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Une Journée portes ouvertes de la Banque islamique de développement à Libreville pour marquer une nouvelle étape de la coopération avec le Gabon

Dans le prolongement de la rencontre intitulée ‘’séminaire sur la finance islamique’’ axée sur le thème « enjeux et les opportunités de la finance islamique en zone CEMAC » qui s’est déroulée du 5 au 6 juillet dernier, organisé par la Banque islamique de développement (BID), le ministère gabonais du Commerce et la Chambre du Commerce du Gabon, s’est ouvert ce jeudi dans la capitale gabonaise une Journée Portes ouvertes pour mieux présenter les produits de cette institution bancaire, mais aussi pour « marquer une nouvelle étape » de la coopération avec le Gabon.
Après les travaux de deux jours qui ont permis aux experts de la BID d’éclairer la curiosité de la population et notamment des opérateurs économiques du Gabon et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sur les différentes opportunités qu’offre cette institution, le tour est venu ce jeudi de présenter concrètement cette institution.

Présidée par le ministre délégué à l’Economie, Jean Pierre Boukila en lieu et place du ministre Magloire Ngambia, en présence du vice président de la BID, Birama Boubacar Sidibé, cette journée Portes ouvertes a été l’occasion des échanges centrés sur la ‘’présentation de la BID’’, la ‘’ présentation de l’Institut islamique de Recherche et de formation (IIRF)’’, la ‘’ Société islamique d’Assurance et de crédit à l’exportation (SIACE)’’, la ‘’présentation du fond islamique de solidarité pour le développement (FISD)’’, entre autres.

Se félicitant de l’initiative du Groupe de la BID au Gabon, le ministre Jean Pierre Boukila a estimé que ces « «journées doivent permettre à chacun d’entre nous de mieux connaître une des institutions clé de la finance islamique : le groupe de la BID ».

En reconnaissant par ailleurs que la coopération agissante qui existe entre le Gabon et la BID, datant d’une vingtaine d’années, est encore timide et quasi-embryonnaire en ce qui concerne le financement du secteur privé, le ministre délégué a déclaré que ces « journées doivent donc permettre au secteur public et privé gabonais de mieux connaître les possibilités et les conditions de financement de la BID, et de disposer de tous les éléments nécessaires pour engager les actions idoines pour bénéficier de l’appui de la banque ».

Pour sa part, le vice président de la BID, chargé des opérations Birama Boubacar Sidibé a expliqué que cette journée est « l’occasion pour la BID d’exprimer son entière disponibilité à apporter son appui technique et financier au Gabon dans sa marche vers l’émergence en apportant notamment son concours au programme d’investissements que son excellence Monsieur le Président de la République a défini dans le but de mener la Gabon à cette émergence ».

Selon Birama Boubacar Sidibé qui a fait un bref point de la coopération entre la BID et le Gabon depuis 1981, année d’adhésion du Gabon, les approbations nettes cumulées de cette dans le pays on atteint 422 millions de dollars américains. Vingt – un (21) projets dans divers secteurs vitaux de l’économie gabonaise ont été réalisés. Les financements sont ainsi allés dans le secteur des transports et communications à hauteur de 341 millions de dollars américains, soit pratiquement 80% du total.

Les 20% restant, selon le vice président de la BID, sont allés essentiellement dans les secteurs sociaux comme la santé et l’éducation.

Il est à retenir notamment que la BID a participé au financement de la construction de l’Institut Polytechnique de Masuku ; à la modernisation du réseau de télécommunications et la construction de centraux téléphoniques pour l’OPT (Office des postes et télécommunications); à la construction du lycée d’Etat de Franceville ainsi que de 171 salles de classe primaires.

Le Groupe de la BID est une institution multilatérale de financement du développement sud-sud composée de cinq entités. Elle est engagée dans une série d’activités spécialisées et intégrées tournant autour de l’aide au développement, la mobilisation des ressources, le financement des secteurs public et privé, l’investissement, le financement du commerce, la recherche et la formation à l’économie et aux activités bancaires islamiques.

La BID a son siège à Djeddah (Arabie –Saoudite) et compte 56 pays membres à travers la planète.

Lors des deux premiers jours à Libreville, les questions et débats ont principalement tourné autour des sous-thèmes concernant les ‘’principes de base de la finance islamique et de différence avec le système conventionnel’’, la ‘’ stratégie pour le développement de la finance islamique au Gabon’’, ‘’ la microfinance islamique’’, ‘’ les opportunités que peut apporter la finance islamique aux pays africains’’.

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