Le ministre de la Justice, Anicette Nanda Oviga, a effectué le 2 juillet une visite à la prison centrale de Libreville, où elle a notamment dévoilé les projets du gouvernement pour l’édification d’un «pénitencier de nouvelle génération».
Passée sous tutelle du ministère de la Justice il y a quelques mois, la prison centrale de Libreville présente un visage peu reluisant. C’est pour s’imprégner de l’état de cette structure et des conditions de vie et de travail de son personnel que le ministre de la Justice, Anicette Nanda Oviga, s’y est rendue le 2 juillet. L’occasion pour le ministre d’annoncer la construction d’une nouvelle prison plus viable, aussi bien pour les détenus que le personnel carcéral.
«Il est évident que la présente visite vous donnera l’opportunité de faire le tour du propriétaire, et de vous rendre compte des personnellement des conditions de vie des détenus et de travail des agents. Cependant, la sécurité pénitentiaire s’est engagée non seulement à prospecter et développer des nouveaux projets relatifs au monde carcéral et pénitencier, mais aussi à poursuivre et finaliser le projet de réformes déjà amorcées qui permettront d’améliorer son cadre juridique ainsi que son cadre de travail», a expliqué le commandant en chef de l’univers carcéral, le général Edwige Nkeze.
«Cette prison, pour des raisons évidentes de fonctionnalité et de sécurité sera située à Nkoltang. Le pénitencier de nouvelle génération aura des modalités telles que les bureaux, les logements, terrains de sport, centre d’apprentissage professionnel, etc. Je sais qu’à ce moment vous êtes à l’étroit, et que les conditions de travail ne sont pas idoines. Toutefois, nous faisons notre possible pour les améliorer», a indiqué Anicette Nanda Oviga, soulignant que des sanctions seront désormais exécutées contre les «agents véreux».
Vivement que cette visite accélère les réformes annoncées dans ce secteur, où la violation des droits des détenus et leurs conditions de vie sont de plus en plus dénoncées.