Un atelier de renforcement des capacités des observateurs de l’Union Africaine (UA) en période électorale dans les différents pays membres de cette institution continentale, s’est ouvert ce mercredi dans la capitale gabonaise.
L’objectif visé par cette formation est de permettre aux observateurs de se familiariser aux principes et à la méthode avec laquelle les missions d’observations électorales de l’Union africaine sont menées, d’une part et de se doter de connaissances et de compétences nécessaires pour l’évaluation électorale d’autre part.

Aussi, dans son allocution de circonstance, le Directeur du Département des Affaires Politiques de la Commission de l’Union Africaine, l’Ambassadeur Emile Ognimba, a affirmé que « cette formation entre dans le cadre des activités de l’Unité pour la Démocratie et l’Assistance Electorale (UDAE) qui a été crée suite à une décision du Conseil Exécutif en 2006 en vue de promouvoir la démocratie et les élections démocratiques en Afrique à travers les organismes de gestions des élections et une amélioration du système d’observation électorale.

Pour sa part, Bakary Dosso, le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a précisé que « le bureau du PNUD au Gabon est fier d’être associé et de soutenir cette initiative historique de l’Union Africaine qui est parfaitement en phase avec le mandat du PNUD et la vision stratégique de renforcement des institutions démocratiques et des processus en faveur d’une démocratie inclusive et participative ».

De ce fait, le PNUD estime que « les élections sont au cœur de la gouvernance démocratique », car dira t-il, « il ne peut y avoir de Démocratie et une bonne gouvernance sans des élections crédibles. Des élections libres et équitables sont l’avenue principale par laquelle les citoyens, sans exception, sont en mesure d’exprimer leur préférence sur la manière dont ils veulent être gouvernés et qui devrait les gouverner ».

L’observation et le suivi des élections à la fois au niveau national et international, jouent un rôle important dans l’amélioration de leur qualité et de leur crédibilité.

Il ressort donc que l’observation électorale est indispensable pour créer un climat de confiance, plus particulièrement dans la société post-conflit où la problématique d’une flambée de violence est élevée et la culture de la non-acceptation des résultats reste omniprésente.

« Nous contribuons à créer une masse critique d’observateurs électoraux qui peuvent renforcer et améliorer la qualité des élections en Afrique », a conclu Barry Dosso.