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Le professeur d’agronomie invite les jeunes à une prise de conscience, au terme de l’année à l’ENDRO

Le professeur d’agronomie de l’école nationale de développement rural d’Oyem (ENDRO), Eric Missamba, a invité les jeunes jeudi à une prise de conscience de l’existence et de l’importance des productions végétales et aussi des filières y relatifs, lors son exposé sur « Les activités de la production végétale », présenté au cours d’une conférence débat dans le cadre des manifestations marquant la fin de l’année académique dans cet établissement de formation agricole.

Ce sous-thème tiré du thème général, « Comment réintégrer les jeunes dans l’agriculture », sélectionné au cours de la journée de réflexion a été l’occasion, pour le conférencier, de montrer de quelle manière les plantes ou les productions végétales sont cruciales pour l’homme, et combien les filières constituent le moyen de réintégration des jeunes aux métiers de l’agriculture, après en avoir défini l’origine du mot qui, du latin, agricultura, désigne l’ensemble des activités économiques qui concourent à la production des ressources animales et végétales nécessaires à la survie de l’homme

‘’Les jeunes constituant une tranche très importante de la population gabonaise et susceptibles de contribuer au développement du secteur agricole représentent l’un des groupes cibles des acteurs de développement agricole, d’où la nécessité de les aider à mieux appréhender l’importance des productions végétales et les opportunités ou filières qu’elles offrent en vue de susciter l’adhésion de nombreux jeunes à ce secteur’’, a-t-il indiqué

Fort de cette réalité, le formateur a expliqué que les productions végétales sont utiles à plus d’un titre, au regard des aspects liés à la consommation, à l’économie, à l’écologie, à l’agriculture et à l’importance sociale, les plantes doivent fournir à l’homme, entre autres, de l’énergie pour son métabolisme, et autres propriétés pour assurer l’entretien et la protection de la santé, autrefois les aliments étaient considérés comme les premiers médicaments de l’homme, d’où la notion d’ « alicaments ».

Le formateur a classifié les productions végétales du Gabon, à savoir les cultures vivrières, les cultures fruitières le palmier à huile, la canne à sucre, l’hévéas, la cacao, le caféier, les cultures maraîchères, en situant chaque produit dans son contexte et les provinces dans lesquels ils sont produits et par qui, en appréciant les taux de production et les variétés, ainsi que les faiblesses en matière de production agricole malgré les potentialités et les efforts consentis par l’Etat gabonais ces derniers temps, en vue de développer le secteur agricole

Abordant le point relatif aux filières, ou les opportunités des productions végétales, le conférencier a fait savoir que la bonne connaissance de ces dernières est le seul moyen de réintégration des jeunes aux métiers de l’agriculture, d’où sa définition du terme filière qui désigne les modes de coordination des échanges, les formes d’organisation des marchés et les rapports de force entre groupes d’acteurs. Une filière désigne aussi l’ensemble des actes de production, de transformation, de distribution relatif à un produit homogène et concourant à la satisfaction d’un besoin issu de la consommation.

‘’Les filières les plus rencontrées au Gabon sont : la filière manioc, la filière banane, la filière arachide, la filière palmier à huile, la filière canna à sucre, et les activités découlant de ces filières sont, la production proprement dite, la commercialisation, le transport, la transformation la production des semences, la multiplication des semences’’, a-t-il énuméré.

L’exemple de la production des cultures maraîchères, tels la laitue et le choux pommé pour la vente a édifié l’assistance qui a compris à quel point, ces produits son rentables. En effet l’ingénieur agronome a démontré que avec un sachet de laitue de 5grammes qui coûte 1500FCFA, à l’IGAD du PK 11 à Libreville, il est possible d’avoir plus de 2000 pieds de laitue sur moins de 150m2, en estimant que la ventre de 2000 têtes de laitue à 100 l’unité génère 200 000FCFA. Il en est à peu près de même pour le chou pommé, en considérant que ces prix sont plus bas par rapport aux réalités du marché.

‘’La réintégration des jeunes dans les métiers de l’agriculture passe par la formation, la vulgarisation et la sensibilisation, cela leur permet de connaître les atouts et les opportunités qu’offrent les domaines de l’agriculture telles que les productions végétales’’, a-t-il conclu..

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