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Conclave à Libreville pour dynamiser la production aquacole africaine

Une soixantaine de délégués en provenance des 22 pays membres de la Conférence ministérielle des Etats Africains riverains de l’océan Atlantique (COMHAFAT) ont entamé, mercredi à Libreville, un conclave destiné à rechercher les voies et moyens de dynamiser la production aquacole du continent, encore très insignifiante.

En dépit d’un potentiel avéré, la part de l’Afrique dans la production aquacole mondiale n’est que de 1,8%, a déploré le secrétaire exécutif de la COMHAFAT, M. Hachim El Ayoubi, citant l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), à l’ouverture d’un séminaire sur les stratégies de développement de l’aquaculture commerciale en Afrique.

L’Afrique au sud du Sahara n’y contribue que pour 0,5% contre 1,30% pour l’Afrique du nord, a précisé M. Hachim El Ayoubi.

Pour inverser la tendance, la 6ème session de la COMHAFAT, tenue à Rabat au Maroc, avait recommandé que les initiatives nécessaires soient prises pour le développement de l’aquaculture, avec l’intégration des artisans pêcheurs comme thème de recherche prioritaire.

« L’aquaculture se positionne au fil des années comme une alternative viable à l’épuisement de la pêche de capture », a déclaré le secrétaire exécutif de la COMHAFAT, louant les « efforts importants » faits dans certains pays du continent comme le Nigeria, le Ghana et le Bénin, où des « progrès positifs’’ ont été enregistrés dans le développement de la pisciculture commerciale.

« Leur succès peut être capitalisé au bénéficie des autres pays membres », a poursuivi M. Hachim El Ayoubi, rappelant que le séminaire de Libreville participe de la mise en oeuvre de la recommandation de Rabat.

Organisé grâce à un financement conjoint du gouvernement gabonais et de la fondation japonaise pour la coopération internationale en matière de pêche (OFCF), le séminaire de Libreville qui doit durer trois jours entre aussi dans le cadre de la redynamisation des activités de la COMHAFAT, une organisation qui s’est engagée dans un processus de restructuration.

Appuyée par les Etats membres, l’opération a déjà permis une revue des textes statutaires et ouvert le cadre d’une nouvelle planification stratégique qui doit servir de base de négociation avec toutes ses parties.

Pour jouer un rôle majeur dans la coopération en matière halieutique en Afrique, l’organisation a besoin du soutien aussi bien de ses membres que des partenaires techniques et financiers.

Le Maroc s’est ainsi engagé à financer la restructuration et la période transitoire vers le nouveau format, ce qui devrait permettre le recrutement d’un personnel international qualifié et doter l’organisation des capacités institutionnelles nécessaires à l’accomplissement de sa mission.

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