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Les communicateurs gabonais s’en remettent aux plus hautes autorités pour obtenir le paiement de leurs primes

Le Syndicat de la première chaîne de radiotélévision (SPC) et le Syndicat des professionnels de la communication-Indépendant et démocratique (SYPROCOM-ID) ont dénoncé, au cours d’un point de presse commun, mercredi à Libreville, les tergiversations politico-administratives autour du paiement des primes vestimentaires, de logement, de servitudes et de risques professionnels.

La prime vestimentaire n’a jamais été versée aux communicateurs (Journalistes et assimilés) alors que le décret l’instituant date du 15 mai 1975.

En dépit du protocole d’accord signé en janvier 2009, suite au dépôt d’un cahier de charges auprès du ministère de la communication, le SPC et le SYPROCOM n’ont pas encore obtenu la satisfaction de leurs revendications.

Aucune avancée n’a été non plus enregistrée à l’issue d’âpres négociations qui ont duré un mois, entre les deux syndicats du secteur de la communication, les représentants du ministère des finances et du budget et la commission interministérielle mise sur pied le 27 avril 2010 par le Premier ministre Paul Biyoghé Mba, pour diriger les pourparlers.

Ces négociations avaient été pourtant sanctionnées par un procès verbal exhortant le ministère des finances à procéder au paiement des primes dues aux communicateurs. « A ce jour, force est de constater que l’exécution des recommandations de ce procès-verbal tardent toujours à voir le jour », ont déploré les présidents du SPC et du SYPROCOM, respectivement, MM. Sylvestre Moundounga et Simon Adolphe Evouna.

MM. Moundounga et Evouna ont accusé le ministère du budget et celui des finances de refuser catégoriquement de payer les primes revendiquées par les communicateurs.

« Les ministères du budget et des finances remettent en cause nos négociations, alors que le dossier était descendu à la solde », a déclaré le président du SYPROCOM-ID, M. Evouna.

« Nous pensions que c’était pour le paiement de nos primes que le dossier est descendu à la solde. Mais à notre plus grande surprise, on nous a appris que c’était pour remettre en question la liste des ayants droit », a-t-il dit, ajoutant que « c’est pourquoi, nous attirons l’attention du chef du gouvernement pour qu’il se concerte avec ces deux administrations, afin que nous, communicateurs, rentrions en possession de nos droits légitimes ».

Le président du SYPROCOM et son collègue du SPC ont dénoncé une cabale contre les communicateurs et invité le président Ali Bongo Ondimba et le Premier ministre Paul Biyoghe Mba à se saisir personnellement du dossier, afin que les communicateurs recouvrent enfin dans leurs droits légitimes.

Dénonçant, par ailleurs, l’attitude désinvolte et le manque d’esprit républicain de certains responsables de l’administration, MM. Evouna et Moundounga ont déploré la légèreté avec laquelle sont abordées et traitées les problèmes du secteur de la communication.

Pour prouver sa bonne foi, le SPC est allé jusqu’à lever le mot d’ordre de grève lancé le 30 mai dernier, afin de permettre au ministre de la communication de négocier en toute sérénité avec son collège du budget.

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