Le corps sans vie de Grâce Guitsiemouga, une adolescente âgée de 15 ans, a été retrouvé dans une ruelle du PK7 à Libreville dans la matinée du 4 avril. La victime présentait des traces de sévices sexuels et de mutilations.
La scène d’une insoutenable violence a choqué tout le quartier du PK7, où a été découvert dans la matinée du 4 avril le corps sans vie et mutilé d’une jeune fille de 15 ans, Grâce Guitsiemouga, violée et tuée dans la nuit.
Les premiers éléments de l’enquête ouverte par la Police judiciaire (PJ) ont permis d’avancer que la victime n’aurait pas été tuée sur les lieux du crime, notamment en raison de l’absence de témoignage concordants dans le voisinage direct.
«Nous n’avons entendu aucun bruit. Je ne pense pas qu’elle ait été tuée derrière notre habitation où le corps a été retrouvé. Si le crime s’est passé ici, nous aurions entendu des cris», estime l’occupante de la maison derrière laquelle a été retrouvé le corps.
Les pistes sont multiples au regard du caractère singulier du crime. Il semblerait en effet que le corps ait été retrouvé avec un marceau de bois planté au niveau du sexe, ce qui laisse penser à un «crime rituel», néanmoins aucune ablation du corps n’a été constatée comme cela est souvent le cas dans ce genre de crime.
La reconstitution de la soirée en question, à l’aide des témoignages de la famille, a permis aux enquêteurs de comprendre ce que la jeune fille faisait à une heure avancée de la nuit hors du domicile familial. En conflit avec sa mère, elle aurait voulu rejoindre la maison de sa tante pour s’y réfugier.
Ce crime atroce devrait attirer l’attention des parents et des autorités sur la présence de plus en plus fréquente de jeunes filles mineures en ville à des heures avancées de la nuit.
