La direction générale des Mines a lancé un avis d’interdiction d’exploitation de sable dans la zone nord de Libreville en vue de mieux réguler cette activité qui se fait de manière anarchique sans respect des mesures de protection de l’environnement.
Selon Sévérin Emane Mba, directeur général des Mines, cette mesure va s’appliquer dans toute sa rigueur pour non seulement mieux réguler cette activité d’exploitation de sable qui attire de plus en plus de monde dans la zone du Cap Estérias, mais également pour protéger l’environnement.
Il a à cet effet signifié que des contrôles par des agents de son service y seront régulièrement effectués à compter du mois prochain en vue de stopper toute activité d’ici la fin de l’année.
« Il faut que cette exploitation s’arrête d’ici décembre 2011, ce sont des instructions fermes que nous avons reçues de la hiérarchie. Je profite donc de cette occasion pour rappeler aux opérateurs de ne pas prendre cela à la légère. Je sais qu’il y a des mesures qui ont été prises précédemment, ils pourront se dire qu’on l’a déjà fait plusieurs fois, je crains fort que ceux-là ne soient pas sur la bonne voie. Nous prenons déjà nos dispositions pour qu’il soit mis en place, le plus rapidement possible, une unité qui suive l’exécution de la mesure et tous les contrevenants seront arrêtés et sanctionnés conformément à la loi », a déclaré Séverin Emane Mba, Directeur Général des mines et de la géologie.
Rappelons que l’exploitation de sable dans la zone du Cap Estérias qui se fait depuis plusieurs années, causant des désagréments avec notamment la destruction des champs des populations autochtones, a participé à la destruction de l’environnement dans cette zone.
