Guinée ?

En décembre 2008, quelques heures après la mort du président de Guinée Lansana Conté, un jeune capitaine de l’armée proclame la suspension des institutions et la dissolution du gouvernement au nom du peuple guinéen. Propulsé Président, il promet des élections libres et transparentes pour 2010. Mais le 28 septembre 2009, à la suite d’un rassemblement populaire, l’armée tire sur les manifestants à balle réelle, faisant plus de 150 morts. Isolé, critiqué, Camara est blessé d’un coup de pistolet par son propre aide de camp, le 3 décembre. On annonce sa mort, avant de la démentir. Le flou règne sur son état de santé, ainsi que sur la politique guinéenne.

Turkménistan : la succession de Niazov

Autre « monument » disparu de la dictature, à l’Est, cette fois-ci : Saparmourat Niazov pilotait le Turkménistan d’une main de fer, cumulant les fonctions de chef de l’Etat, de chef du gouvernement, de commandant suprême de l’armée, et de président du « Parti démocratique du Turkménistan », seul parti autorisé du pays, jusqu’à sa mort, le 21 décembre 2006. Si son successeur, Gourbangouly Berdymoukhamedov, a mis fin au délirant culte de la personnalité de Niazov, il n’a en rien amélioré les conditions de vie et les droits du peuple turkmène.

La dynastie Bongo

Installé à la tête de l’état gabonais par la France en 1967, Omar Bongo aura régné durant 42 années sur ce pays africain aux riches ressources énergétiques. Symbole de la « Françafrique », intimement lié aux dirigeants et aux intérêts français, il se repose sur ces deniers plus que sur son gouvernement ou son armée pour demeurer au pouvoir jusqu’à sa mort, le 8 juin 2009. Mais son décès ne sera pas l’occasion d’un tournant démocratique : c’est son fils, Ali Bongo, qui est investi président en octobre, à la suite d’une élection contestée.

Ahmadinejad et l’Iran

Maire de Téhéran jusqu’en 2005, Ahmadinejad a été élu à la présidence de la République iranienne en 2002, puis réélu en juin 2009 à la suite d’un scrutin dont la régularité a été contestée par l’ensemble de ses adversaires et qui a engendré des manifestations populaires en faveur de la démocratie à Téhéran et dans les autres grandes villes iraniennes. Réprimés brutalement par la police, ces rassemblements ont attiré l’attention du monde sur cette partie de la population iranienne qui rejette autant l’autoritarisme du régime que les provocations d’Ahmadinedjad sur la scène internationale à propos de la Shoah ou du programme nucléaire du pays.

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