Des dizaines de professionnels en provenance de plusieurs pays africains entament ce lundi à Libreville une réunion consacrée à l’eau sur le thème « Garantir la qualité d’eau pour le client: quelle approche pour les sociétés d’eau du continent africain? ».

Cette réunion convoquée sous l’égide de l’Association africaine de l’eau (AAE) vise, entre autre, à améliorer les politiques locales de l’eau et à rendre plus efficaces les cadres de concertation, en vue d’affirmer le rôle et la responsabilité des acteurs du secteur dans chaque pays.

D’ici à la clôture de la rencontre, prévue vendredi, les participants vont plancher sur le rôle de l’Etat dans la définition de la politique d’accès à l’eau potable et à l’assainissement et dans le partenariat qu’il doit établir avec les collectivités locales.

Selon les organisateurs, cette concertation doit être matérialisée par des lois et des règlements pour permettre aux communes de s’insérer dans un dialogue fructueux avec l’opérateur choisi par l’Etat pour l’exploitation du secteur de l’eau et de l’assainissement.

L’AAE souhaite ainsi des mécanismes de concertation régulière, sous l’égide d’un conseil national de l’eau entre les associations de consommateurs, les associations municipales et les usagers, regroupés au sein de conseils de quartiers.

L’association africaine de l’eau avait organisé, du 15 au 18 mars 2010, son congrès à Kampala, en Ouganda. Cette date coïncidait avec son trentième anniversaire.

Ses membres sont: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, la RD Congo, la République centrafricaine, Sao Tome et Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad, le Togo et la Tunisie.

L’AAE est présidée actuellement par le Directeur général de la Sénégalaise des Eaux, Mamadou Dia.