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Le projet FAO phase II ouvert ce vendredi à Libreville

La deuxième phase du projet FAO basée sur le « renforcement des capacités des membres de la société civile gabonaise et des communautés locales aux activités de surveillance et de collecte d’informations sur les infractions forestières, pour une amélioration de la gouvernance », s’est ouvert ce vendredi à Libreville

en présence du Secrétaire Exécutif de l’ONG Brainforest, Marc Ona Essangui, initiateur dudit projet et de Marc Vandenhaute représentant du programme d’Appui Afrique des Caraïbes et du Pacifique ACP-FLEGT (Forest Law Enforcement Governance and Trade).

La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux allocutions circonstancielles. Dans son intervention, Marc Ona Essengui, a tenu au nom de ses collègues de la plate forme « Environnement Gabon » à remercier la FAO pour l’appui financier et surtout la confiance de cette organisation faites aux associations gabonaises évoluant dans le secteur d’activité de l’environnement depuis un an.

L’objectif de cet atelier vise à favoriser un dialogue multi acteurs autour des points tels que: la méthodologie; la participation des produits du projet à l’atteinte des objectifs généraux du plan d’action FLEGT, entre autres.

Cet appui, a relevé Marc Ona, « Nous a permis pendant une année de renforcer les capacités des membres de nos différentes association et ONG à travers le Gabon afin de pouvoir valablement prendre part à des discutions dans le cadre des négociations sur les ACP »

De même, a-t-il poursuivi, en expliquant que « cet appui non négligeable dans le cadre de la première phase du projet de renforcement des capacités de la société civile, nous a donné l’occasion aujourd’hui d’aborder la deuxième phase de ce projet avec sérénité ».

Il n’a pas manqué de demander aux membres de la société civile gabonaise de saisir cette opportunité pour réellement prendre conscience de la nécessité de doter leurs différentes organisations d’experts à même d’aborder des questions en rapport avec l’écosystème forestier du pays avec beaucoup de professionnalisme.

« Nous devons faire place aujourd’hui aux acteurs du développement venant en appui au gouvernement pour affronter de nombreux défis à rencontrer dans la gestion de notre écosystème forestier. Cette place à conquérir exigence des entrepreneurs sociaux que nous sommes, plus de rigueur dans l’exécution de nos activités », a-t-il conclu.

Pour sa part, Marc Vandenhaute, a précisé que le programme qu’il représente est financé par l’Union Européen et exécuté par la FAO.

Marc Vandenhaute a précisé que « nous avons actuellement 64 projets actifs dans le monde 25 projets en Afrique Centrale et au Gabon. Nous avons deux partenaires à savoir l’Etat via le ministère des Eaux et Forêts et l’ONG Braintforest, pour laquelle nous sommes rassemblée aujourd’hui ».

Cependant, il a déploré le manque de projets venant du Gabon et a de ce fait, encourager les ONG gabonaises à présenter des projets dans le cadre des appels à propositions organisés une fois par an afin que ceux-ci soient financés.

Conformément a son plan d’action, la plateforme de la société civile gabonaise engagée dans le processus FLEGT a bouclé sa tournée d’information, de sensibilisation et d’adhésion dans la province de l’Estuaire le 18 novembre 2010, rappelle-t-on.

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