Le président Ali Bongo a quitté Libreville ce 18 mai pour Yaoundé, au Cameroun, où il doit prendre part à la Conférence internationale de Yaoundé «Africa 21» marquant le cinquantenaire des indépendances de 17 pays africains.
Invité par son homologue Paul Biya, le Chef de l’Etat gabonais est arrivé ce 18 mai dans la capitale camerounaise où il participe à la Conférence internationale de Yaoundé «Africa 21».
«A l’occasion de la commémoration du cinquantenaire des indépendances africaines, le Cameroun ouvre une réflexion prospective sur l’avenir du continent africain et la nouvelle chance qu’il représente pour le monde à travers cette conférence», explique le comité d’organisation de l’évènement.
Du 18 au 19 mai, Africa 21 se penche sur des sujets tels que «Comment l’Afrique peut-elle tirer un meilleur parti de ses atouts ? Ressources, démographie, marchés, etc.» ; «Bonne gouvernance et performance économique» ; «Les conditions financières du développement africain» ou encore «La nouvelle donne stratégique : quelle place pour l’Afrique sur la scène internationale ?».
Parmi les invités à ce conclave, on compte notamment Kofi Annan et Boutros Boutros Ghali (ex-secrétaires généraux de l’ONU) ; Mohamed El Baradei (ex-patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique, AIEA) ou encore Jacques Diouf (directeur du Fonds l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, FAO).
2010 marque le 50e anniversaire de l’accession à l’indépendance de 17 pays africains au total, dont 14 sont d’anciennes colonies françaises. La conférence de Yaoundé devra notamment offrir l’occasion aux Africains de tirer les leçons du passé pour envisager des stratégies susceptibles de faire jouer à l’Afrique un rôle majeur dans la nouvelle géopolitique internationale dominée par l’émergence des puissances asiatiques, tirées par la Chine, et qui ont pris d’assaut le continent africain pour ses matières premières.
