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Menace de grève au Gabon: début des discussions gouvernement-syndicats

Le gouvernement gabonais a entamé mercredi des discussions avec 12 des 14 centrales syndicales des secteurs public et privé du pays, qui menacent d’entrer en « grève générale illimitée » à compter du 17 mai en cas d’échec, a indiqué à l’AFP le porte-parole des syndicats.

« Aujourd’hui, c’était l’ouverture des négociations », qui s’est déroulée au siège des services du Premier ministre Paul Biyoghé Mba en présence de plusieurs ministres concernés pas la plate-forme revendicative « en 22 points » déposée par les syndicats, a affirmé Fridolin Mvé Messa, porte-parole des 12 centrales.

« Le travail consistait à sérier les problèmes (et identifier) ceux qui peuvent être résolus immédiatement, sur le moyen terme et sur le long terme. (Jeudi), nous commencerons à en discuter point par point », a ajouté M. Mvé Messa, qui préside l’Union syndicale de l’administration publique, privée et parapublique (Usap).

Selon lui, les questions devant être « résolues immédiatement sont purement administratives ».

« Tous les autres points demandent des considérations budgétaires et feront l’objet de négociations âpres. Nous avons dix jours pour arriver à un accord », a-t-il affirmé, rappelant que les centrales ont déposé un préavis de « grève générale illimitée » expirant le 17 mai.

« Nous avons donc dix jours pour éviter la grève (…) dans tous les secteurs », a-t-il dit, assurant que les 12 centrales représentent « environ 75% des effectifs du privé et du public » au Gabon.

Les autres revendications portent sur l’harmonisation de primes et allocations entre le public et le privé, la baisse du prix du gaz, du ciment, de l’eau et de l’électricité notamment.

« Nous demandons que la prime de transport (35.000 FCFA/53 euros par mois) opérationnelle dans le public soit étendue au privé, où les agents ont 2.500 FCFA par mois (3,8 euros) », a expliqué M. Mvé Messa.

« Nous voulons aussi l’harmonisation de l’allocation familiale (8.000 FCFA/12 euros par enfant dans le public, 7.000 FCFA/10,7 euros dans le privé) et de l’allocation de rentrée scolaire (62.500 FCFA/95,3 euros par enfant et par an dans le public, 20.000 FCFA/30,5 euros dans le privé) », a-t-il poursuivi.

Dans sa déclaration dont la télévision publique RTG1 a diffusé un extrait, le Premier ministre a déploré une image que les syndicats « tentent de présenter » du gouvernement: « une institution qui ne veut pas prendre en compte les problèmes (…), qui ne veut pas les résoudre et même, à la limite qui n’y accorde pas d’attention ».

« Les problèmes que vous posez dans la plupart des cas sont fondés, peut-être que dans la forme, il y a besoin de recadrer, de mieux situer les faits » et de de prendre en compte « la nécessité d’agir dans le temps », a-t-il estimé.

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