Le gouvernement gabonais a interdit, lundi, jusqu’à nouvel ordre, le vol et le survol de l’espace aérien gabonais à tous les avions de types Antonov 12, 24 et 26, à la suite du crash d’un aéronef de ce type exploité par la société Solenta Aviation.
Dans un communiqué, le ministère gabonais des transports a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour déterminer les circonstances et les causes de l’accident de l’avion de type Antonov 26 de fabrication soviétique immatriculé TR-LII, qui s’est abîmé en mer, lundi à Libreville, aux abords de l’ancien « hôtel Dialogue », sur la route de l’aéroport international Léon Mba.
Selon le communiqué, le crash n’a fait aucune victime parmi les quatre personnes qui se trouvaient à bord de l’avion, dont trois membres d’équipage (un Bulgare et deux Ukrainiens) et un pasager de nationalité gabonaise.
« Tous les occupants ont été repêchés vivants par les forces de défense nationale (Gendarmerie nationale, sapeurs pompiers) et transportés d’urgence à la Polyclinique El Rapha, indique le communiqué.
L’Antonov de la Solenta Aviation s’est abîmé en mer alors qu’il effectuait un vol DHL. L’aéronef a décollé de Libreville à 8h12 locales (7H12 GMT) pour Port-Gentil, la capitale économique (ouest), où il a attéri à 9H00 (8h00 GMT).
Reparti de Port-Gentil à 9H47 (8h47 GMT) pour la capitale où son attérissage était prévu pour 10H22 locales (9h22 GMT), l’avion a été confronté à un problème hydraulique alors qu’il était déjà en phase d’approche finale, après avoir obtenu l’autorisation d’atterrissage de la tour de contrôle de Libreville.
A la suite de ce problème hydraulique, le pilote a annoncé une remise de gaz. Peu après, l’avion s’abîmait en mer. « A la suite de cet accident, l’aéronef est réduit à l’état d’apave », a indiqué le ministère des transports, dans son communiqué.
