Qui? Nicolas Sarkozy, président de la République.
Où? Au Gabon, lors d’une visite officielle ce mercredi.
Le contexte: Après son élection contestée, le chef d’État gabonais Ali Bongo reçoit Nicolas Sarkozy lors d’une visite officielle. But avoué: en finir avec les relations troubles entre la France et la « Françafrique ». Sarkozy doit aussi rencontrer des membres de l’opposition, qui devraient leur faire part de leur griefs envers Bongo.
Bonus-track: « C’est en ami que je viens pour la 3ème fois depuis mon élection. »
« Ceux qui n’aiment pas l’Afrique, ils sont nombreux, il en existe. (Pourtant), le Gabon n’a pas à rougir de la dignité de son peuple. »
« Je n’aime pas trop cette atttitude à être très ami quand les gens sont au fait, et absent quand ils vont moins bien. C’est très fréquent dans la vie politique francaise et… gabonaise. »
« Pour ce projet (de reconstruire le pays), la France sera a vos côtés. Je souhaite qu’on dise un peu moins mais qu’on accompagne un peu plus. »
« Nous devons repenser la francophonie. Elle doit se tourner vers l’avenir, vers le concret. »
« Nous allons signer 4 conventions à l’issue de cette réunion pour 86,5 millions d’euros. Nous allons créer un conseil franco-gabonais des affaires qui se réunira tous les trimestres. »
« Attention à ne pas réendetter l’Afrique, alors que l’on a passé beaucoup de temps à la désendetter. »