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Le président Ali Bongo Ondimba déterminé à entretenir des relations de bon voisinage avec les pays voisins

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a réaffirmé, au cours d’une conférence de presse, mardi à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué, dans le centre du Gabon, sa volonté d’entretenir de bonnes relations avec les pays voisins.

« (…) J’attache beaucoup de prix aux bonnes relations avec tous nos voisins et les relations entre les peuples », a déclaré le chef de l’Etat, en guise de démenti aux allégations de la presse internationale faisant état des exactions commises sur des ressortissants étrangers, Camerounais notamment, par les forces de sécurité gabonaises, envoyées sur le site de Minkébé, une aire protégée du nord-est du Gabon, pour le débarrasser des quelque 4700 immigrés illégaux issus de 14 pays africains, qui se livraient au braconnage et à l’exploitation illégale de l’or.

« Vous savez qu’il y a souvent une relation étroite entre les peuples, c’est pourquoi nous avons décidé que toute la lumière soit faite sur la manière dont l’intervention a été faite », a-t-il expliqué.

« Il n’y avait pas que des Camerounais mais également d’autres nationalités qui ont été expulsées du site y compris des Gabonais qui sont rentrés chez eux, dans leurs villages, leurs départements, leurs provinces », a déclaré le chef de l’Etat.

« On a donc prié à ceux qui ne sont pas Gabonais de rentrer chez eux de manière à ce que nous puissions voir clair », a-t-il ajouté, reconnaissant toutefois avoir été « alerté sur des cas de maltraitance ».

« A cela, je dis que ce n’est pas acceptable vu que nous voulons que tout un chacun soit protégé », a-t-il dit, souligant que « c’est aussi ça le respect de la condition humaine que je me bats à faire respecter ».

Selon le président Ali Bongo Ondimba, le gouvernement gabonais a indiqué sa volonté d’ouvrir une enquête pour pouvoir déterminer les responsabilités de tout un chacun. « Cette histoire n’est pas une affaire contre les Camerounais mais contre les personnes qui ne sont pas en règle et qui ne respectent pas les lois de notre pays », a-t-il expliqué.

« Les Camerounais ont une grande communauté qui n’a jamais été inquiétée », a déclaré le chef de l’Etat faisant observer que lorsque les +Lions indomptables+ viennent jouer au Gabon, il y a parfois plus de Camerounais que de Gabonais au stade.

« A la fin du match, ces derniers ne sont pas arrêtés ou expulsés », a-t-il noté, invitant les ressortissants camerounais en situation irrégulière à se mettre en règle. « Pour nos frères camerounais qui viennent, ils ont un consulat ici, ils doivent se rapprocher de leur ambassade pour se faire établir une carte de séjour », a déclaré Ali Bongo Ondimba.

« Le problème vient des agissements et des comportements de ces personnes qui se trouvaient sur le site de Minkebé », a encore relevé le chef de l’Etat, ajoutant que si le Gabon a demandé l’ouverture d’une enquête, « c’est parce que le gouvernement est très attentif au traitement qui est fait à nos frères, à nos voisins et à tous ce qui nous entourent, notamment les pays voisins avec qui nous savons de bonnes relations ».

« C’est justement parce que c’était des Camerounais et des ressortissants des autres pays voisins que nous avons décidé d’ouvrir une enquête pour savoir si nos forces de sécurités et de défenses se sont mal comportées », a poursuivi le président Ali Bongo Ondimba.

« Si le sort de nos frères camerounais ne nous intéressait pas, je n’aurais pas demandé cela », a-t-il ajouté. « Nous attendons tous que le rapport soit fait et l’aboutissement qui sera communiqué au peuple gabonais et à tous ceux qui seront intéressés », a-t-il encore dit.

« Je ne pouvais continuer à accepter que les lois de mon pays ne soient pas respectées », a-t-il conclu.

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